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Michel Onfray
Liste créée par Adenolia le 10/07/2016
87 livres. Thèmes et genres : philosophie , france , contemporain , histoire de l'art , littérature

L'été est l'occasion d'écouter sur France Culture les enseignements gratuits dispensés par Michel Onfray et une quinzaine de ses amis, à l’université populaire de Caen. C'est tout au long de l'année, depuis 2002. « Contre-histoire de la philosophie », est diffusé - podcastable et réécoutable - sur France Culture, en juillet et en août http://www.franceculture.fr/emissions/contre-histoire-de-la-philosophie-la-resistance-au-nihilisme-multidiffusion# .

Ses livres par ordre de parution et /ou par collections.

Site officiel: https://michelonfray.com



1. Le Ventre des philosophes. Critique de la raison diététique
Michel Onfray
3.72★ (170)

1989 - Quand les philosophes pensent, ils oublient, le plus souvent, de penser à leur corps et surtout à ce qu'ils y accumulent lorsqu'ils mangent. Pourtant, entre la pensée et la panse, il existe un réseau complexe d'affinités et d'aveux que la réflexion aurait tort de négliger : Diogène aurait-il été cet adversaire de la civilisation et de ses usages sans son goût pour le poulpe cru ? Le Rousseau du Contrat social aurait-il fait l'apologie de la frugalité si ses menus ordinaires ne s'étaient composés que de laitages ? Sartre lui-même, dont les cauchemars sont emplis de crabes, n'a-t-il pas, sa vie durant, payé - dans l'ordre de la théorie - son aversion pour les crustacés ? Dans cet essai résolument nietzschéen, Michel Onfray a donc choisi de redonner une dignité philosophique au cabillaud, au potage à l'orge, au vin, à l'andouillette, au café aromatisé ou à l'eau de Cologne qui sont - de Fourier à Marinetti, et de Kant aux existentialistes - les chemins improbables du gai savoir. Critique de la raison diététique ? Ebauche d'une "diététhique" ? Il s'agira d'abord, dans ce livre, de surprendre l'instant, et l'aliment, à partir duquel le corps rattrape l'esprit et lui dicte sa loi.
2. Cynismes
Michel Onfray
3.81★ (252)

1990 - Portrait du philosophe en chien Les Cyniques ? C?étaient, au IVe siècle avant l?ère chrétienne, des individus qui se réclamaient du chien, portaient barbe, besace et bâton, copulaient en public, faisaient du poisson masturbateur un modèle éthique et pratiquaient le jeu de mots en guise de méthodologie : là où d?aucuns font référence aux idées et aux théories absconses, ils opposaient le geste, l?humour et l?ironie. Leurs noms : Antisthène, Diogène, Cratès ou Hipparchia. Si Michel Onfray a choisi de les ressusciter ici, c?est parce que notre époque aurait beaucoup à apprendre d?eux : pour mieux mettre en péril les fondements de toute civilisation, ils invitent au cannibalisme, à l?omophagie, à l?inceste et au refus de toute sépulture. Leur matérialisme se double d?un souci hédoniste qui propose un accès aristocratique à la jouissance. En même temps, ils professent un athéisme radical doublé d?une impiété subversive et d?une pratique politique libertaire. Evincés des manuels, desservis dans le langage par une étrange perversion du mot qui les caractérise, les Cyniques retrouvent ici droit de cité. Et, paradoxalement, en restaurant l?actualité du cynisme philosophique, on proposera, dans cet ouvrage, une urgente pharmacopée au cynisme vulgaire.
3. L'art de jouir
Michel Onfray
4.03★ (136)

1991 - Par tradition, on n?aime pas le corps dans l?histoire de la philosophie. Cette méfiance immémoriale semble, de surcroît, privilégier deux appendices qui disent la parenté de l?homme et de l?animal : le nez et le phallus. Afin de conjurer cette animalité, l?Occident a inventé des corps purs et séraphiques mis en forme par des machines à faire des anges : de la castration au mariage bourgeois en passant par toutes les techniques de l?idéal ascétique. Or, pour Michel Onfray, cet état de fait ne saurait durer. Les philosophes doivent souvent leurs intuitions essentielles à des crises qui mettent en jeu la machine corporelle, puissamment ébranlée avant qu?elle ne recouvre l?équilibre en produisant du système. Ce livre se propose d?extorquer aux penseurs quelques aveux drolatiques ou décisifs afin que l?histoire de la philosophie cesse enfin de n?être qu?une histoire de l?esprit. Dans le même temps, il s?agira ici, par-delà la lignée morale qui va de Platon à nos modernes contempteurs du corps, de réhabiliter une pensée hédoniste dont l?époque a plus que jamais besoin : des cyrénaïques aux enragés de Mai 68 en passant par les gnostiques licencieux, les Frères du Libre-Esprit, les libertins érudits et quelques autres dont La Mettrie, qui écrivit aussi en son temps un Art de jouir, Sade ou Fourier. Ce livre esquisse donc une sagesse où le plaisir aura sa part, autant que la désillusion et le sens de la mort. Il voudrait définir à sa façon, loin des dogmes et des bréviaires, une morale enjouée et tragique ? celle-là même dont notre avenir a le plus grand besoin.
4. La sculpture de soi
Michel Onfray
3.77★ (148)

1993 - La morale esthétique. Les vertus du renoncement ont fait leur temps : on leur doit l?intraitable mélancolie dans laquelle notre époque se satisfait. J?aspire à moins de complaisance à l?endroit des ténèbres et de la mortification. Une morale esthétique nous requiert pour une vie transfigurée par la sculpture de soi : elle suppose la vitalité débordante, la restauration de la virtù renaissante contre la vertu chrétienne, le talent pour l?héroïsme que permet l?individualité forte, le consentement à l?abondance, la capacité à la magnificence. Dans une perspective hédoniste, cette éthique donne toute leur puissance à la politesse, l?élégance, la parole donnée, l?amitié et les affinités électives. C?est à ce prix qu?une morale jubilatoire et résolument contemporaine sera possible.
5. L'oeil nomade: La peinture de Jacques Pasquier
Michel Onfray
4.50★ (6)

1993 -La peinture de Jacques Pasquier
6. Ars Moriendi
Michel Onfray
3.86★ (18)

1995 - Cent petits tableaux sur les avantages et les inconvénients de la mort.
7. Métaphysique des ruines
Michel Onfray
3.70★ (22)

1995 - La peinture de Monsu Desiderio
8. La raison gourmande
Michel Onfray
3.76★ (100)

1995 - Le goût et l?olfaction sont les plus décriés des cinq sens car ils montrent à l?envi combien l?homme qui pense et médite est doublé d?un animal qui renifle et goûte. D?où le discrédit jeté sur toutes les activités esthétiques qui en appellent aux saveurs et aux odeurs, donc aux arts de la cuisine et des alcools. Ce livre propose de conférer la dignité philosophique qui leur manque aux domaines de la table et de répondre positivement à la question de Nietzsche : y a-t-il une philosophie de la nutrition ? Pour ce faire, la Raison gourmande invite à un trajet en terres hédonistes et à des pérégrinations au cours desquelles on verra Leibniz expliquer la théorie des bulles à Dom Pérignon, Grimod de la Reynière inventer la critique gastronomique à partir de la scène théâtrale, Noé servir de prétexte jubilatoire à l?ivreté Brillat-Savarin accéder au rang de philosophe grâce à une truffe et à un utérus, Carême réaliser son désir d?être architecte en devenant cuisinier, l?art conceptuel expliquer la Nouvelle Cuisine. De même, sur des terres exotiques, on découvrira l?odyssée du thé, du café et du chocolat, le tout mis en perspective avec l?invention de religions excitantes dans lesquelles l?ange accède à un nouveau statut. Ou bien, on traquera, en prenant des leçons dans l?histoire de l?art de la période moderne à nos jours, ici les oeuvres des cuisiniers-artistes, là celles des artistes-cuisiniers. L?ensemble du livre est placé sous les auspices de l?ange hédoniste, étrange personnage conceptuel dont le propos invite tout un chacun à se réconcilier avec l?ensemble de ses sens et la totalité de sa chair. Une existence hédoniste est à ce prix.
9. Les formes du temps : Théorie du sauternes
Michel Onfray
3.50★ (17)

1996 - Théorie du sauternes
10. Politique du rebelle
Michel Onfray
3.70★ (271)

1997 - Traité de résistance et d?insoumission. Poursuivant l?exploration de sa philosophie hédoniste, Michel Onfray en aborde, avec ce nouveau livre, le versant politique. Voici donc, magnifiée, la figure du rebelle dont le génie colérique porte, à travers l?histoire, l?irrépressible désir de révolution. Une mystique de gauche ? A coup sûr. Avec ses arrière-mondes anarchistes. Avec sa volonté si actuelle de réenchanter un monde soumis à l?économisme. Avec son idéal de plaisir opposé à cet idéal ascétique que la droite n?en finit pas de célébrer. Reprenant l?histoire là où elle a manifesté pour la dernière fois ce génie singulier, Michel Onfray propose un achèvement de mai 68 qu?il reconsidère à la lumière d?une fin de siècle convaincue de la mort des idéologies collectives. Dans cet éloge du gaz lacrymogène, on découvrira des occasions de redonner à la force un statut en poli- tique sous les formes de la désobéissance, de la résistance, de l?insoumission, de l?insurrection. Cette Politique du rebelle est, assurément, le livre le plus radical, le plus violent de l?auteur de la Sculpture de soi.
11. A côté du désir d'éternité : Fragments d'Egypte
Michel Onfray
4.00★ (10)

1998 - Les philosophes, comme les poètes, les artistes, les scientifiques occidentaux,ont de tout temps été attirés par l’Egypte. Le voyage de Michel Onfray, effectué en 1997 en compagnie du photographe Alain Szczuczynski, s’il s’inscrit dans une longue tradition, procède avant tout d’une volonté de confronter ce que notre culture nous a légué de discours, d’imagerie, de mythe, à un regard qui se veut dépouillé de toute certitude. Il y a d’abord une véritable avidité de voir et de sentir. La réalité s’appréhende d’emblée avec le corps : les odeurs, la lumière, la chaleur, une autre perception du temps, « une pure durée voluptueuse ». Le spectacle de la rue, où se télescopent les signes de la modernité et les vestiges d’une civilisation plurimillénaire, donne lieu à des descriptions d’un réalisme critique, suivies par une longue méditation sur les origines de la pensée occidentale et du monothéisme chrétien. Mais le voyage en Egypte, en même temps qu’un retour aux sources du monde, se révèle aussi une quête de soi : pour Michel Onfray, il s’achève dans le silence d’un désert brûlant, paysage métaphorique s’il en est un.
12. Prêter - un livre - n'est pas voler - l'auteur
Baptiste-Marrey
4.33★ (9)

2000 - Par Michel Onfray, Baptiste Marrey, Jean-Marie Laclavetine, Daniel Pennac et François Bon.
13. Théorie du corps amoureux : Pour une érotique solaire
Michel Onfray
3.35★ (236)

2000 - Pour en finir avec la monogamie, la fidélité, la procréation, la famille, le mariage et la cohabitation associés, Michel Onfray redéfinit le désir comme excès, le plaisir comme dépense, et invite à une théorie du contrat appuyée sur la seule volonté de deux libertés célibataires. Contre le modèle chrétien qui préside toujours à la définition de la relation entre les sexes, il propose une relecture des philosophes matérialistes et sensualistes de l?antiquité gréco-romaine. Michel Onfray oppose l?idéal ascétique pythagoricien, juif, platonicien et chrétien ?qui suppose la misogynie, la haine du désir et des plaisirs, la condamnation de la chair, le mépris du corps, le pouvoir absolu du mâle ? à l?idéal hédoniste cyrénaïque, cynique, épicurien qui invente la liberté amoureuse, la chair sans culpabilité, le célibat joyeux et l?égalité libertine des hommes et des femmes. Contre la vie mutilée, ce livre invite à une érotique solaire entièrement indexée sur ses pulsions de vie et refuse radicalement les pulsions de mort. Il propose de répondre à la question : comment rester libre dans la relation amoureuse ? et, pour ce faire, invite à déchristianiser l?éthique, à réaliser un féminisme libertin, à promouvoir un éros léger, ludique et à formule une physiologie des passions qui permette un art de rester soi dans le rapport à autrui.
14. Antimanuel de philosophie
Michel Onfray
3.74★ (968)

2001 - On peut philosopher en charentaises, tranquille, sans mettre en jeu le monde comme il va ; on peut aussi user de la philosophie comme de la dynamite ? en nietzschéen. C?est ce que propose Michel Onfray dans cet Antimanuel qui interroge philosophiquement le monde réel à partir de questions très contemporaines : l?esclavage généré par les sociétés libérales, les nouvelles limites de la liberté dessinées par le Net, la possible production génétique de monstres, la haine généralisée pour l?art contemporain, la passion du mensonge chez les politiciens, etc. Les lieux communs de l?époque, les tabous issus des religions monothéistes, les réflexes politiques conservateurs, les hypocrisies mondaines, les valeurs utiles aux mensonges sociaux s?en trouvent mis à mal avec humour et ironie ? valeurs défendues par les philosophes cyniques de l?antiquité grecque. On retrouvera dans ces pages des masturbateurs, des babouins, des fumeurs de haschisch, des cannibales, des sportifs, des policiers, des surveillants généraux, d?anciens nazis, des présidents de la république et toute une faune baroque attablée autour d?un banquet philosophique que n?aurait pas renié Socrate. Ce livre transfigure les contraintes du programme scolaire des élèves de terminale de Michel Onfray en une série de leçons socratiques et alternatives dans lesquelles la jubilation n?empêche pas la pensée ? puisqu?au contraire elle la rend possible.
15. Physiologie de Georges Palante
Michel Onfray
3.62★ (41)

2002 - Réédition augmentée d?une préface en 2002. Loin des poncifs sur le nietzschéen de droite blond et brutal aux yeux bleus, Georges Palante (1862-1925) incarna la possibilité d?un nietzschéisme de gauche. Souffrant d?une malformation congénitale qui le transformait en monstre aux allures simiesques, ce philosophe méconnu consacra en effet tout son talent à échouer : avec ses élèves au lycée ; dans la ville de province bretonne (Saint-Brieuc) où il enseigna la philosophie ; avec les femmes, avec les institutions ? dont l?université -, avec ses proches, il se transforma avec brio en bourreau de lui-même -, puis se suicida en se tirant une balle dans la tête face à un miroir? Alcoolique, handicapé, joueur de poker, corrigeant ses copies de bac dans un bordel, vivant avec une illettrée, ancienne fille à matelots, chasseur myope ratant son gibier, modèle du roman de Louis Guilloux Le sang noir, choisissant pour directeurs de thèse ceux qu?il pourfendait dans son travail universitaire, il proposa la première formule du nietzschéisme de gauche en France, inaugurant ainsi un courant vivace de Caillois à Bataille, pour la deuxième génération, de Foucault à Deleuze pour la troisième ? en attendant la quatrième.
16. L'Invention du plaisir : Fragments cyrénaïques
Michel Onfray
3.84★ (47)

2002 - Dans le domaine des idées, les Grecs ont tout inventé. Parmi leurs inventions oubliées, il existe un courant hédoniste (il pose la réalisation du plaisir comme objectif essentiel à la sagesse) qu?on appelle cyrénaïque pour la raison qu?il se développe à Cyrène, en Cyrénaïque, dans une colonie grecque d?Afrique du Nord (aujourd?hui la Libye). Les philosophes cyrénaïques se rassemblent autour d?Aristippe de Cyrène (un contemporain très critique de Platon, Ve-IVe siècle av. J.-C.), un homme fantasque qui n?hésite pas à s?habiller en femme et à recourir aux plaisanteries pour mieux amener son public à penser et à philosopher. On l?a beaucoup critiqué, mais il a permis à certains philosophes d?élaborer leur propre doctrine, puis il a été discrédité par l?ensemble des philosophes officiels des origines à nos jours? L?Invention du plaisir propose la première édition en langue française (avec traductions inédites) de textes et fragments qui subsistent et nous font découvrir les théories de ces philosophes sur l?argent, l?amour, le pouvoir, le rapport à autrui, à soi, aux dieux, aux femmes, etc. Une longue préface de Michel Onfray permet de situer ces penseurs et leurs thèses dans le contexte philosophique, historique et idéologique de l?époque. L?ouvrage ressuscite véritablement un continent englouti de la philosophie grecque.
17. Célébration du génie colérique
Michel Onfray
3.83★ (27)

2002 - Tombeau de Pierre Bourdieu.Rares sont les penseurs qui s?installent aux côtés des victimes du système libéral. La plupart en vantent les mérites, y collaborent, passent sous silence le prix exorbitant des vies et des énergies qu?il confisque pour exister. Le plus grand nombre n?a aucun intérêt à se soucier de la plèbe, car s?occuper des inutiles et prendre leur parti n?offre aucun bénéfice pour la carrière et l?accès aux paradis de la société qui récompensent les serviteurs les plus zélés ? en fait, les meilleurs domestiques. Contre l?engeance des intellectuels, sociologues, philosophes, au service du système qui les appointe, qui se répandent en propos confits pour détourner la brutalité du réel (dans leurs livres, leurs tribunes, les pages des journaux où ils rendent compte des ouvrages qui défendent leurs options, leurs rubriques à la télévision ou à la radio), un courant critique s?oppose, refuse, résiste à la religion libérale. Dans ce lignage, Sartre ouvre la marche, Foucault et Deleuze portent haut et clair l?oriflamme de la colère, Derrida reste seul en piste. Bourdieu était des leurs.
18. Esthétique du pôle Nord
Michel Onfray
3.78★ (105)

2002 - Stèles hyperboréennes Dans le champ où, enfant, il plantait des pommes de terre avec son père peu bavard, Michel Onfray lui demanda où il se rendrait si, d?aventure, il devait élire une destination idéale et s?entendit répondre : « Au pôle Nord. » trente-cinq ans plus tard, le fils devenu philosophe réalise le rêve de ce père et part avec lui au-delà du cercle polaire, pour fêter ses 80 ans? Ce livre, qui propose un voyage philosophique sous les auspices d?un genre d?ethnologie hédoniste, raconte le goût du phoque cru et de la baleine pourrie ; les frissons devant l?ours blanc et l?émotion face aux icebergs ; il dit aussi les silences d?un vieil homme qui, sans les mots, communique avec un chaman inuit dont les larmes sidèrent ceux qui l?entendent raconter la destruction de sa civilisation ; il rapporte également le souffle des baleines entraperçues et la minéralité, puis le froid, générant une conception du monde toujours vivace, malgré le colonialisme nord-américain. Il permet enfin une méditation sur les formes du temps, et rapporte ce que le fils peut dire au père, au-delà des mots, voire apprendre de lui sans le verbe, sinon dans la défiance même des mots?
19. Splendeur de la catastrophe : La Peinture de Vladimir Velickovic
Michel Onfray
4.40★ (11)

2002 - Vladimir Vélickovic pratique une peinture philosophique : il peint le réel sans concession, tel qu?il est, sans fioritures, loin de la décoration, dans le désir le plus cynique de le représenter tel qu?en lui-même. L?éternité ne l?atteint pas.
20. Archéologie du présent : Manifeste pour une esthétique cynique
Michel Onfray
3.38★ (15)

2003 - Avec Marcel Duchamp le Beau est mort ? comme Dieu dont il était l?un des noms. Après ce décès, l?Art est devenu polymorphe. Pour le meilleur et pour le pire. Afin d?éviter l?enfermement dans la question fautive de notre époque ? pour ou contre l?art contemporain ? ? Michel Onfray propose un examen critique des productions d?aujourdhui à l?issue duquel il récuse ce qui relève du nihilisme de notre époque puis célèbre ce qui permet de le dépasser. D?où une cartographie de ce nihilisme que caractérisent la haine du réel, la substitution de la recherche à la trouvaille, l?égotisme autiste, la fétichisation de la marchandise, la religion de l?objet trivial, le goût du kitsch et la passion thanatophilique. Afin de dépasser ce tropisme pour les passions mauvaises, Michel Onfray propose une esthétique cynique, au sens de Diogène. Elle suppose, en remède : un retour à l?immanence, la déchristianisation de la chair, l?usage d?une méthode ironique, la promotion d?un corps faustien, une volonté de communiquer, la restauration de la valeur intellectuelle critique et la promotion d?un percept sublime. D?où cette archéologie du présent.
21. Féeries anatomiques
Michel Onfray
3.83★ (48)

2003 - Depuis que Michel Onfray a entrepris de bâtir son système philosophique matérialiste et hédoniste, il a rencontré, en chemin, l?esthétique (La sculpture de soi), la politique (Politique du rebelle), la morale (L?art de jouir) ? et il se devait, pour parfaire l?édifice, d?en découdre avec cette démiurgie des temps modernes qu?est la biologie. Ce nouvel essai y est consacré. Et il résume l?ensemble de son oeuvre puisque, dans la biologie, se croisent la matière, le plaisir, la mort, la technique et le néant. Clonage, reproduction médicalement assistée, bébés-éprouvettes, eugénisme, manipulations génétiques, sont, chaque jour, à la une de nos débats. C?est en hédoniste, en matérialiste épicurien, que Michel Onfray promène son regard, sa science, sur l?embryon ou le génome. C?est en « vitaliste » déterminé, en champion d?une « poétique du vivant », qu?il fait l?éloge de l?artifice contre la nature, de la liberté contre la théologie, de l?immanence contre la transcendance. Cette thèse ? qui prend à revers toutes les recommandations des « comités d?éthique » ? fera débat et scandale. De « l?arrêt Perruche » (sur les droits du foetus) à la défense et illustration d?une « écologie technophile » (OGM, etc?), ces Féeries anatomiques renouvellent de façon radicale les polémiques habituelles sur le destin de nos pulsions faustiennes.
22. Les Icônes païennes : Variations sur Ernest Pignon-Ernest
Michel Onfray
4.38★ (10)

2003 - Ernest Pignon-Ernest dessine des corps : des poètes de génie – Rimbaud, Nerval, Pasolini – , mais aussi des anonymes – des immigrés expulsés, des sud-africains décimés par le sida, des femmes contraintes à l’avortement, des accidentés du travail – ou encore des citations de la peinture classique – Caravage, Rubens, Michel-Ange… Du dessin il passe aux sérigraphies collées dans des lieux chargés de sens et de mémoire. Parfois, ces endroits sont photographiés, de temps en temps ces clichés arrivent dans une galerie, un lieu d’exposition, toujours ils racontent ce qui advient à l’homme : la souffrance, la misère, le désir, la solitude, la maladie, la mort. Eloge des idées du peintre.
23. La communauté philosophique : Manifeste pour l'Université populaire
Michel Onfray
3.10★ (14)

2004 - La philosophie subit un certain nombre de misères : l?institutionnalisation scolaire, la confiscation universitaire, le triomphe d?une historiographie idéaliste, la manie ésotérique, la reproduction du milieu sur le mode incestueux, les avachissements mondains, la soumission éditoriale au marché. A rebours de cet états des lieux, et pour retrouver la voie de la philosophie antique où pratiquer la discipline suppose une conversion existentielle, puis une pratique ad hoc, Michel Onfray propose une communauté philosophique. Pour ce faire, il a créé une Université populaire à Caen, lieu de ce laboratoire de philosophie vivante. Ce livre est le manifeste de cette expérience.
24. Epiphanies de la séparation : La peinture de Gilles Aillaud
Michel Onfray
3.50★ (6)

2004 - Tout artiste digne de ce nom tourne la plupart du temps autour d’une seule idée. Sa vie entière, il effectue des variations sur cet unique thème. Gilles Aillaud peint depuis un demi-siècle des animaux dans l’architecture carcérale des zoos, mais aussi dans leur milieu naturel africain, ou encore des paysages sans animaux dans lesquels des orages, des pluies, des marées constituent autant d’épiphanies de son sujet. Sur le principe philosophique de la phénoménologie, il le traque partout : il s’agit de la séparation.
25. Traité d'athéologie
Michel Onfray
3.69★ (1988)

2005 - « Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l?intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d?un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l?obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l?au-delà, l?ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l?épouse et la mère, l?âme et l?esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré? » En philosophie, il y eut jadis une époque » Mort de Dieu « . La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D?où l?urgence, selon lui, d?un athéisme argumenté, construit, solide et militant.
26. Oxymoriques : Les photographies de Bettina Rheims
Michel Onfray
3.75★ (5)

2005 - Michel Onfray analyse la nature des photographies de Bettina Rheims. Il développe la thèse d'un travail qui, plus que scandaleux ou sulfureux, expose des troubles et introduit de nouveaux modèles de représentation.
27. La sagesse tragique - Du bon usage de Nietzsche
Michel Onfray
3.64★ (152)

2006 - Un siècle après la mort de Nietzsche, notre époque n?a toujours pas examiné en quoi sa philosophie était porteuse d?immenses révolutions. Entre lui et nous, en effet, s?intercalent plusieurs types de parasites : une s?ur ? qui dénatura son héritage ; deux guerres et des idéologies ? qui brandirent son nom pour servir des causes qu?il aurait, à coup sûr, récusées ; et, plus gravement, une impressionnante série de lectures de mauvaise foi et d?interprètes mal intentionnés? Tout ceci contribue à produire de Nietzsche une image fausse, floue, dangereuse ? qu?il était urgent, à tous égards, de rectifier. C?est à cette tâche que s?emploie Michel Onfray dans cet ouvrage inédit. Pour l?auteur hédoniste du « traité d?athéologie » ? qui a toujours revendiqué ce que sa réflexion devait au « Gai savoir » ? il s?agit là, d?un formidable exposé du nietzschéisme originel et d?une émouvante « reconnaissance de dette » à l?endroit d?un philosophe majeur. D?où cette « introduction à Nietzsche » dont le ton se veut, à la fois, pédagogique et empreint de gratitude.
28. Suite à La Communauté philosophique : Le Génie du lieu
Michel Onfray
3.00★ (5)

2006 - Après avoir proposé un agencement conceptuel sous la forme d?un genre de Jardin d?Epicure destiné à conjurer le nihilisme des temps postmodernes, l?auteur propose à travers cet ouvrage de donner une consistance matérielle à l?Université populaire de Caen et de poser les bases d?un nouvel objet philosophique et architectural avec l?aide de l?architecte P. Bouchain.
29. La théorie du voyage : Poétique de la géographie
Michel Onfray
3.52★ (242)

2006 - Au commencement, bien avant tout geste, toute initiative et toute volonté délibérée de voyager, le corps travaille, à la manière des métaux sous la morsure du soleil. Dans l’évidence des éléments, il bouge, se dilate, se tend, se détend et modifie ses volumes. Toute généalogie se perd dans les eaux tièdes d’un liquide amniotique, ce bain stellaire primitif où scintillent les étoiles avec lesquelles, plus tard, se fabriquent des cartes du ciel, puis des topographies lumineuses où se pointe et repère l’étoile du berger — que mon père le premier m’apprit — parmi les constellations diverses. Le désir de voyage prend confusément sa source dans cette eau lustrale, tiède, il se nourrit bizarrement de cette nappe métaphysique et de cette ontologie germinative. On ne devient nomade impénitent qu’instruit dans sa chair aux heures du ventre maternel arrondi comme un globe, une mappemonde. Le reste développe un parchemin déjà écrit. Plus tard, beaucoup plus tard, chacun se découvre étrangement nomade ou sédentaire, amateur de flux, de transports, de déplacements, ou passionné de statisme, d’immobilisme et de racines. Sans le savoir, certains obéissent à des tropismes impérieux, subissent les champs magnétiques hyperboréens ou septentrionaux, tombent côté levant, basculent versant ponant, se savent mortels, certes, mais s’expérimentent comme des fragments d’éternité destinés à se mouvoir sur une planète finie — ceux-là vivent de manière semblable l’énergie qui les travaille et celle qui anime le reste du monde ; tout aussi aveuglément, d’aucuns éprouvent le désir d’enracinement, ils connaissent les plaisirs du local et la méfiance à l’endroit du global. Les premiers aiment la route, longue et interminable, sinueuse et zigzagante, les seconds jouissent du terrier, sombre et profond, humide et mystérieux. Ces deux principes existent moins à l’état pur, à la manière d’archétypes, qu’en composantes indiscernables dans le détail de chaque individualité.
30. La puissance d'exister : Manifeste hédoniste
Michel Onfray
3.77★ (329)

2006 - Le cap des trente livres passé, j?éprouve le besoin de faire le point sur la question de l?hédonisme. Si je devais le réduire à une interrogation, ce serait évidemment celle de Spinoza : « que peut le corps ? « . A quoi il me faut ajouter : en quoi est-il devenu l?objet philosophique de prédilection ? Puis, questions en cascade : comment penser en artiste ? De quelle manière installer l?éthique sur le terrain esthétique ? Quelle place laisser à Dionysos dans une civilisation totalement soumise à Apollon ? Quelle est la nature de la relation entre hédonisme et anarchisme ? Selon quelles modalités une philosophie est-elle praticable ? Que peut espérer le corps des biotechnologies post-modernes ? Quelles relations entretiennent biographie et écriture en philosophie ? Selon quels principes sont fabriquées les mythologies philosophiques ? Comment déchristianiser l?épistémè occidentale ? De nouvelles communautés sont-elles possibles ? Répondre à ces interrogations appelle une série de développements constitutifs d?une pensée existentielle radicale. D?où la subjectivité artiste, l?éthique immanente, l?esthétique cynique, la politique libertaire, le nietzschéisme de gauche, le matérialisme sensualiste, l?utilitarisme jubilatoire, l?érotique solaire, la bioéthique prométhéenne, le corps faustien, le hapax existentiel, la vie philosophique, l?historiographie alternative, l?athéologie post-chrétienne, les contrats hédonistes, autant d?occasions de réenchanter nos temps mélancoliques avec la proposition d?une pensée à vivre.
31. La Pensée de midi : Archéologie d'une gauche libertaire
Michel Onfray
2.75★ (15)

2007 - La gauche est en capilotade et sa refondation est d?actualité. Certains veulent l?appuyer sur le centre, d?autres sur la gauche antilibérale. Or, cette dernière semble ne pas vouloir devenir adulte tant qu?elle refuse un réel jeu dialectique entre son éthique de conviction et son éthique de responsabilité. Il faudrait donc une gauche aussi amoureuse de la liberté que la gauche libérale et aussi radicale que l?extrême gauche. Cette formule n?est pas une chimère, car elle a bel et bien existé : il s?agit de la gauche libertaire Au XXe siècle, elle repose, pour partie, sur le triangle Georges Palante, Jean Grenier et Albert Camus. L?auteur de L?Homme révolté, antitotalitaire et libertaire, a fourni une pensée qui se proposait d?examiner ce chantier que sa mort, malheureusement, aura laissé ouvert. Notre Pensée de midi est un hommage à ces trois hérauts libertaires, en même temps qu?une invitation à s?inscrire dans ce sillage.
32. Fixer des vertiges : Les photographies de Willy Ronis
Michel Onfray
4.00★ (6)

2007 - Willy Ronis est devenu photographe par accident, à la mort de son père dont c’était la profession. Loin de l’échoppe paternelle où les clichés servent d’abord aux familles, Willy Ronis photographie son siècle à la manière d’un Michelet de la chambre noire : du Front populaire au Paris bétonné des années soixante-dix, en passant par la lumière de la Provence, la poésie de Paris, les gens de peu des campagnes, les travailleurs des usines, les loisirs sur les bords de la Marne, les fêtes populaires, sur le fond, le photographe rapporte la geste populaire. Sur la forme, son travail rappelle très souvent la grande peinture classique et nombre de ses clichés sont construits comme des toiles de maîtres. Quand on le lui fait remarquer, il acquiesce et confirme : « Je suis un enfant des musées. » La construction de son regard procède en effet de visites au Louvre en compagnie de sa mère. Quand Willy Ronis déclenche son obturateur, son imaginaire imprégné des vertiges de peintres fait ainsi doublement oeuvre d’art.
33. Le Chiffre de la peinture : L'oeuvre de Valerio Adami
Michel Onfray
3.50★ (4)

2008 - Ce parcours initiatique, sous forme de discours, de la méthode du peintre V. Adami permet d’élaborer une histoire de la philosophie de l’artiste à partir de ses portraits : Esope, Nietzsche, Freud, Derrida ou Quignard.
34. L'Innocence du devenir : La vie de Frédéric Nietzsche
Michel Onfray
4.00★ (14)

2008 - Une vie de Nietzsche. Je souscris au jeu de mots de Marcel Duchamp qui diagnostique l?état de santé du cinéma avec cette belle jonglerie anagrammatique : Anemic cinema? Égotisme de réalisateurs fêlés, narcissisme d?une époque veule, messe d?une nouvelle religion commerciale, divertissement bas de gamme, trivialité généralisée, on n?en finirait pas de lister les symptômes de ce qui avilit cet art majeur. Un diagnostic semblable pourrait être posé sur la philosophie et sa pitoyable santé entre l?inceste universitaire abscons et la prostitution journalistique de coups éditoriaux. Une piste, parmi d?autres, permettrait d?envisager une double thérapie : la biographie philosophique filmée. On y montrerait une vie philosophique à l?oeuvre, autrement dit, le contraire d?un discours de professeur ou d?un barbouillage de normalien. À cette aune, les imposteurs et les escrocs tombent vite le masque. Voici la proposition d?un scénario pour un film qui montrerait, entre autres exemples, combien la vie de Nietzsche témoigne d?une pensée vécue.
35. Le Songe d Eichmann
Michel Onfray
3.50★ (12)

2008 - Hannah Arendt rapporte qu?Eichmann a dit lors de son procès qu?il était un lecteur attentif de Kant. Elle affirme cependant qu?il n?en avait rien compris. M. Onfray montre que, au contraire, les grandes thèses de Kant constituent une pensée paradoxalement compatible avec la mécanique du IIIe Reich. Il propose un texte théorique et une pièce de théâtre qui met en scène Kant, Eichmann et Nietzsche.
36. La vitesse des simulacres : Les sculptures de Pollès
Michel Onfray
3.50★ (6)

2008 - A l’occasion d’une exposition de D. Pollès à Argentan en novembre 2008, ce texte souligne l’esthétique des sculptures de l’artiste, insistant sur l’aspect traditionnel des formes et des forces de la matière.
37. Le Souci des plaisirs : Construction d'une érotique solaire
Michel Onfray
3.58★ (168)

2008 - Vingt siècles de christianisme ont fabriqué un corps déplorable et une sexualité catastrophique. A partir de la fable d?un Fils de Dieu incarné en Fils de l?Homme, un mythe nommé Jésus a servi de premier modèle à l?imitation : un corps qui ne boit pas, ne mange pas, ne rit pas, n?a pas de sexualité ? autrement dit, un anticorps. La névrose de Paul de Tarse, impuissant sexuel qui souhaite élargir son destin funeste à l?humanité tout entière, débouche sur la proposition d?un second modèle à imiter : celui du corps du Christ, à savoir un cadavre. Sur le principe de cette double imitation, un anticorps angélique auquel on parvient en faisant mourir son corps au monde, les Pères de l?Eglise, dont Saint Augustin, développent une théologie de l?éros chrétien : un nihilisme de la chair. Le modèle de jouissance devient le martyr qui jouit de souffrir et de mourir pour gagner son paradis. Une seconde théologie de l?éros chrétien passe par Sade et Bataille, deux défenseurs de l?éros nocturne chrétien : identité de la souffrance et de la jouissance, mépris des femmes, haine de la chair, dégoût des corps, volupté dans la mort? L?antidote à ce nihilisme de la chair se trouve dans le Kâma-sûtra, un antidote violent à La Cité de Dieu d?Augustin. Sous le soleil de l?Inde, l?érotisme solaire suppose une spiritualité amoureuse de la vie, l?égalité entre les hommes et les femmes, les techniques du corps amoureux, la construction d?un corps complice avec la nature, la promotion de belles individualités, masculines et féminines, afin de construire un corps radieux pour une existence jubilatoire. Le Souci des plaisirs raconte l?obscurcissement chrétien de la chair, et propose une philosophie des Lumières sensuelles.
38. Les Bûchers de Bénarès : Cosmos, Eros et Thanatos
Michel Onfray
3.71★ (17)

2008 - La philosophie occidentale gagne à se frotter aux pensées alternatives, et notamment à celle de l?Inde. Michel Onfray propose une méditation sur ce continent généalogique de l?Occident sous le triple signe du Cosmos, d?Éros et de Thanatos. Cosmos par la lecture du temps sur le mode de l?éternel retour ; Éros parce que le Kâma Sûtra (ce livre contemporain de La Cité de Dieu de saint Augustin) propose une alternative à l?anti-Éros chrétien ; Thanatos parce que les bûchers de Bénarès, sur les rives du Gange, offrent une occasion de méditation utile pour penser notre Occident postmoderne. L?ensemble se présente comme une méditation philosophique induite par deux voyages en Inde.
39. L'Apiculteur et les Indiens : La peinture de Gérard Garouste
Michel Onfray
5.00★ (10)

2009 - La peinture de Gérard Garouste. Fils de son siècle, Gérard Garouste admire Duchamp, mais n’oublie pas que le grand ancien a cent ans. Il investit la peinture comme moyen de questionner l’énigme du monde et offre des pièces uniques (nimbées de l’aura chère à Walter Benjamin) qui résistent à la tyrannie des images reproductibles. Fils d’un père ayant fait fortune dans la spoliation des biens juifs, Gérard Garouste est un genre de marrane inversé : il ne s’est pas converti au judaïsme, mais manifeste au grand jour les signes d’une appartenance à cette culture généalogique. Il donne lui-même les clés biographiques de la lecture de son œuvre qui, sinon, semble onirique. Fils de l’herméneutique du XXe siècle, il étudie l’hébreu et demande à sa peinture qu’elle fournisse le journal de bord de son ascèse spirituelle et mentale. Soucieux de questionner l’identité, l’origine, la traduction comme trahison, il s’insurge contre la spoliation chrétienne du texte juif : il peint cette insurrection. Fils d’un siècle nihiliste et décadent, il récuse les récupérations des tenants réactionnaires en esthétique, qui voudraient faire de lui le parangon du retour à la figuration, tout autant que la captation des amoureux du sacré qui voudraient annexer sa peinture à leurs fadaises. Il peint des énigmes déchiffrables qui déchristianisent le judéo-christianisme dans sa perspective qui est sans Dieu.
40. Le Recours aux forêts : La tentation de Démocrite
Michel Onfray
3.66★ (103)

2009 - La tentation de Démocrite. Démocrite fut dans la Grèce antique un philosophe matérialiste fêté, qui parcourut le monde. Lors de son périple jusqu’en Inde, il a constaté la vilenie des hommes, à la suite de quoi il fit construire une petite cabane au fond de son jardin pour y finir en sage le restant de ses jours. Je nomme tentation de Démocrite et recours aux forêts ce mouvement de repli sur son âme dans un monde détestable. Le monde d’avant-hier, c’est celui d’aujourd’hui, ce sera aussi celui de demain : les intrigues politiques, les calamités de la guerre, les jeux de pouvoir, la stratégie cynique des puissants, l’enchaînement des trahisons, la complicité de la plupart des philosophes, les gens de Dieu qui se révèlent gens du Diable, la mécanique des passions tristes – envie, jalousie, haine, ressentiment… –, le triomphe de l’injustice, le règne de la critique médiocre, la domination des renégats, le sang, les crimes, le meurtre… Le repli sur son âme consiste à retrouver le sens de la terre, autrement dit, se réconcilier avec l’essentiel : le mouvement des astres, la logique de la course des planètes, la coïncidence avec les éléments, le rythme des saisons qui apprennent à bien mourir, l’inscription de son destin dans la nécessité de la nature. Fatigué des misères de ce temps qui sont les ancestrales souffrances du monde, il faut planter un chêne, le regarder pousser, débiter ses planches, les voir sécher et s’en faire un cercueil dans lequel on ira prendre sa place dans la terre, c’est-à-dire dans le cosmos.
41. La Religion du poignard : Eloge de Charlotte Corday
Michel Onfray
3.64★ (21)

2009 - Charlotte Corday incarne le refus d?une gauche de ressentiment qui jouit de l?occasion offerte par 1789 pour donner libre cours à sa haine, ses jalousies, ses envies. Elle qui a lu Plutarque et Corneille, son ancêtre, elle ne se contente pas de pérorer dans un temps où l?on parle beaucoup, souvent à tort et à travers : elle agit. Quel intérêt de lire et d?admirer les grands romains de la république si, dans ces circonstances historiques particulières, on ne se hisse pas à leur hauteur ? Elle dit clairement son républicanisme et son mépris de la faiblesse du Roi, elle affirme les idéaux des Lumières et se soucie comme d?une guigne des vertus chrétiennes, elle peste contre le dévoiement de l?esprit de 1789 dans le sang de la Terreur, elle est la véritable Amie du Peuple alors que Marat, emblématique homme du ressentiment, se sert de la Révolution française pour régler des comptes avec le monde qui ne lui a pas donné ce qu?il attendait : titres de noblesses, visibilité mondaine, argent, pouvoir, honneur, reconnaissance institutionnelle. Charlotte Corday incarne le tyrannicide, cher au c?ur des amis de Plutarque. Elle incarne la morale et la vertu, la pureté et l?idéal dans un monde où triomphent le vice, l?immoralité, l?impureté, la haine. Son geste fonde la « religion du poignard », selon les mots de Michelet, une religion sans Dieu bien utile en nos temps déraisonnables de nihilisme triomphant.
42. Nietzsche
Michel Onfray
3.46★ (324)

2010 - Nietzsche, se créer liberté. Après avoir donné un grand coup de pied dans le dogmatisme intellectuel français, le philosophe Michel Onfray offre un nouvel outil à tous les esprits curieux et désireux de s’initier à la libre pensée, avec cette biographie bédessinée de Friedrich Nietzche, l’un de ses maîtres à penser. Au fil de ces 120 planches, superbement illustrées du trait sensible de Maximilien Leroy, le lecteur découvre la vie d’un homme absorbé par sa recherche d’un absolu, tourné vers l’homme et sa quête de bonheur. La vie d’un penseur prêt à payer le prix de sa pensée révolutionnaire et sans concessions.
43. Le crépuscule d'une idole
Michel Onfray
3.52★ (735)

2010 - L?affabulation freudienne. l existe plusieurs Michel Onfray : celui du Journal Hédoniste, celui de la Contre-Histoire de la philosophie, celui des essais : Sculpture de soi, Politique du rebelle, Théorie des corps amoureux. Mais celui qui signe ce livre imposant et important s?apparente, sans conteste, à l?auteur du Traité d?Athéologie. Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s?en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu?il pourfendait dans son Traité d?athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c?est la psychanalyse ? et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une » science « , et il n?y est pas parvenu. Il a voulu » prouver » que l?inconscient avait ses lois, sa logique intrinsèque, ses protocoles expérimentaux ? mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l?objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d?archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l?opprobre qu?il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l?arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu?une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie ? mais, en aucun cas, la science » dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n?en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité ? qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l?inconscient, ce serait précisément parce qu?il craindrait de contempler le sien. Une » ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert ? en vain ? cette » science de l?âme » qui n?en est pas une. Source : site éd. Grasset & Fasquelle
44. Apostille au Crépuscule
Michel Onfray
3.64★ (114)

2010 - Pour une psychanalyse non freudienne. «Socrate a raison : mieux vaut subir l?injustice que la commettre? Je n?ai donc pas répondu aux injures ayant accompagné la sortie de mon Crépuscule d?une idole, sous-titré L?affabulation freudienne, un livre accueilli par la haine d?un petit milieu et l?emballement du public. On a fait de ce gros ouvrage à peine feuilleté un « brûlot contre la psychanalyse ». Or la psychanalyse freudienne n?est pas toute la psychanalyse, mais sa formule la plus universellement médiatisée? Cette Apostille se propose d?examiner les conditions d?une psychanalyse non freudienne avant Freud, pendant lui, après lui. Avec l? »analyse psychologique » de Pierre Janet, un philosophe doublé d?un psychologue clinicien pillé, insulté et sali par Freud ; avec le « freudo-marxisme » de Wilhelm Reich persécuté par les freudiens et les marxistes ; avec la « psychologie concrète » de Georges Politzer, philosophe communiste et résistant fusillé par les nazis ; avec la « psychanalyse existentielle » de Sartre, retrouvons la voie du matérialisme psychique contre l?idéalisme de l?inconscient freudien ; restaurons le réel concret contre le déni freudien de l?histoire ; inscrivons la psychanalyse dans une logique progressiste contre le pessimisme freudien ontologiquement conservateur ; réhabilitons le corps immanent contre la parapsychologie viennoise. Cet immense chantier exige un « intellectuel collectif ». Ce livre pourrait en être le manifeste?»
45. Manifeste hédoniste
Michel Onfray
3.50★ (186)

2011 - Le Manifeste hédoniste de Michel Onfray inaugure une nouvelle collection qui comprendra deux à trois titres par an : la collection « Manifeste ». L?idée ? Une personnalité défend une valeur, un engagement dans un texte court ou lors d?un long entretien puis réunit autour d?elle les contributions écrites ou illustrées des auteurs, artistes, hommes de lettres et hommes d?action qu?elle admire, qui ont nourri son oeuvre et qui, par leur cheminement, font écho à l?idée qu?elle défend. Michel Onfray nous présente ici un petit condensé de sa philosophie, un manifeste hédoniste comprenant différents volets : psychologique, éthique, esthétique, érotique, bioéthique, politique? Dans la deuxième partie de l?ouvrage, il ouvre les portes de son univers en invitant de nombreux intellectuels et artistes d?horizons différents, qui dialoguent avec lui, livrent leur vision de l?hédonisme au fil d?articles rédigés par leurs soins, d?interviews, de portfolios iconographiques ou photographiques, de reportages ou d?entretiens croisés. [Présentation de l'éditeur]
46. La Sagesse des abeilles : Première leçon de Démocrite
Michel Onfray
4.15★ (35)

2012 - La Sagesse des abeilles commence sur la tombe d?un père mort et se termine dans les astres, en passant par un trajet vers l?étoile polaire, une naissance dans un quartier de b?ufs décomposés, une réincarnation d?hommes doux, l?âme d?un mort comme condition de possibilité de l?éloquence d?un fils, une méditation sur le cosmos et les figures du destin, une anti-fable des abeilles, une cérémonie orgiaque destinée à des initiés, des libations en l?honneur des solstices, une célébration des républiques de ces mouches à miel, une généalogie du mal, une leçon donnée par un essaim? Sur le mode lyrique et poétique, ce texte, destiné à une mise en scène théâtrale réalisée par Jean-Lambert-wild à la Comédie de Caen, prend place, après Le Recours aux forêts, comme la première leçon d?un Démocrite ayant commencé à scruter le ciel pour y trouver les leçons données par le cosmos aux hommes. Cette sagesse donnée par les abeilles invite au surhumain ? qui est tout simplement connaissance du rôle architectonique de la volonté de puissance, amour de ce savoir et, de ce fait, obtention d?une jubilation qui sauve du nihilisme.
47. L'ordre libertaire
Michel Onfray
3.99★ (377)

2012 - La vie philosophique d'Albert Camus. Albert Camus écrivait en 1953 dans ses Carnets : « Je demande une seule chose, et je la demande humblement, bien que je sache qu?elle est exorbitante : être lu avec attention. » Pour lui rendre justice, croiser sa pensée et son existence, saluer une vie philosophique exemplaire, j?ai souhaité écrire ce livre après l?avoir lu avec attention. » (M. Onfray)Pour mettre fin à une légende fabriquée de toutes pièces par Sartre et les siens, celle d?un Camus « philosophe pour classes terminales », d?un homme de gauche tiède, d?un penseur des petits Blancs pendant la guerre d?Algérie, Michel Onfray nous invite à la rencontre d?une ?uvre et d?un destin exceptionnels.Né à Alger, Albert Camus a appris la philosophie en même temps qu?il découvrait un monde auquel il est resté fidèle toute sa vie, celui des pauvres, des humiliés, des victimes. Celui de son père, ouvrier agricole mort à la guerre, celui de sa mère, femme de ménage morte aux mots mais modèle de vertu méditerranéenne : droiture, courage, sens de l?honneur, modestie, dignité.La vie philosophique d?Albert Camus, qui fut hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes, illustre de bout en bout cette morale solaire.
48. Vie et mort d'un dandy : Construction d'un mythe
Michel Onfray
3.00★ (15)

2012 - Brummell fut le Prince des Dandys, dit-on. Il fut aussi et surtout un individu grossier, égoïste, agressif, ironique, cynique, mal poli, menteur, escroc, insultant, arrogant, suffisant, prétentieux ? et, bien sûr, content de lui, vivant de reprocher aux autres leur mauvais goût, leur inélégance, leur fatuité, leur manque d?éducation. Ce personnage réel, recouvert par son mythe et sa légende, fut l?étoile brillante de la société mondaine anglaise pendant une vingtaine d?années, avant d?être, pendant un quart de siècle, sur le sol français, un pitoyable personnage, un raté minable, un pique-assiette mal élevé, un misanthrope syphilitique, puis un demi-fou enfermé à l?asile. Comment un homme si détestable a-t-il pu devenir le personnage conceptuel du dandysme pensé comme une éthique de l?élégance et de l?aristocratie, du bon goût et de la singularité ? De quelle manière cet adulte, qui ne fut jamais qu?un gamin mal élevé, est-il devenu l?incarnation du poète de l?existence ? Par la grâce d?un autre dandy, Jules Barbey d?Aurevilly, qui publie Du dandysme ou de George Brummell,et de Charles Baudelaire. Brummell fut un déchet ; Barbey en fit un astre noir ; Baudelaire, un feu latent qui pouvait rayonner, mais ne voulut pas? Le dandy a-t-il encore des choses à nous dire en ces temps nihilistes ?
49. Rendre la raison populaire
Michel Onfray
3.55★ (50)

2012 - Pour la première fois, Michel Onfray prend la parole sur son initiative collective, heureuse et spectaculaire : la création, en 2002, de l?Université populaire de Caen. Pourquoi, comment, pour qui, contre quoi : armé de sa plus belle plume, enthousiaste et percutant comme jamais, il explique, défend et revendique ce projet un peu fou, devenu un incroyable succès? populaire. L?université populaire de Caen en 2002 est avant tout une réponse à la situation politique du moment : la présence d?un candidat d?extrême-droite à l?élection présidentielle. Georges Deherme avait créé les universités populaires pour instruire la classe ouvrière, en réalisant le voeu formulé par Condorcet un siècle plus tôt : développer « une instruction qui rende la raison populaire ». Cette ambition suppose qu?on souscrive à deux propositions : l?ignorance enchaîne et le savoir libère. En reprenant le flambeau, Michel Onfray s?inscrit en faux contre les dogmatismes étroits, la moralisation, le formatage intellectuel de l?université française. Il revendique l?exploration de ce qu?il appelle les « marges philosophiques de l?historiographie officielle », sans élitisme ni démagogie. A la demande toujours croissante de philosophie, d?aucuns répondent par la commercialisation du savoir, d?autres par le bavardage collectif (les « cafés philo ») ou l?infantilisation. A l?extrême opposé, le projet de Caen se fonde sur des valeurs démocratiques et libertaires : il s?agit de rassembler des « amis » (comme Epicure dans son jardin), pour partager et dialoguer avec tous ceux qui ont soif de savoir, dans un but philosophique commun : « se faire libre » (Nietzsche).
50. Le postanarchisme expliqué à ma grand-mère : Le principe de Gulliver
Michel Onfray
4.20★ (23)

2012 - L?anarchisme a ses dévots incapables de penser sans le secours du catéchisme fabriqué par l?historiographie dominante du militantisme. Si l?on veut l?envisager en dehors des clous, il faut moins croire la légende que découvrir l?histoire de ce formidable mouvement dans l?histoire. Afin de construire l?anarchie dans les actes et lui donner son actualité, allons au-delà du catéchisme à l?aide d?une théorie contemporaine : le postanarchisme. Cette expression recouvre toute pensée qui conserve un certain nombre des idéaux de l?anarchisme classique, mais les dépasse au profit d?une pensée libertaire contemporaine. Chacun connaît le géant Gulliver et personne n?ignore l?existence des lilliputiens. Si le géant peut être immobilisé au sol, ça n?est pas par le pouvoir macrologique d?un seul, mais par la multiplication micrologique des petits liens. L?addition de petites forces constitue une formidable puissance politique libertaire. Je nomme cette logique « Principe de Gulliver ». La révolution ne se fera plus par le haut, dans la violence, avec le sang et la terreur, imposée par le bras armé d?une avant-garde sans foi ni loi, mais par le bas, de façon immanente, contractuelle, pragmatique, pacifique. L?ouvrage s?ouvre sur un « Autoportrait au drapeau noir » qui est une autobiographie sous le signe de l?anarchisme.
51. Le canari du nazi : Essais sur la monstruosité
Michel Onfray
3.26★ (40)

2013 - Fictifs ou réels, intimes ou spectaculaires, les monstres sont partout, changeants et immortels. Personnages romanesques et pernicieux, » gueules » de cinéma, démons antiques, colosses de pierre ou d?acier, pervers, criminels notoires, emblèmes d?un totalitarisme dévorant? Qui sont-ils ? D?où tiennent-ils leur pouvoir ? Sont-ils vraiment inhumains ? En douze essais issus d?un cycle de conférences que l?Université populaire de Caen a décentralisé au théâtre du Rond-Point à Paris, la figure du monstre passe sous la loupe de ces professeurs passionnés, du littéraire à l?économiste, de l?historien au psychanalyste, du philosophe à l?artiste. Une belle occasion de s?interroger sur la nature humaine et sur le monde qui nous entoure.
52. La Raison des sortilèges
Michel Onfray
3.97★ (35)

2013 - Michel Onfray nous fait partager sa passion pour la musique. Ses premières expériences, ses rendez-vous manqués, son éducation musicale en autodidacte, les oeuvres et les compositeurs qui le touchent, mais également sa vision de la musique et de ses liens avec la philosophie. Il nous convie à un voyage en musique, tentant de saisir la « raison des sortilèges ». Que dit la musique ? Dit-elle seulement quelque chose ? Pourquoi y sommes-nous sensibles ? Pourquoi sommes-nous émus ou énervés par le son d?un violoncelle ou d?une flûte ? Y aurait-il, au-delà du goût, une part d?explication neuronale ? Quelle est la place du silence en musique ? Et de la voix ? Convoquant les philosophes ayant tenté une approche de la vérité musicale ? Schopenhauer, Nietzsche ou encore Jankélévitch ? Michel Onfray s?exerce à répondre à ces questions. Au fil de ses réflexions, nous croisons la route de plus d?une centaine de compositeurs à travers les siècles : Bach, Wagner, Berlioz, Varèse, ou encore Debussy. A la fois intime et instructif, cet ouvrage apporte une réflexion sur notre conception de la musique.
53. Un requiem athée
Michel Onfray
3.77★ (38)

2013 - Le Requiem est une forme indissociable de la liturgie religieuse chrétienne. Michel Onfray a conservé la structure de cet exercice musical pour proposer cette messe des morts athée, qui retrouve le sens du cosmos et place la mort dans le grand cycle naturel de la transformation et non de la disparition.
54. La Constellation de la baleine : Le songe de Démocrite
Michel Onfray
4.40★ (15)

2013 - La Constellation de la baleine est le troisième volet d’un ensemble de quatre textes consacrés aux éléments. Le premier, publié en 2009, s’intitule Le Recours aux forêts (la terre), le deuxième, publié en 2012,La Sagesse des abeilles (l’air). Celui ci concerne l’eau. Un dernier texte abordera le feu. Grâce à un schiste qui polarise la lumière du soleil et indique le nord quelles que soient les conditions climatiques, un marin part du Danemark au xe siècle, conduit son bateau dans l’océan Atlantique qu’il traverse. Il entre dans la constellation de la baleine et vit une expérience semblable à celle de Jonas. Il parvient en Amérique, s’y installe, y vit. Puis rentre dans son pays natal le jour de sa mort venu. La cérémonie funèbre relate la crémation du drakkar selon un rite ukrainien rapporté au xie siècle par un diplomate arabe.
55. Avant le silence, tome 1 : Haïkus d'une année
Michel Onfray
4.00★ (46)

2014 - Le haïku, c?est le dernier verbe juste avant le mutisme. Il constitue un exercice de connaissance extraordinaire car il apprend à voir ce qui advient de façon minimale, microscopique. Écrire des haïkus contraint à ne plus voir le monde de la même manière et à le saisir comme un prétexte à connaître les frissons du réel. Cette connaissance par les pointes, et non par les gouffres, génère une sagesse primitive. Le haïku dit ce qui a eu lieu sans les hommes, ce qui aura lieu sans eux, ce qui n?a pas besoin d?eux pour avoir lieu. Il dit pour n?avoir plus à dire, il manifeste pour laisser une trace qui s?estompe et disparaît ? comme le réel. En matière de poésie, les mallarméens commencent par la fin et font disparaître le réel au profit du verbe ; à l?inverse, les auteurs de haïkus commencent par le début, ils saisissent le réel dans l?une de ses manifestations et utilisent le verbe au profit des images qui génèrent la sensation enfuie. Ils présentifient la disparition, ils actualisent la fugacité, ils fixent le mouvement, ils nomment l?éphémère, ils montrent l?à peine visible. Le haïku est l?ultime parole avant le silence. Avant le silence est un recueil des haïkus d?une année, 2013-2014. Ce fut l?année pour Michel Onfray des derniers temps, de la mort de sa compagne de trente-sept années de vie commune, et du deuil ? ce qu?il ignorait en écrivant son premier texte.
56. Transe est connaissance : Un chamane nommé Combas
Michel Onfray
5.00★ (4)

2014 - « Si Robert Combas dispose d’un ancêtre dans l’histoire de l’art, c’est bien l’artiste anonyme qui dessine et peint des odyssées dans les cavernes préhistoriques à la lumière jaune des torches et aux parfums sauvages de lampes à graisse animale. Il suffit de voir l’homme se détournant de son chevalet, ecce homo, et l’on imagine sans peine qu’un peu plus négligemment coiffé, déshabillé, vêtu d’une peau de bête, barbu, crasseux, poilu, Robert Combas ne déparerait pas dans une horde primitive de l’époque magdalénienne. Combas est un chamane, il peint comme un chamane, il pense comme un chamane, il vit comme un chamane. » Robert Combas a apporté à l’aube des années 1980 une nouvelle peinture figurative. Présent sur la scène artistique dès 1979, il est le créateur d’un mouvement que Ben appela « la figuration libre », mouvement regroupant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa.
57. La passion de la méchanceté
Michel Onfray
3.74★ (92)

2014 - S’il est un mythe à déconstruire, c’est bien celui du marquis de Sade, porté aux nues par l’intelligentsia depuis le début du XXème siècle. Comment a été construite la légende du divin marquis? Contre la vérité des faits historiques, contre la justice (qui l’a emprisonné pulsieurs fois), contre ses propres écrits mêmes, Sade est devenu un modèle, un sage visionnaire, un philosophe précurseur du XXème siècle. Il a inspiré et passionné un nombre incalculable d’intellectuels, de Breton à Bataille, de Barthes à Lacan, de Deleuze à Sollers. Comment est-il possible qu’à quelques rares exceptions près, le Marquis soit devenu l’idole de tous? On doit ceci à Apollinaire, rédacteur de la préface hagiographique d’un recueil de textes de Sade choisis (par lui-même) en 1909. Il construit ainsi, sans grande connaissance des oeuvres de l’auteur, le mythe du marquis, qui tient lieu d’histoire. Parce que les mots et les faits doivent primer sur les légendes poétiques, Michel Onfray entreprend sa contre-histoire. Il rappelle combien Les 120 journées de Sodome sont d’une perversité abjecte et procèdent d’une pulsion de mort ; il souligne que Sade est un Jacobin d’occasion, méprisant le peuple dans ses écrits et converti par opportunisme ; que ses actes de délinquants sexuels ne sont ni des détails ni des » badinages » mais des comportements cruels et barbares plusieurs fois condamnés (et plusieurs fois étouffés), etc. Contre-légende après contre-légende, il pose des pierres dans le jardin de Sade et de ses partisans aveuglés.
58. Le réel n'a pas eu lieu
Michel Onfray
3.39★ (92)

2014 - Collection: Contre-histoire de la littérature, volume 1. Le réel n'a pas eu lieu Parce qu'il ose tenir le cap de l'idéal dans un monde où le vice invite au reniement, Don Quichotte incarne la figure même du héros. Cette passion furieuse pour les idées au détriment de la réalité a pourtant un sens moins chevaleresque et plus philosophique : le personnage de Cervantès est l'homme pour qui « le réel n'a pas eu lieu ». Déclarant la guerre au banal, il veut le merveilleux, le romanesque : des géants plutôt que des moulins à vent, un château plutôt qu'une auberge crasseuse, une belle jeune femme plutôt qu'une vieille servante poilue... Ce chef-d'oeuvre du XVIIe siècle, d'une inaltérable modernité, est le grand roman de la dénégation. Que nous apprend-il sur cette attitude ô combien contemporaine ? Michel Onfray y répond dans le premier tome de sa « Contre-histoire de la littérature ».
59. Avant le silence, tome 2 : Les petits serpents
Michel Onfray
4.12★ (15)

2015 - Michel Onfray a commencé à écrire des haïkus dans les hôpitaux où il accompagnait celle qui fut sa compagne pendant trente-sept ans. Elle vivait alors les dernières années de sa vie, ravagées par un cancer qui a duré treize années. Ignorant au départ qu?Avant le silence,le premier volume de ces petits textes (paru en 2014), deviendrait le journal de l?agonie, de la mort et du deuil, il a continué à écrire. Ce deuxième livre, Les Petits Serpents, est celui du chagrin. La suite, en cours, s?intitulera L?Éclipse de l?éclipse.
60. Haute Ecole : Brève histoire du cheval philosophique
Michel Onfray
4.00★ (14)

2015 - Une histoire de la philosophie à travers une quinzaine de portraits dépeints selon un prisme équestre. Chaque entrée est illustrée de peintures, dessins, estampes, sculptures ou photographies de chevaux et cavaliers. ©Electre 2015 Quatrième de couverture : L?histoire de la philosophie est un grand château dans lequel se trouve une écurie ! Sur le principe du « Dis-moi quel est ton cheval, je te dirai quelle est ta philosophie », Michel Onfray revisite vingt-cinq siècles de pensée occidentale et, de Platon à Camus, en passant par Lucrèce et Montaigne, Descartes et Meslier, Pascal et Spinoza, Bentham et Hegel, Schopenhauer et Nietzsche, Freud et Alain, ainsi que par l?Iliade et la Bible, il propose une histoire de la philosophie à travers la métaphore du cheval. Le cheval sert à dire le désir et la conversion, le pouvoir et la perfection, la décision et la pitié, la puissance et l?homme, la souffrance et la volonté, la folie et la liberté. Il s?agit donc d?une Haute École ? une expression qui, certes, dit l?excellence de l?art du dressage, mais aussi le génie de la philosophie.
61. L'étoile polaire
Michel Onfray
3.16★ (44)

2015 - Rien ne paraît plus surprenant que la rencontre entre un philosophe admiré et une chanteuse adulée, entre une artiste qui remplit Bercy ou le Stade de France et le penseur de l?Université Populaire de Caen. Et pourtant? Pour ceux qui les connaissent, il y a bien un lexique commun entre Mylène Farmer et Michel Onfray ? puisque tous deux entretiennent une relation particulière au sacré, au mystère, au fantastique, à la fidélité spirituelle. Du coup, s?est produite une étrange histoire : Michel Onfray a écrit un conte qui, par d?étranges cheminements, a été lu par Mylène Farmer. En quelques échanges, ces deux créateurs qui ne se connaissaient pas sont convenus de travailler ensemble : à l?un les mots, à l?autres les images? Résultat magnifique. On ne racontera pas ici l?histoire dudit « conte » : résumer ce nouveau « Petit Prince » serait l?abîmer. Et pourquoi dénaturer le miracle d?une intrigue toute en nuances, en allusions, en fantasmagories ? Disons seulement qu?on y retrouvera une étoile polaire, une baleine, des aventures, des créatures venues d?ailleurs ? quoique? La mort et la résurrection, le souvenir, sont les vrais acteurs de cette belle histoire. Il suffit de s?y abandonner.
62. Penser l'islam
Michel Onfray
3.57★ (273)

2016 - « Il est difficile, ces temps-ci, de penser librement et encore plus de penser en athée. Affirmer que les idéaux de la philosophie des Lumières sont toujours d?actualité nous fait paradoxalement passer pour des réactionnaires, des islamophobes, voire des compagnons de route du Front National assimilé au fascisme. Dans un monde qui prétend en masse « Je suis Charlie », Voltaire revenu passerait pour un défenseur du fanatisme ! C?est le monde à l?envers. Je me propose de réactiver la pensée des Lumières dans ce Penser l?Islam. Non pas le penser en faveur ou en défaveur, ça n?est pas le propos, mais en philosophe. Je lis le Coran, examine les hadiths et croise avec des biographies du Prophète pour montrer qu?il existe dans ce corpus matière au pire et au meilleur : le pire, ce que des minorités agissantes activent par la violence, le meilleur, ce que des majorités silencieuses pratiquent de manière privée. Comment la république doit-elle considérer ces deux façons d?être musulman ? Y-a-t-il des relations et des points de passage entre minorités agissantes et majorités silencieuses, sachant que l?histoire est faite par les premières, pas par les secondes ? Ce livre remet également en relation ce qu?il est convenu d?appeler le terrorisme avec la politique étrangère islamophobe menée par la France derrière l?OTAN depuis des années. Nous nommons barbarie ce que nous ne voulons pas comprendre. L?islam terroriste a été partiellement créé par l?occident belliqueux. Les choses ne sont pas aussi simples que ce que, de part et d?autre, on voudrait nous faire croire. D?où la nécessité de se remettre à penser. Sur ce sujet comme sur d?autres.»
63. Le miroir aux alouettes
Michel Onfray
3.79★ (150)

2016 - Ceci est, d'une certaine manière, une autobiographie politique dans laquelle il est question d'athéisme social et de refus des mythes proposés par ceux qui nous gouvernent. Ceci est, d'une certaine manière, une autobiographie politique dans laquelle il est question d'athéisme social et de refus des mythes proposés par ceux qui nous gouvernent ; de ce qui nourrit le Front national et du rôle de la gauche libérale dans la formation de ce chiffon rouge ; du besoin des Le Pen qui structure la gauche gouvernementale et de sa prétendue lutte contre eux ; de la fabrication du consentement par les médias et du journalisme comme propagande de ces mythologies ; du souverainisme devenu un gros mot et, conséquemment, de la servitude transformée en vertu ; de la religion libérale qui triomphe depuis 1983 et génère la misère, donc le populisme ; des guerres faites aux côtés des Bush depuis 1991 et qui contribuent au terrorisme dans le pays ; de la haine de ceux qui, comme moi, restent fidèles à la gauche sociale et pacifiste ; du mépris dans lequel est tenu l'athée que je suis et des insultes qui accueillent quiconque pense l'islam en voltairien ; de la nécessité d'en finir avec les imposteurs qui se disent de gauche, mais qui ne mènent pas une vie de gauche ; enfin, de la gauche libertaire qui est la mienne et de la possibilité ici et maintenant d'une anarchie positive.
64. La force du sexe faible
Michel Onfray
3.54★ (112)

2016 - La vision dominante et institutionnelle de la Révolution française est jacobine, masculine, construite autour de l?icône de Robespierre, chantre de la Terreur. Elle a toujours fait abstraction du rôle et des combats des femmes. Dans cet essai, Michel Onfray propose une nouvelle lecture de cette période clé de l?histoire de France, réhabilitant celles qui ont fait le pari des Lumières contre celui de la violence. Les portraits d?Olympe de Gouges, de Charlotte Corday ou de Madame de Staël prouvent non seulement que ces femmes ont compté mais aussi qu?elles avaient une cohérence d?action et de pensée. Révolutionnaires, républicaines, girondines, opposant l?intelligence à l?échafaud, ces oubliées de l?histoire incarnent la force du sexe que l?on dit faible.
65. Cosmos
Michel Onfray
3.60★ (909)

2015 - Une philosophie de la nature proposant de renouer avec le rapport au monde, au réel, au temps et à la vie du paganisme grec.
66. Décadence
Michel Onfray
3.75★ (669)

Janvier 2017 -
70. Contre-histoire de la philosophie, tome 1 : Les sagesses antiques
Michel Onfray
3.85★ (431)

2006 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 1. Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Dans cette Contre Histoire de la philosophie, Michel Onfray se propose d?examiner en une dizaine de volumes vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Les manuels, les histoires, les encyclopédies, les travaux universitaires, les programmes scolaires, les colloques, les éditions, les traductions évitent soigneusement cet immense continent de la philosophie. Voilà pourquoi nous ne connaissons de cette discipline que ses protagonistes les plus austères et les moins drôles. Pour quelles raisons ? Parce que l?histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d?un combat qui, en gros, opposa idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers accèdent au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils favorisent les penseurs qui travaillent dans leur sens et effacent consciencieusement toute trace de philosophie alternative. D?où une occultation des matérialistes, des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des gnostiques licencieux, des frères et s?urs du Libre Esprit, des libertins baroques, des ultras des Lumières, des utilitaristes anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres continents peuplés de furieux personnages. Cette Contre histoire en raconte l?aventure. Le point commun de tous ces individus ? Leur goût d?une sagesse praticable, d?un vocabulaire clair, d?un exposé limpide, d?une théorie à même de produire une vie philosophique. A la manière des sages antiques, tous tournent le dos au langage obscur, à la philosophie pour philosophes, aux discussions de spécialistes, aux sujets professionnels pour faire de la philosophie un art de vivre ? de bien vivre, de mieux vivre. Ces volumes ramassent les années du travail effectué par Michel Onfray pour nourrir son séminaire de philosophie hédoniste à l?Université Populaire de Caen créée par ses soins en 2002. Ces textes servent de support à ses improvisions effectuées chaque lundi soir devant mille personnes. Ses cours sont diffusés par France Culture depuis 2003 et édités en coffrets de CD audio par Frémeaux, avec France Culture et Grasset.
71. Contre-histoire de la philosophie, tome 2 : Le christianisme hédoniste
Michel Onfray
4.00★ (216)

2006 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 2. Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Dans cette Contre Histoire de la philosophie, Michel Onfray se propose d?examiner en une dizaine de volumes vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Les manuels, les histoires, les encyclopédies, les travaux universitaires, les programmes scolaires, les colloques, les éditions, les traductions évitent soigneusement cet immense continent de la philosophie. Voilà pourquoi nous ne connaissons de cette discipline que ses protagonistes les plus austères et les moins drôles. Pour quelles raisons ? Parce que l?histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d?un combat qui, en gros, opposa idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers accèdent au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils favorisent les penseurs qui travaillent dans leur sens et effacent consciencieusement toute trace de philosophie alternative. D?où une occultation des matérialistes, des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des gnostiques licencieux, des frères et s?urs du Libre Esprit, des libertins baroques, des ultras des Lumières, des utilitaristes anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres continents peuplés de furieux personnages. Cette Contre histoire en raconte l?aventure. Le point commun de tous ces individus ? Leur goût d?une sagesse praticable, d?un vocabulaire clair, d?un exposé limpide, d?une théorie à même de produire une vie philosophique. A la manière des sages antiques, tous tournent le dos au langage obscur, à la philosophie pour philosophes, aux discussions de spécialistes, aux sujets professionnels pour faire de la philosophie un art de vivre ? de bien vivre, de mieux vivre. Ces volumes ramassent les années du travail effectué par Michel Onfray pour nourrir son séminaire de philosophie hédoniste à l?Université Populaire de Caen créée par ses soins en 2002. Ces textes servent de support à ses improvisions effectuées chaque lundi soir devant mille personnes. Ses cours sont diffusés par France Culture depuis 2003 et édités en coffrets de CD audio par Frémeaux, avec France Culture et Grasset.
72. Contre-histoire de la philosophie, tome 3 : Les libertins baroques
Michel Onfray
3.95★ (157)

2007 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 3. Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Dans cette Contre Histoire de la philosophie, Michel Onfray se propose d?examiner en une dizaine de volumes vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Les manuels, les histoires, les encyclopédies, les travaux universitaires, les programmes scolaires, les colloques, les éditions, les traductions évitent soigneusement cet immense continent de la philosophie. Voilà pourquoi nous ne connaissons de cette discipline que ses protagonistes les plus austères et les moins drôles. Pour quelles raisons ? Parce que l?histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d?un combat qui, en gros, opposa idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers accèdent au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils favorisent les penseurs qui travaillent dans leur sens et effacent consciencieusement toute trace de philosophie alternative. D?où une occultation des matérialistes, des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des gnostiques licencieux, des frères et s?urs du Libre Esprit, des libertins baroques, des ultras des Lumières, des utilitaristes anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres continents peuplés de furieux personnages. Cette Contre histoire en raconte l?aventure. Le point commun de tous ces individus ? Leur goût d?une sagesse praticable, d?un vocabulaire clair, d?un exposé limpide, d?une théorie à même de produire une vie philosophique. A la manière des sages antiques, tous tournent le dos au langage obscur, à la philosophie pour philosophes, aux discussions de spécialistes, aux sujets professionnels pour faire de la philosophie un art de vivre ? de bien vivre, de mieux vivre. Ces volumes ramassent les années du travail effectué par Michel Onfray pour nourrir son séminaire de philosophie hédoniste à l?Université Populaire de Caen créée par ses soins en 2002. Ces textes servent de support à ses improvisions effectuées chaque lundi soir devant mille personnes. Ses cours sont diffusés par France Culture depuis 2003 et édités en coffrets de CD audio par Frémeaux, avec France Culture et Grasset.
73. Contre-histoire de la philosophie, tome 4 : Les ultras des Lumières
Michel Onfray
3.86★ (167)

2007 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 4. Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Dans cette Contre Histoire de la philosophie, Michel Onfray se propose d?examiner en une dizaine de volumes vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Les manuels, les histoires, les encyclopédies, les travaux universitaires, les programmes scolaires, les colloques, les éditions, les traductions évitent soigneusement cet immense continent de la philosophie. Voilà pourquoi nous ne connaissons de cette discipline que ses protagonistes les plus austères et les moins drôles. Pour quelles raisons ? Parce que l?histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d?un combat qui, en gros, opposa idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers accèdent au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils favorisent les penseurs qui travaillent dans leur sens et effacent consciencieusement toute trace de philosophie alternative. D?où une occultation des matérialistes, des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des gnostiques licencieux, des frères et s?urs du Libre Esprit, des libertins baroques, des ultras des Lumières, des utilitaristes anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres continents peuplés de furieux personnages. Cette Contre histoire en raconte l?aventure. Le point commun de tous ces individus ? Leur goût d?une sagesse praticable, d?un vocabulaire clair, d?un exposé limpide, d?une théorie à même de produire une vie philosophique. A la manière des sages antiques, tous tournent le dos au langage obscur, à la philosophie pour philosophes, aux discussions de spécialistes, aux sujets professionnels pour faire de la philosophie un art de vivre ? de bien vivre, de mieux vivre. Ces volumes ramassent les années du travail effectué par Michel Onfray pour nourrir son séminaire de philosophie hédoniste à l?Université Populaire de Caen créée par ses soins en 2002. Ces textes servent de support à ses improvisions effectuées chaque lundi soir devant mille personnes. Ses cours sont diffusés par France Culture depuis 2003 et édités en coffrets de CD audio par Frémeaux, avec France Culture et Grasset.
74. Contre-histoire de la philosophie, tome 5 : L'eudémonisme social
Michel Onfray
4.08★ (99)

2008 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 5. cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Dans cette Contre Histoire de la philosophie, Michel Onfray se propose d?examiner en une dizaine de volumes vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Les manuels, les histoires, les encyclopédies, les travaux universitaires, les programmes scolaires, les colloques, les éditions, les traductions évitent soigneusement cet immense continent de la philosophie. Voilà pourquoi nous ne connaissons de cette discipline que ses protagonistes les plus austères et les moins drôles. Pour quelles raisons ? Parce que l?histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d?un combat qui, en gros, opposa idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers accèdent au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils favorisent les penseurs qui travaillent dans leur sens et effacent consciencieusement toute trace de philosophie alternative. D?où une occultation des matérialistes, des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des gnostiques licencieux, des frères et s?urs du Libre Esprit, des libertins baroques, des ultras des Lumières, des utilitaristes anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres continents peuplés de furieux personnages. Cette Contre histoire en raconte l?aventure. Le point commun de tous ces individus ? Leur goût d?une sagesse praticable, d?un vocabulaire clair, d?un exposé limpide, d?une théorie à même de produire une vie philosophique. A la manière des sages antiques, tous tournent le dos au langage obscur, à la philosophie pour philosophes, aux discussions de spécialistes, aux sujets professionnels pour faire de la philosophie un art de vivre ? de bien vivre, de mieux vivre. Ces volumes ramassent les années du travail effectué par Michel Onfray pour nourrir son séminaire de philosophie hédoniste à l?Université Populaire de Caen créée par ses soins en 2002. Ces textes servent de support à ses improvisions effectuées chaque lundi soir devant mille personnes. Ses cours sont diffusés par France Culture depuis 2003 et édités en coffrets de CD audio par Frémeaux, avec France Culture et Grasset.
75. Contre-histoire de la philosophie, tome 6 : Les radicalités existentielles
Michel Onfray
4.00★ (148)

2009 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 6. Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Dans cette Contre Histoire de la philosophie, Michel Onfray se propose d?examiner en une dizaine de volumes vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Les manuels, les histoires, les encyclopédies, les travaux universitaires, les programmes scolaires, les colloques, les éditions, les traductions évitent soigneusement cet immense continent de la philosophie. Voilà pourquoi nous ne connaissons de cette discipline que ses protagonistes les plus austères et les moins drôles. Pour quelles raisons ? Parce que l?histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d?un combat qui, en gros, opposa idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers accèdent au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils favorisent les penseurs qui travaillent dans leur sens et effacent consciencieusement toute trace de philosophie alternative. D?où une occultation des matérialistes, des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des gnostiques licencieux, des frères et s?urs du Libre Esprit, des libertins baroques, des ultras des Lumières, des utilitaristes anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres continents peuplés de furieux personnages. Cette Contre histoire en raconte l?aventure. Le point commun de tous ces individus ? Leur goût d?une sagesse praticable, d?un vocabulaire clair, d?un exposé limpide, d?une théorie à même de produire une vie philosophique. A la manière des sages antiques, tous tournent le dos au langage obscur, à la philosophie pour philosophes, aux discussions de spécialistes, aux sujets professionnels pour faire de la philosophie un art de vivre ? de bien vivre, de mieux vivre. Ces volumes ramassent les années du travail effectué par Michel Onfray pour nourrir son séminaire de philosophie hédoniste à l?Université Populaire de Caen créée par ses soins en 2002. Ces textes servent de support à ses improvisions effectuées chaque lundi soir devant mille personnes. Ses cours sont diffusés par France Culture depuis 2003 et édités en coffrets de CD audio par Frémeaux, avec France Culture et Grasset.
76. Contre-histoire de la philosophie, tome 7 : La construction du surhomme
Michel Onfray
4.25★ (49)

2011 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 7. Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Michel Onfray est l?auteur d?une ?uvre philosophique importante. La construction du surhomme est le septième tome d?une monumentale « Contre-histoire de la philosophie ». Toute l??uvre de Michel Onfray tourne autour de ce qu?il appelle le « nietzschéisme de gauche » et, plus particulièrement, de tous les développements qu?une certaine tradition philosophique a consacrés au thème du « surhomme ». Il revient, dans cet ouvrage, sur cette question à travers l?étude de deux ?uvres. Tuberculeux dopé au stoïcisme, Jean-Marie Guyau développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Ce malade défend le don, la générosité, le risque, la dépense, l?action dans une ?uvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l?idéologie de Vichy à venir. Il défend enfin une immortalité panthéiste stellaire obtenue par les traces de l?amour quand il a été fort. La figure ontologique du surhomme de Nietzsche n?est pas sans relation avec cette étrange métaphysique que le philosophe allemand connaissait. Nietzche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l?éloge d?un surhomme ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l?individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu?il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l?aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous.
77. Contre-histoire de la philosophie, tome 8 : Les freudiens hérétiques
Michel Onfray
4.15★ (57)

2013 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 8. Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Le coup d?Etat effectué par Freud pour faire croire qu?il avait, seul, inventé la psychanalyse, a réussi. Il n?a d?ailleurs reculé devant rien pour que les choses en aillent ainsi? Il est parvenu à effacer le rôle du formidable intellectuel collectif qui, avec lui, mais aussi sans lui, malgré lui, voire contre lui, a inventé la discipline. Toute la psychanalyse non-freudienne a été vilipendée, salie, attaquée par Freud et les siens ? sa fille Anna en première ligne. Or, il existe une psychanalyse de gauche qui récuse le schéma idéaliste freudien d?un inconscient psychique pensé comme un ectoplasme transmis de façon mystérieuse d?homme en homme depuis la période glaciaire. Cette psychanalyse de gauche pense l?inconscient comme un produit de l?histoire et des conditions d?existence concrètes des individus : l?inconscient des ouvriers, des pauvres, des employés, des chômeurs que Freud refuse de soigner, sous prétexte qu?ils jouissent du «bénéfice de la maladie», n?a pas grand-chose à voir avec l?inconscient de la riche bourgeoisie oisive qui se précipite chez Freud. Dans sa courte vie de libertin drogué, fantasque et suicidaire, Otto Gross invente la formule de la psychanalyse de gauche dans le lignage du nietzschéisme. Wilhelm Reich lui fournit son arsenal conceptuel et constitue le freudo-marxisme qui, bien sûr, donne de Freud l?image d?un libérateur du sexe et d?un libéral progressiste, alors qu?il fut un défenseur de l?ordre sexuel patriarcal et un compagnon de route des fascismes européens. Eric Fromm, exilé aux Etats-Unis, refonde la psychanalyse en regard des échecs du freudisme : si le divan freudien ne soigne ni ne guérit, ça n?est pas la faute du patient qui résiste, comme l?affirme Freud, mais de la doctrine qui est fautive. En anti-Lacan résolu par son refus de l?obscurantisme, de l?histrionisme, de l?opportunisme et du sectarisme, Fromm propose une psychanalyse concrète plus soucieuse des patients que de la défense du patrimoine doctrinaire freudien.
78. Contre-histoire de la philosophie, tome 9 : Les consciences réfractaires
Michel Onfray
3.94★ (61)

2013 - Collection: Contre-histoire de la philosophie, tome 9.Cycle de conférences, données à l'Université populaire de Caen puis reprises sur l'antenne de la radio France Culture et enfin sous forme de coffrets de 11 à 13 disques compacts audio édités par Frémeaux & Associés. Le XXe siècle fut pour les intellectuels celui des fascismes rouge et brun qui ont laissé peu de penseurs indemes? Nombre de philosophes ont mis leur intelligence au service des deux barbaries. Toutefois, il y eut des consciences réfractaires à ce renoncement à la raison. Alors que le PCF souscrit au Pacte germano-soviétique (23 août 1939-22 juin 1941) et faut de la politique de collaboration avec l?occupant allemand une priorité décidée par Moscou, Georges Politzer, juif et communiste, inaugure la résistance intellectuelle dès 1939, puis la résistance en armes, avant de mourir en 1941 sous les balles d?un peloton d?exécution. Contre Bergson qu?il range aux côtés des bellicistes et de l?occupant, il célèbre un certain Descartes inaugurant la philosophie des Lumières achevée par Marx et le marxisme. Nizan, lui aussi communiste, rechigne au Pacte : il le comprend pour l?URSS qui défend sa survie, mais pas pour le PCF? Marxiste secrètement déçu par l?Union soviétique, Nizan demande à Epicure ce que Marx, le marxisme et la Russie bolchevique ne lui donnent pas : des raisons de vivre en sachant qu?il nous faudra mourir? Camus, pour sa part, fut communiste le temps que dura le combat du Parti pour la décolonisation : quand le PCF obéit à Moscou qui décrète nul et non avenu le combat pour la décolonisation afin de mettre en avant le combat antifasciste, en 1937, il quitte le Parti qu?il avait rejoint à l?été 1935. Il s?oppose aux totalitarismes brun et rouge au nom d?un socialisme libertaire étouffé et ridiculisé par la critique sartrienne qui ne connaît du socialisme que sa version césarienne et barbelée. Simone de Beauvoir, et son compagnon Jean-Paul Sartre, ont construit une légende aux antipodes de leur vécu pendant la guerre : on ne trouve aucune trace de leur résistance partout proclamée, on dispose en revanche d?accablantes preuves du contraire? Beauvoir passe à côté de la Résistance ? mais aussi du féminisme qu?elle critique dans Le deuxième sexe. Finalement, le féminisme fera ce livre plus qu?il n?aura été fait par lui. Le PCF se déchaînera contre cet ouvrage qui, réfractaire en ce sens, déconstruit la domination masculine?
79. Abrégé hédoniste
Michel Onfray
3.46★ (47)

2012 - Extraits du «Manifeste hédoniste» où sont développées des valeurs chères à M. Onfray. Avec les contributions de personnalités telles que Juliette, Jean-Luc Mélenchon, Titouan Lamazou, etc.
80. Le desir d'être un volcan
Michel Onfray
3.70★ (143)

1996 - Journal hédoniste, tome 1. Les pauvres peuvent-ils être libertins ? Quelles leçons sur les hommes un chat peut-il donner ? Dans quelles circonstances Socrate va-t-il à l?abattoir ? Que disent les prostituées aux philosophes ? Quid de la pourriture de l?oeuvre en soi ? Quelles relations entre stupre et stupeur ? Quelle âme ont les pousse-pieds lisboètes ? Comment vivre au pied d?un volcan ? Mondrian aide-t-il à comprendre Venise ? Qui préférer : Eve, Pénélope, Carmen ou Marie ? Y a-t-il une date pour le suicide d?un Nietzschéen ? Que serait une philosophie du panache ? Où peut-on légalement brûler des ouvriers ? Dans quelle ville est la tombe du prince des dandys ? Que peut-on écrire du corps de son père ? En quelle compagnie maître Kant erre ? Y a-t-il une raison moléculaire ? Qu?est-ce que le syndrome de Gênes ? Quelles mythologies comparées pour l?eau ou le pétrus ? De quelle façon peut-on fixer des vertiges ? Quel écrivain désirait être un volcan ? Comment sculpter de l?énergie ? Faut-il remplir les cercueils de livres ? Une érection peut-elle être un auxiliaire de connaissance ? Don Juan a-t-il trouvé son inspiration capitale dans les arènes ? Que veulent les femmes ? Le libertinage est-il toujours de droite ? Qui a écrit Ainsi parlait Tarass Boulba ? Madame Claude a-t-elle lu Baudelaire ? Où peut-on visiter le cimetière des plaisirs ? Comment peut-on aimer Diogène et de Gaulle ? Pourquoi les pessimistes sont-ils des poseurs ? A quoi ressemble l?odor di femina ? Sur tous ces sujets, Michel Onfray apporte ses réponses ? qui sont autant de chapitres de ce livre qui peut, et doit, être lu comme un journal hédoniste.
81. Les Vertus de la foudre
Michel Onfray
3.71★ (39)

1998 - Journal hédoniste, tome 2. Dans ce livre ? qui se présente comme le deuxième tome du « Journal hédoniste » de Michel Onfray ? il est question, bien sûr, de plaisir et de sagesse. On y trouve, entre autres, une célébration du gaz lacrymogène, une gynécologie des Précieuses, des considérations sur les rognons du philosophe, une esthétique de l?ubiquité et un éloge des péchés capiteux. Mais la curiosité de l?auteur, qui s?y connaît en digressions, ne s?arrête pas là : la gaieté ennuyeuse, l?innocence du devenir, le pliage des nuages et les métamorphoses de Narcisse le préoccupent également. De ce voyage à travers toutes sortes de gais savoirs, il s?en revient avec le pessimisme allègre et lucide qui, depuis toujours, porte son style et sa pensée. Voici donc, comme un viatique, la chronique d?une méditation sur le bonheur, le « Journal » de bord d?un philosophe qui, tous comptes faits, n?ignore pas que la vie est, de loin, plus jubilatoire que son funeste contraire.
82. L'Archipel des comètes
Michel Onfray
4.12★ (43)

2001 - Journal hédoniste, tome 3. En contrepoint à ses livres thématiques, Michel Onfray rédige un journal hédoniste qui n?est ni tout à fait journal (il n?y consigne rien du détail journalier, mais considère la vie quotidienne comme l?occasion d?un exercice de pensée), ni tout à fait hédoniste (il est aux antipodes d?une jouissance sans conscience facilement caricaturée). Dans une tradition qui va de Montaigne à Nietzsche, cet archipel des comètes propose une lecture subjective de son époque. On y trouve également une encyclopédie baroque de la modernité, une théorie de la construction volontariste de soi, une critique des nihilistes et pessimismes contemporains, une proposition d?éthique esthétique, une invite à philosopher à la première personne, une réactivation des sagesses antiques pour aujourd?hui, un athéisme doublé d?une célébration du génie colérique? Cette écriture de soi inaugurée il y a plus de cinq ans avec Le désir d?être un volcan, puis les vertus de la foudre (1998), ne trouvera théoriquement son terme qu?avec la mort de son auteur?
83. Journal hédoniste, tome 4 : La lueur des orages désirés
Michel Onfray
3.89★ (22)

2007 - Journal hédoniste, tome 4. Comment vivre avec un squelette en soi ? Pour quelles raisons préférer Don Quichotte à Don Juan ? Quel goût a une olive sans peau, sans chair et sans noyau ? Pourquoi le fétiche des chamanes et la pièce du galeriste new-yorkais sont-ils une seule et même chose ? Dans quelles circonstances le pédophile bénéficie-t-il d?une totale impunité ? Qu?est-ce qui déclenche la génuflexion de la plupart des philosophes ? Les nouilles et les brosses à dents ont-elles une âme ? Pourquoi Berlioz est-il un anti-Debussy ? Comment devient-on ce que l?on est ? Pourquoi Rimbaud ratait-il ses photographies dans le Harar ? Selon quelles modalités les marchands d?art inuit perpétuent-ils la tradition coloniale ? Comment photographier le silence ? Que penser de la haine de la plupart des philosophes contemporains pour le Peuple ? N?y a-t-il d?écologie que chez les adorateurs du pot catalytique ? A quoi peut bien ressembler un chrétien épicurien ? Qu?est-ce qu?une famille post-moderne ? Où, quand et comment débusquer des populicides ? Voici une poignée de questions auxquelles Michel Onfray répond dans le quatrième tome de son journal hédoniste?
84. Journal hédoniste, tome 5 : Le magnétisme des solstices
Michel Onfray
3.54★ (73)

2013 - Journal hédoniste, tome 5. Dans ce volume, le philosophe évoque les penseurs qui l?ont influencé, de Diogène à Derrida. Il fait part de ses réflexions politiques, de sa conception de l?anarchisme, de ses découvertes et de ses goûts en matière de littérature, de musique, d?art contemporain et d?architecture. Au gré de ses voyages et de ses visites, il relate ses rencontres avec des artistes et autres créateurs. Quatrième de couverture Le magnétisme des solstices « La philosophie est d?abord l?art de mener une vie philosophique. » Miche Onfray Ce journal, tenu au fil de ces dernières années, est une plongée dans l?univers de Michel Onfray. On y croise des philosophes qu?il admire, de Diogène à Proudhon en passant par Montaigne. Mais on y parle aussi de politique, de laïcité et d?anarchisme, de littérature, d?art ou de musique. Lectures personnelles, réflexions sur l?actualité, rencontres amicales ou souvenirs d?enfance, tout y est matière à s?étonner et à penser. Et à se demander sans relâche : « Comment mener une vie philosophique ? »
85. La philosophie féroce, tome 1 : Exercices anarchistes
Michel Onfray
3.50★ (29)

2004 - Tome 1. La chronique que donne Michel Onfray tous les mois depuis deux années à Corsica lui permet d?exercer en philosophe hédoniste, athée et libertaire, sur les questions du présent. Ainsi l?Europe : l?Euro et la fin des Etats-Nations, l?avènement d?un gouvernement planétaire, les réactions nationalistes. Les religions : la puissance néfaste des trois monothéismes, la dangerosité intrinsèque de l?Islam. Les Etats-unis : l?impérialisme planétaire, la guerre coloniale et la violence libérale. La Corse : la fermeture ethniciste, la récupération de l?hospitalité, les méditerranées solaires et nocturnes. L?Elysée : la délinquance haut de gamme, le prétexte de la religion du droit, la nécessité de parachever Mai 68. Vingt-cinq textes où se manifeste ? selon l?expression de Rimbaud ? la philosophie féroce.
86. La philosophie féroce, tome 2 : Traces de feux furieux
Michel Onfray
4.00★ (16)

2006 - Cette suite à La Philosophie féroce permet à Michel Onfray de continuer à lire l?actualité en philosophe engagé sur le terrain libertaire. Il nous livre cette fois-ci en textes brefs ses réflexions sur le désir des psys de fonctionner en juridiction d?exception, la vanité d?un faux modeste présidentiable, la tyrannie parisienne des lettres et l?oubli organisé du génie littéraire haïtien, l?usage du cannibalisme à des fins de philosophie juridique, la dérive zoophile d?un philosophe australien, la vulgate européenne libérale, la logique des renégats de Mai 68, le discrédit du dopage des sportifs mais pas de celui des penseurs, la destruction du droit d?auteur par le net, la transformation de dessins politiques en prétendues caricatures, l?usage vertigineux des épithètes « antisémite » et « raciste », les recettes pour construire une philosophie médiatique, propose une célébration de l?usage perdu de l?amitié antique? Autant d?occasions d?aborder par le fait divers l?éternel retour de la méchanceté, de la trahison, du ressentiment, de la bêtise et autres joyeusetés de l?âme humaine.
87. La philosophie féroce, tome 3 : Philosopher comme un chien
Michel Onfray
3.40★ (19)

2010 - La philosophie féroce Tome 3. Diogène avait élu le chien comme animal fétiche parce qu’il veille sur ses amis, saisit le mollet de ceux qui n’en ont pas l’habitude, mord aussi ses amis, mais, dit-il, pour les sauver. Le chien, également parce qu’il vit comme lui en pissant le long des églises, en chevauchant en public la femelle convoitée, en déféquant sans souci des convenances aux portes des palais, en aboyant contre les idoles adulées par la plupart. Le chien enfin parce que Diogène et ses disciples se réunissaient près du cimetière pour chiens, une façon de moquer les autres écoles – l’Académie de Platon ou le Lycée d’Aristote, deux lieux aux funestes acceptions contemporaines. Molosses, cerbères, mâtins, dogues, malinois, aujourd’hui pit-bulls, voilà la race des grands philosophes. Je connais dans la corporation des yorkshires kantiens, des toutous platoniciens, des bâtards augustiniens, des bichons hégéliens, des pékinois thomistes, des loulous chrétiens, des chiens policiers évidemment, des caniches en quantité, bien sûr, des levrettes aussi, tout un chenil dans lequel ça clabaude, aboie, jappe, glapit, fait le beau, lèche. Mais Diogène seul émerge dans cette cour des miracles comme un grand seigneur – un grand Saigneur…
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