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sur 533 notes
Une chronique sociale et familiale, des années 1960 à 2000.

Des héros de l'ordinaire, formidablement croqués dans leurs espoirs, leurs déceptions, leurs combats.

Je découvre V. Olmi.
Sa plume est si juste, si intime.
Le roman est ample, ancré, généreux.
J'ai vraiment adoré...
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Une famille catholique dans les années 1970 à Aix en Provence
Le père Bruno est instituteur, la mère Agnès est mère au foyer. Ils ont 3 filles : Sabine qui rêve d'être actrice , Hélène qui pendant les vacances va chez le frère de sa mère. à Neuilly et a connaissance d'un milieu social beaucoup plus huppé que celui de ses parents. il y a la petite dernière : Mariette de santé fragile, rêveuse.
La contraception, l' avortement, la libération de la femme va chambouler la vie de cette famille. On survole les années 1970 à 1981.
Les personnages ne m'ont pas inspiré beaucoup d'empathie. Quant à la mère, c'est très difficile de comprendre son attitude.
Dommage, vouloir survoler une décennie qui a changé la société, nous replonger dans la vie des années 70 était une bonne idée.





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J'ai trouvé le rythme du livre un peu lent, et je me suis accrochée pour continuer et aller jusqu'à la fin. L'histoire de ces soeurs est intéressante mais pour ma part, j'aurai aimé y trouver plus de rythme.
J'avais déjà lu des livres de Véronique Olmi et après réflexion et lecture de celui-ci, je pense que sa façon de relater ne génère pas chez moi, d'attraction pour savoir le dénouement.
Le livre est toutefois bien écrit, et le vocabulaire bien utilisé.
Je conseille plutôt ce type de livres pour des personnes qui recherchent une lecture fluide sans attente d'évènements particuliers.
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Avec ce roman, je pensais retrouver une part de cette adolescence passée en province. J'ai été déçue, c'est vrai.
1968 est passé par là, et les moeurs se sont libérées.
Sabine devenue majeure plus tôt que prévu (le 5 juillet 1974 la majorité civile est fixée à 18 ans) découvre Paris, les difficultés pour essayer de réaliser ses rêves d'artiste. Pas si simple, elle ne manque pourtant ni de charme, ni d'énergie.
J'ai aimé le combat d'Hélène et son engagement, mais il est vrai que j'ai une grande tendresse pour René Dumont (1904/2001), et son combat.
Mariette reste une énigme. Sans doute la plus mystique des trois. Elle découvre, grâce à un mentor très mature la musique, les auteurs compositeurs, plus particulièrement Léo Ferré.
Et par-dessus, un couple que j'ai trouvé fade, des parents qui ne savent exprimer ni leur amour ni leur autorité.
Lien : https://leslecturesdejoelle...
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J'étais un peu réticent à aborder ce livre parce que l'histoire se déroulait dans un famille catholique à un moment très important de l'histoire contemporaine française, entre mai 68 et mai 81, avec tous ces bouleversements qui rythment l'écriture du roman, et j'avais l'appréhension que le point de vue de l'auteure ( que je n'avais jamais lue ) soit trop influencé par la religion. Or, c'est tout le contraire, et dès le début, j'ai été happé par cette histoire familiale très mouvementée ( certains pensent "trop" ), et les personnages, les trois filles surtout, très attachants. L'écriture est très belle et agréable, les faits réels très bien retranscrits, on s'y croit ( surtout l'épisode de l'attentat de la rue Copernic et la liesse le soir de l'élection de François Mitterrand ). Valérie OLMI sait aussi très bien nous faire ressentir le poids de l'éducation religieuse avec tous ses travers, mais l'épisode concernant l'abandon de l'enfant handicapé par sa mère ( à l'insu du père ) m'a semblé un peu exagéré et m'a dérangé. Sinon ce pavé de 500 pages se lit très facilement et avec l'envie de tourner les pages rapidement pour connaître la suite. Un excellent roman qui m'a replongé dans l'époque de ma vie de jeune adulte.
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Elles sont trois soeurs, Sabine, Hélène, et Mariette. Issues toutes trois d'une famille catholique bien pensante aux revenus modestes. Un père instituteur aux idées très arrêtés, voire arriérées, sur l'éducation de ses filles, qui ne doivent pas sortir de ce moule strict que la morale leur impose, et qui va rapidement être dépassé. Une épouse au foyer qui rêve d'ailleurs, de travailler, de vivre, de respirer enfin, en dehors de sa cuisine et de ses filles.

Sur un peu plus d'une décennie, jusqu'à l'élection de François Mitterrand en 1981, l'auteur nous fait revivre dans cette fresque les grands moments de notre histoire contemporaine à travers les aspirations en particulier des femmes de cette famille d'Aix-en Provence. Leurs aspirations, leurs rêves, leurs échecs et le poids de l'éducation et de la religion sur la vie de chacun.

Les années 60/70, ce sont des rêves d'émancipation pour les aînées. Mariette est encore si jeune, elle vit toujours avec les parents, musicienne, rêveuse, sensible, elle sera le socle qui tiendra cette famille qui va se déliter au fil du temps. Sabine, passionnée et vive, rêve de monter à la capitale pour y réussir une carrière d'actrice, y trouver l'amour et la liberté. Hélène, habituée à la région parisienne, car élevée en partie par son oncle et sa tante qui habitent à Neuilly-sur-Seine, va y faire ses études supérieures, son credo est le bien être animal, oui, déjà… un métier qu'elle veut exercer comme un véritable sacerdoce.
Et Agnès la mère, avec ses lourds secrets qui l'empoisonnent, s'émancipe en allant travailler Il n'est pas toujours facile de vivre ses rêves quand votre place est figée au foyer, épouse obéissante, mère attentive, femme oubliée.

Les années 60/70, c'est la révolution de 68, ce sont les cheveux longs, les filles en mini-jupe ou en blue-jeans, les écoles deviennent peu à peu mixtes. La pilule, la contraception et surtout l'avortement sont enfin légalisés, même si ce n'est pas sans mal, l'homosexualité cesse enfin d'être une maladie psychiatrique. Les femmes sont autorisées à travailler et à avoir un compte en banque sans avoir besoin de l'autorisation du mari (si, si ! Ce n'est pas si vieux que ça). Ce sont ces femmes qui luttent pour les autres, Simone Veil, Gisèle Halimi et le deuxième sexe de Simone de Beauvoir, des luttes et des femmes dont on parle encore aujourd'hui, tant il est évident que rien n'est définitivement acquis. Ce qui est étonnant aussi, c'est l'ensemble de ces sujets de société que l'on connaissait déjà à ce moment-là, et pour lesquels on a l'impression aujourd'hui d'être dans le mur, écologie, bien-être animal, émancipation, liberté des filles.

Il y a beaucoup de nostalgie dans ce roman aux accents autobiographiques...

lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/11/03/les-evasions-particulieres-veronique-olmi/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Bon moment de lecture avec ce roman familial, où les parents font face à l'adolescence de leurs trois filles,
chacun et chacune se débrouillant à sa façon avec les conventions, le poids de la religion, les rivalités et les affinités, les secrets et les non-dits.
J'ai surtout aimé cette immersion dans les chamboulements post-68, les combats syndicaux, la lutte des femmes pour leur libération,
cette ouverture et cette effervescence dans tous les domaines culturels, avec tous les clins d'oeil musicaux, littéraires, ou radiophoniques !
L'auteure décrit avec talent les peurs et les freins face aux changements,
ainsi que l'écart entre les tumultes parisiens et le lent mouvement provincial malgré l'arrivée des téléphones et téléviseurs dans les foyers.
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J'avais adoré Bakhita, je me suis donc lancée dans la lecture de ce nouveau roman de Véronique Olmi. Je n'ai pas été passionnée. J'ai entrecoupé ma lecture par deux autres romans dans lesquels je me suis davantage plongé.
Je me suis parfois perdu dans ces personnages que je confondais parfois. Un moment agréable mais pas waouh !
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Emportée par le plaisir de lire "Bakita", je voulais connaître une autre facette de Véronique Olmi, de fait, je suis déçue, ce livre est long, je ne suis pas arrivée à m'attacher à l'un ou l'une des personnages, Chacun est porté dans sa vie par un ami, un oncle, une amie, mais les efforts qu'auraient p^faire ces personnages n'aboutissent à rien, Je suis déçue par la fin, dont je ne dirai rien Bien sûr, nous traversons "mai 68", les années 70 à 80, avec l'émancipation de la femme, les combats ouvriers, l'avortement,etc, mais pas un coup de coeur pour cette histoire familiale compliquée. Je vais faire une troisième expérience
avec Véronique Olmi, je n'aime pas rester sur une impression peu agréable.,
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Sur recommandation d'Amandine, elle dit que j'aime bien les histoires de famille.
Là, nous sommes en France de 1970 à 1981. L'histoire de 3 soeurs. Des destins de femmes, entre la mère catho, passée de l'enfance à la maternité comme beaucoup à cette époque, ses filles : Sabine, l'actrice, celle qui rêve sa vie ; Hélène, l'amie des animaux, partagée entre Neuilly, tonton et tata prout prout et l'HLM d'Aix-en-Provence ; et Mariette, la dernière, celle qui va rester avec ses vieux, être la confidente d'une maman qui dérape, se réfugier dans le silence et la musique.
Roman témoin d'une époque, peinture d'une société bien lointaine. C'est pourtant mon enfance. Que reste-t-il des espoirs de cette époque ? Faudrait regarder sur wikipédia.
Moins conquise que par fille de Camille Laurens mais un bon moment de lecture.
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Véronique Olmi

Née à Nice en...

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