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3,2

sur 472 notes
L'histoire d'une rencontre passionnelle, inexplicable, que Serge et Suzanne vivront, quitte à détruire un couple, une famille mais peut-être pour mieux se reconstruire eux-même ...

Ce postulat de base peut paraître compréhensible mais j'ai eu du mal à croire à ce 1er frôlement débouchant sur toute cette histoire ...

J'avais été déçue de Bakhita (une des rares ...) et je retrouve ici cette déception, une écriture trop légère, des personnages peu approfondis. L'avantage est que la lecture est facile et rapide.
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La quatrième de couverture laissait pressentir de belles vibrations autour d'une rencontre amoureuse qui illuminerait - et raserait - tout sur son passage.
Promesse partiellement tenue. Ce livre n'a pas réussi à me captiver totalement. Je suis restée à quai, sur le trottoir, Rue Lepic, à regarder Serge s'embrouiller dans les non-dits d'un passé trop lourd et Suzanne tenter d'accorder pianos et autre humain désaccordés. Je ne me suis pas laissée saisir par leur relation et ses enjeux, par ces relations familiales trop complexes.
J'avais certainement envie de quelque chose de plus fou, de plus léger, de plus drôle et de plus surprenant.
Dommage.
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Pour faire court: Lucie est mariée à Serge qui aime Suzanne qui est mariée à Antoine. Serge a tout pour être heureux mais il est malheureux...Suzanne a l'air de s'ennuyer ...tout est dit ou presque.

On peut ensuite décortiquer dans tous les sens le contexte, la rencontre, les conséquences et les regrets, ça reste une valse à quatre temps quelque soit le talent de l'écrivain.
Véronique Olmi s'applique, explique, décortique. Sa plume est élégante, j'ai suivi ses pas dans Montmartre à plaisir mais le sujet reste vain et encore une fois, tel le lapin du chapeau, le secret de famille artificiel.

Je me suis donc ennuyée ferme. Vite lu et aussitôt oublié.
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Dans ce roman de Véronique Olmi, il s'agit d'une rencontre entre deux personnes:
Serge, la soixantaine, marié et père de deux jeunes enfants et de Suzanne, la quarantaine, mariée, accordeuse de piano.
Entre eux s'installe une passion charnelle. Puis au fur et à mesure de leurs rencontres, Serge va lui dévoiler son enfance et ses souffrances qu'il a toujours caché à tout le monde, même à sa femme. Car il y a bien un lien entre les relations distantes avec son fils et la culpabilité qu'il porte depuis ses huit ans.
L'enfance laisse des traces indélébiles, nous agissons selon notre vécu. Suzanne s'est trouvée là au moment où Serge avait besoin d'en finir avec son passé, et elle sera la personne qui va l'aider à tourner la page.

Récit très bien écrit, une fine observation des sentiments, des relations humaines et familiales, avec des passages à suspens vers la fin.
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Un passé trouble qui accompagne les dérives au présent d'un homme perdu entre deux amours, un légitime et empesé, l'autre soudain, de nature salvatrice. En voulant protéger l'enfant des frasques familiales, les adultes ne font qu'empirer le psychisme infantile fragilisé qui perdurera à travers son avenir et celui de sa descendance. L'autre femme sera la rédemptrice de ce passé enfin révélé.

Deuxième lecture de Véronique Olmi, lue quasiment d'une traite, la valse des mots entrelaçés de messages sous-jacents rythme cette symphonie littéraire envoûtante.
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J'avais apprécié "le premier amour" pour la belle écriture de Veronique Olmi mais j' avais à l'époque émis des réserves sur sa manière de conduire le récit. Ce second livre que je lis d'elle me laisse encore sur ma faim. Je n'ai pas été embarquée, ni par l'histoire d'amours "désaccordées' ni par les "lourds" secrets du passé. Je me suis un peu ennuyée. J'ai trouvé beaucoup de stéréotypes, de clichés là où j'aurais aimé trouvé des personnages et des situations auxquelles je puisse m'identifier. Bref y croire un peu. Je n'y ai pas cru. Je suis passée à côté. Dommage. Et pourtant le titre est beau, l'écriture est délicate. Mais rien de plus pour moi. Rien qui ne me fasse vibrer.
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Un livre qui m'a parlé. D'abord doucement, en chuchotant au creux de mon oreille...puis plus fort, et encore plus fort, jusqu'à crier, hurler, tonitruer violemment...
Un roman qui brame au fond des bois, qui fait monter les larmes.
C'est délicat et c'est brutal, c'est tendre et c'est cruel, comme ces douleurs à l'âge innocent qui rendent la vie d'adulte tellement épineuse.
Une rencontre entre une accordeuse d'âme et un blessé de l'enfance. Une femme ordinaire qui rend la vraie vie possible en posant des mots, comme des notes de musique, sur ses incompréhensions à lui.
Il y a des livres qu'il est impossible d'oublier, comme ces rencontres improbables qui bouleversent une vie; "Nous étions fait pour être heureux" sera de ceux-la.
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Véronique Olmi, je vous en avais parlé cet été, car j'avais lu Cet été là, son précédent roman, alors édité en poche. le roman m'avait peu convaincu, mais j'ai quand même voulu lire son nouveau roman, si généreusement proposé par son éditeur Albin Michel.

Plus que dans Cet été là, force est de reconnaitre que la plume d'Olmi recèle une vraie élégance, une vraie propension chez l'auteur à saisir les moments des êtres et l'écho qu'ils trouvent dans ce qui leurs environnements et dans les sensations indicibles qui les habitent.

La première partie du roman, qui cible sur cette histoire d'amour et adultérine entre deux êtres un peu abimés par la vie est certes classique, mais elle dégage un vrai charme, du à cette qualité de plume, qui nous fait notamment parfaitement sentir le décor de ce quartier des Abbesses, que j'ai bien connu dans ma jeunesse.

Mais au delà d'une histoire d'amour et d'adultère, c'est le récit d'une confidence qui est en jeu dans Nous étions fait pour être heureux. L'aveu qui doit être fait, l'élection d'un confident, le secret qu'on cherche à savoir mais qu'on ne veut pas entendre, le gouffre qui se créé, la vérité révélée malgré soi… Et c'est là que le bat blesse car la seconde partie, autour du secret d'enfance que porte Serge, jamais révélé à quiconque. m'a moins convaincu.

Cette révélation m'a semblé artificielle, et du coup, on un peu de mal à croire à la relation qui unit Serge et Suzanne. On ne saisit pas vraiment les raisons qui font que Suzanne aime cet homme blessé et égoïste étouffé par sa tristesse, et comme c'est quand même la clé de l'histoire, le plaisir de la lecture en est quelque peu entravé.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je suis un peu déçue... c'est le premier roman que je lisais de Véronique Olmi et je suis restée sur ma fin!

Il y a plein de côtés positifs comme l'histoire qui est originale grâce au dénouement, le style de Véronique Olmi tout en sensibilité et douceur, le récit. Personnellement j'aurais préféré une fin plus percutante.... à vous de me dire ce que vous en avez pensé.

La capacité de l'auteure a croqué les portraits psychologiques de ses personnages m'a impressionnée, son approche sensible et humaine du récit change vraiment, enfin c'est mon sentiment. C'est une façon tout à fait personnelle de raconter cette histoire d'adultère, finalement assez banale, mais rendue unique par la trajectoire des personnages. L'enfance est le terreau de nos vies humaines et Véronique Olmi le raconte avec beaucoup d'humanité et d'indulgence.

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Je sors de la lecture de ce roman de Véronique Olmi avec une impression mitigée. Il ne passe pas grand chose dans ce roman, j'ai ressenti pour ma part beaucoup de solitude dans les personnages, une certaine lourdeur. Serge, le personnage principal masculin, est à mon avis assez égocentrique, il choisit de raconter son passé à une quasi inconnue et de commencer avec elle une histoire d'amour mais sans amour car on se demande s'il est capable d'aimer ou juste de ressasser un passé certes tragique, mais passé il y a de très nombreuses années. Ce roman m'évoque un mot " les limbes", un au delà intermédiaire et flou où l'on ressent en quelque sorte le mal être du personnage principal qui va atteindre, par ricochets, la vie de son entourage et du lecteur. Je reste dubitative...
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Née à Nice en...

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