Citations sur Traité d'athéologie (81)
Tant que la religion reste une affaire entre soi et soi, après tout, il s'agit seulement de névroses, psychoses et autres affaires privées. On a les perversions qu'on peut, tant qu'elles ne mettent pas en danger ou en péril la vie d'autrui...
Définition relativiste de la laïcité
On fait comme si la religion n’imprégnait pas les consciences, les corps et les âmes.
On parle, pense, vit, agit, on rêve, on imagine, on mange, souffre, dort, on conçoit en judéo-chrétien, construits par deux mille ans de formatage du monothéisme biblique. Dès lors la laïcité se bat pour permettre à chacun de penser ce qu’il veut, de croire à son dieu, pourvu qu’il n’en fasse pas état publiquement. Mais publiquement, la religion laïcisée du Christ mène le bal…
Car le monothéisme tient pour la pulsion de mort, il aime la mort, il jouit de la mort, il est fasciné par elle. Il la donne, la distribue massivement, il en menace, il passe à l’acte : De l’épée sanguinolente des juifs exterminant les Cananéens à l’usage d’avions de ligne comme de bombes volantes à New York, en passant par le largage de charges atomiques à Hiroshima et Nagasaki, tout se fait au nom de Dieu, béni par lui, mais surtout béni par ceux qui s’en réclament.
Car tout pouvoir vient de Dieu et procède de lui. Désobéir à l’un de ses hommes, c’est se rebeller contre Dieu. D’où l’éloge de la soumission à l’ordre et à l’autorité.
Séduire les puissants, légitimer et justifier le dénuement des miséreux, flatter les gens qui détiennent le glaive, l’Eglise entame un compagnonnage avec l’Etat qui lui permettra depuis son origine d’être toujours au côté des tyrans, des dictateurs et des autocrates.
Si on examine un peu les réactions de l’église face aux découvertes scientifiques sur les mille dernières années, on demeure stupéfait des ratages accumulés
Le refus des Lumières caractérise les religions monothéistes : Elles chérissent les nuits mentales utiles pour entretenir leurs fables.
L’étymologie nous renseigne : Islam signifie soumission… Et comment mieux renoncer à l’intelligence qu’en se soumettant aux interdits des hommes. Car on entend mal, peu ou pas du tout la voix de Dieu ! Comment peut-il manifester ses préférences alimentaires, vestimentaires, rituelles autrement que par l’entremise d’un clergé qui pose des interdits, décide en son nom du licite et de l’illicite.
Les monothéismes détestent l’intelligente, cette vertu sublime que définit l’art de lier ce qui, à priori, et pour la plupart, passe pour délié.
On sait les animaux intacts de Dieu. Indemnes de religion, ils ignorent l’encens et l’hostie, les agenouillements et les prières. On ne les voit pas en extase devant les astres ou les prêtres. Ils ne bâtissent ni cathédrale ni temple, Jamais on ne les surprend adressant des invocations à des fictions.
…Produire en occident les conditions d’une véritable morale post-chrétienne où le corps cesse d’être une punition, la Terre une vallée de larmes, la vie une catastrophe, le plaisir un péché, les femmes une malédiction, l’intelligence une présomption, la volupté une damnation.