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Citations sur Traité d'athéologie (81)

Tant que les hommes auront à mourir, une partie d’entre eux ne pourra soutenir cette idée et inventera des subterfuges. On n’assassine pas un subterfuge, on ne le tue pas. Ce serait même plutôt lui qui nous tue : Car Dieu met à mort ce qui lui résiste. En premier lieu la raison, l’intelligence, l’esprit critique. Le reste suit par réaction en chaîne.
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Car tout pouvoir vient de Dieu et procède de lui. Désobéir à l'un de ces hommes, c'est se rebeller contre Dieu. D'où l'éloge de la soumission à l'ordre et à l'autorité. Séduire les puissants, légitimer et justifier le dénuement des miséreux, flatter les gens qui détiennent le glaive, l'Eglise entame un compagnonnage avec l'Etat qui lui permettra depuis son origine d'être toujours aux côtés des tyrans, des dictateurs et des autocrates...
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Enseigner le fait athée supposerait une archéologie du sentiment religieux : la peur, la crainte, l'incapacité à regarder la mort en face, l'impossible conscience de l’incomplétude et de la finitude chez les hommes, le rôle majeur et moteur de l'angoisse existentielle. La religion,cette création de fictions, appellerait un démontage en bonne et due forme de ces placebos ontologiques - comme en philosophie on aborde la question de la sorcellerie, de la folie et des marges pour produite et circonscrire une définition de la raison.
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Il faut promouvoir une laïcité post chrétienne, à savoir athée, militante et radicalement opposée à tout choix de société entre le judéo-christianisme occidental et l’islam qui le combat. Je préfère en appeler aux pensées alternatives : les rieurs, les matérialistes, les radicaux, les cyniques, les hédonistes, les athées, les sensualistes, les voluptueux.
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Qu’on cesse donc d’associer le mal sur la planète et l’athéisme ! L’existence de Dieu, me semble-t-il, a bien plus généré en son nom de batailles, de massacres, de conflits et de guerres dans l’histoire que de paix, de sérénité, d’amour du prochain, de pardon des péchés ou de tolérance…. Les théistes ont fort à faire en termes de contorsions métaphysiques pour justifier le mal sur la planète tout en affirmant l’existence d’un Dieu à qui rien n’échappe !
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Enseigner le fait athée supposerait une archéologie du sentiment religieux : la peur, la crainte, l’incapacité à regarder la mort en face, l’impossible conscience de l’incomplétude et de la finitude chez les hommes, le rôle majeur et moteur de l’angoisse existentielle. La religion, cette création de fictions, appellerait un démontage en bonne et due forme de ces placebos ontologiques, comme en philosophie on aborde la question de la sorcellerie, de la folie et des marges, pour produire et circonscrire une définition de la raison.
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Le chacal hanta ses nuits, longtemps il l’empêcha de dormir plus d'une fois, il le voyait souvent, dans ses rêves, lui interdisant l'accès au Paradis. [20]
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Le dernier dieu disparaîtra avec le dernier des hommes. Et avec lui la crainte, la peur, l'angoisse, ces machines à créer des divinités. La terreur devant le néant, l'incapacité à intégrer la mort comme un processus naturel inévitable, avec lequel il faut composer, devant quoi seule l'intelligence peut produire des effets, mais également le déni, l'absence de sens en dehors de celui qu'on donne, l'absurdité a priori, voilà les faisceaux généalogiques du divin. Dieu mort supposerait le néant apprivoisé. Nous sommes à des années-lumière d'un tel progrès ontologique...
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Détourner la pulsion de mort qui les travaille sur la totalité du monde ne sauve pas le tourmenté et ne change rien à sa misère, mais contamine l'univers. En voulant éviter la négativité, il l'étend autour de lui, puis génère une épidémie mentale.
[...]
L'empire pathologique de la pulsion de mort ne se soigne pas avec un épandage chaotique et magique, mais par un travail philosophique sur soi. Une introspection bien menée obtient le recul des songes et des délires dont se nourrissent les dieux. L'athéisme n'est pas une thérapie mais une santé mentale recouvrée.
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A l’heure où se pose la question de l’enseignement du fait religieux à l’école sous prétexte de fabriquer un lien social, de ressouder une communauté en déshérence …, de générer un nouveau type de contrat social, de retrouver des sources communes monothéistes en l’occurrence… Il me semble qu’ on peut préférer l’enseignement du fait athée.
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