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EAN : 9782743657147
624 pages
Payot et Rivages (17/08/2022)
3.29/5   42 notes
Résumé :
La voix de l’héroïne nous parvient depuis l’outre-tombe. À la fois anonyme et incarnée, c’est la voix d’une seule femme et de toutes les femmes. Elle nous raconte dans des carnets dérobés au temps et à la mort une enfance volée, une adolescence déchirée, une vie et un destin brisés.
Ayant grandi dans un village de province où règnent la rumeur et la médisance, négligée par ses parents, surtout par sa mère qui lui préfère les roses de son jardin, c’est à peine... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Une somme humaine est le second volet, ancré en France, d'une trilogie commencée en Haïti et qui s'achèvera en Amérique. Chaque livre du triptyque fait entendre la voix fantomatique d'une femme morte qui revient sur le triste écoulement de sa vie, courant mêlé à l'écheveau de tous ces destins anonymes formant le fleuve tumultueux et boueux de la condition humaine. Après L'ombre animale et le sort d'une vieille Haïtienne noire, inscrit dans celui, non moins terrible, de son pays, nous voilà cette fois aspirés dans le siphon qui mena une jeune Française au suicide.


Qu'a donc de si particulier et de si représentatif le parcours anonyme d'une jeune femme jetée par le désespoir sous un métro parisien ? Ombre parmi les ombres, disparue sans laisser de traces après une existence quelconque, c'est précisément sa banalité qui la rend universelle, incarnation d'une multitude silencieuse dont elle devient le spectral emblème par le truchement de l'écrivain. A travers elle, insignifiante poussière extraite le temps de son récit de la myriade de ses semblables, se laisse appréhender la bien noire « somme humaine » de ces innombrables et misérables destins.


Les carnets laissés par cette ombre sans nom retracent d'abord une enfance meurtrie et une adolescence abusée, dans l'indifférence hypocrite d'une petite ville de province, cramponnée à l'illusoire protection des apparences et des conventions sociales. Laissée à la merci d'un oncle incestueux - intouchable dans sa position de notable - par les frustrations jalouses d'une mère égocentrique et par la veulerie d'un père démissionnaire, elle pense échapper à la malédiction attachée à son corps de femme en gagnant la capitale pour des études de lettres, qu'elle tente avec plus ou moins de succès de faire déboucher sur le cinéma et le théâtre. Elle y rencontre les deux visages de l'amour, rendus génériques, comme les deux faces possibles de la relation des hommes aux femmes, par les prénoms Orcel et Makenzy que l'auteur prête à ses personnages. le lumineux Orcel, réfugié malien tué dans l'attaque du Bataclan, a à peine le temps de la réconcilier avec elle-même que sa mort la laisse à nouveau déchirée et pantelante. Dans son errance affective, elle tombe sous l'emprise du pervers narcissique Makenzy, qui achève de la transformer en loque humaine désespérée.


Le murmure de cette voix d'outre-tombe se répand en une phrase unique, sans majuscule ni point, marquant par là son inscription dans un écoulement plus global : celui de la vie, se dévidant sans fin de génération en génération, chacune transmettant comme elle peut son fardeau à la suivante. Car la souffrance de la narratrice ne lui appartient pas : elle s'est nourrie de celle de ses parents avant elle, leur cruauté et leur lâcheté elles-mêmes induites par la médiocrité de leur parcours, à la merci de plus malfaisants encore. Cette litanie infinie suggère peu à peu une vision intensément noire de notre absurde insignifiance, la vie n'y paraissant rien d'autre que le passage de flambeau de notre souffrance ici-bas.


Cette lecture d'une profonde signifiance, si audacieusement transcrite jusque dans la forme du récit, s'est avérée pour moi, qui plus est avec ses plus de six cents pages, un interminable chemin de croix. Malgré ses qualités littéraires, le texte a très vite revêtu, dans mon esprit, l'allure d'une logorrhée digressive au-delà du supportable, qui a bien failli avoir raison de ma détermination à ne jamais abandonner un livre commencé. Une somme humaine s'inscrit parmi ces ouvrages qui ont l'étoffe et l'ambition d'une oeuvre littéraire en tout point remarquable, quitte pour cela à risquer de ne point plaire. Reste alors la question : un livre qu'on apprécie sans l'aimer peut-il être un si grand livre que cela ?

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Avant tout, une écriture.
La langue, poétique, intense et sombre de Makenzy Orcell est magnifique. Cette manière d'écrire dans un flux ininterrompu de pensées tout en servant la narration peut soit emporter le lecteur dans une quasi apnée, soit le perturber au point qu'il renonce à la lecture.
Car le rythme est effréné, de virgules en points de suspension, il faut parfois lever la tête pour reprendre son souffle. Mais la poésie de l'écriture ne s'interrompt jamais, qu'elle soit désespérée, ironique, crue ou sensuelle.

Et puis une voix de femme, juste et percutante, qui nous raconte son histoire après qu'elle se soit suicidée dans le métro parisien.
Parce qu'en nous quittant, elle déclare qu'"à partir de la mort tout recommence".
C'est l'histoire ordinaire d'une femme ordinaire qui n'a pas eu de chance, mais très vite cette histoire devient universelle.

Elle est née dans une famille bourgeoise dans un petit village du sud de la France d'une mère aigrie et incapable d'aimer et d'un père effacé devant son frère aîné. Elle grandit en décalage, incapable de feindre devant la médiocrité ambiante et victime d'un viol de la part de son oncle, viol que l'entourage refuse de reconnaître.
"… figurez-vous qu'un jour elle m'avait demandé, oui celle qui m'avait mise au monde, rappelle-moi ton nom déjà, on aurait dit que le seul moyen d'apaiser les frustrations de sa vie conjugale était de m'étouffer, me réduire en miettes, me faire perdre toute confiance en moi-même, plus tard, seule à seule dans la cuisine par exemple, elle me traitait de sauvage, de petite conne, ton oncle il a beaucoup d'affection pour toi, il t'aime, mais toi tu n'as aucun respect pour lui, pour personne d'ailleurs, tu n'as donc aucune limite, elle me parlait ainsi pour que je me sente ridicule, mais ce n'était pas le cas, c'est au frère de père qu'elle aurait dû s'en prendre, je n'avais rien fait, sinon être une jeune adolescente sous les projecteurs d'un vieux dégoûtant, j'avais du mal à imaginer qu'elle n'avait rien compris, ou qu'elle faisait semblant, quel oncle serre sa nièce aussi fort et aussi longtemps dans ses bras, quel parent assiste à ça sans se demander ce qui se passe et redoubler de vigilance "
Elle fuit à Paris pour ses études qu'elle abandonne rapidement, galère en faisant du slam puis rencontre Orcel ( un double positif de l'auteur) qui sera tué dans les attentats du Bataclan. Elle tombe alors sous l'emprise de Makenzy ( le double négatif ) qui la trompe, la méprise et l'humilie jusqu'à fuir le jour du mariage.

L'auteur a adopté le point de vue féminin avec une vraie sensibilité qui nous laisse présumer de son empathie pour l'humanité toute entière. Il fait défiler la vie de cette femme qui, dans sa quête éperdue de l'amour qu'elle n'a jamais connu, dans sa volonté de repousser l'agression dont elle a été victime, fait les mauvais choix et se laisse maltraiter par la vie.

Tout en étant fascinée par l'écriture de Makenzy Orcel, et par l'ambition de son roman, je dois cependant avouer avoir parfois décroché sur la longueur, ce qui explique les 4 étoiles.
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Une somme humaine porte bien son nom. C'est l'histoire d'une gamine mal aimée qui grandit. Elle ne fait pas les bons choix et reste dépourvue d'amour.
L'histoire est racontée de son point de vue de morte, suicidée par cette vie trop lourde à porter. La vie est une chienne et certainement dans les romans !
Niveau thème, on effleure beaucoup de sujets à la mode, sans toutefois rentrer dedans : viol, inceste, racisme, immigration, migrants illégaux, attentats de Paris, homosexualité et sexualités diverses et variés et j'en passe et des meilleures.
Pour ce qui est de l'écriture, je dois avouer avoir beaucoup de mal avec l'écriture de Mackenzy Orcel. L'usage du point et de la majuscule est galvaudé. La virgule est utilisée à outrance et les ... à la place des points. On change parfois de narrateur sans prévenir. Tu te tapes une page avant de capter, et hop il faut recommencer. :D
Je n'ai quand même trop rien à reprocher à ce bouquin, d'où les 3 étoiles, mais je ne vais pas l'encenser non plus. Je ne suis pas rentrée dedans, et je l'ai trouvé plutôt embêtant.
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Mémoires d'outre-tombe d'une femme qui s'est jetée sous les rails du métro, femme qui n'a pas de nom, qui vient d'un Village, à proximité de la Ville-la-plus-proche - un certain pléonasme -, qui a un passé lointain tortueux, fait de nombreuses violences tues, et un passé plus proche, parisien, échappatoire à la ruralité, passé chaotique également, mais en même temps parsemé de petites pointes d'espérances, Une somme humaine est un roman qui m'a prise viscéralement aux tripes.

C'est une somme humaine, oui, féminine plus précisément, finalement banale, et justement terrible, tragique dans sa banalité. Elle est une vie anonyme, et donc universelle, que nous traversons, syntaxiquement parlant, comme dans un souffle, sans véritable pause possible, souffle qui se fait parfois long cri de douleur, de regrets, d'amertume, ou, même si peu souvent, lumineuse jubilation, intense bonheur.

C'est une somme humaine, faite d'illusions, de désillusions, de rencontres plus ou moins heureuses, de passages crus et bruts, de scènes au contraire sensibles et poétiques, d'un tel maelstrom de mots, de sons, de sens, de lieux, de temps... qu'elle nous plonge avec réussite dans les tréfonds de l'humanité.

Je remercie les éditions Rivages et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman, qui est une deuxième lecture, tout aussi réussie que la précédente, de Makenzy Orcel. Ayant découvert par ce roman qu'il était le deuxième tome d'une trilogie, je vais me procurer sous peu L'Ombre animale, premier tome à côté duquel j'étais passée jusqu'à présent.
Lien : https://www.aubonheurdesmots..
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Après une première tentative infructueuse, bien décidée d'en finir avec son existence somme toute très chaotique en se jetant sous un train...
Lui revenant en tête, elle nous dévoile sa vie qui,depuis son plus jeune âge, ne fut pas un long fleuve tranquille, loin de là...
À travers ces atrocités, l'auteur dresse un constat accablant mais ô combien realiste sur la société actuelle et ses nombreuses dérives.

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critiques presse (5)
LaPresse
21 novembre 2022
Pendant trois ans, Makenzy Orcel a écrit sans répit, jour et nuit, cette histoire qui l’habite toujours. Une somme humaine est un roman envoûtant, dont les quelque 600 pages semblent avoir été écrites d’un seul souffle et qui a nécessité un travail acharné sur la langue pour donner la parole à une femme morte qui raconte sa vie. Une femme qui semble née sous une mauvaise étoile et qui, chaque fois qu’elle essaie de se relever, retombe à nouveau, encore plus bas.
Lire la critique sur le site : LaPresse
RadioFranceInternationale
21 novembre 2022
Ce roman à la fois somptueux et sombre raconte la France contemporaine vue à travers les yeux d'une jeune Française trentenaire, morte de ne pas avoir su « empêcher ses démons de prendre sa vie en mains à sa place ». Une somme humaine est le septième roman de Makenzy Orcel.
Lire la critique sur le site : RadioFranceInternationale
RadioFranceInternationale
14 novembre 2022
Mêlant l’histoire et la quête individuelle, ce septième opus sous la plume de ce romancier talentueux est un roman total et poétique.
Lire la critique sur le site : RadioFranceInternationale
Culturebox
02 novembre 2022
Ce roman sombre est écrit dans une langue qui ruisselle et palpite au rythme de la "somme humaine" qu'il charrie, composant une peinture noire de la France.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
09 septembre 2022
Notre feuilletoniste salue une formidable aventure du langage à laquelle nous convie ce roman d'une femme morte, tableau très noir de la France contemporaine.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
… il paraît que, pendant de nombreuses années, le saint homme aurait eu une vie sexuelle clandestine très active, et même des enfants secrets éparpillés dans la région et ailleurs, il faut imaginer un tas de silhouettes fines et élégantes qui se bousculaient du matin au soir pour aller avouer leurs péchés au jeune arrivant qui, groggy devant tant de beautés et de grâces, n’hésitait pas à leur proposer la bonne pénitence et un passage dans son lit, avant de les inviter à repartir dans la paix du Seigneur, il excellait sans doute aussi dans le chatouillement des gosses, lesquels s’étaient bien gardés d’en parler pour ne pas froisser le papa bon Dieu, Ses anges, le Père Noël, bref tous les habitants du Royaume des cieux… des activités pédophiliques connues, murmurées, sans plus, vous vous rendez compte, on s’arrangeait pour que ça reste couvert aussi longtemps que possible, notre bon Drôle de Curé, représentant de Dieu au village, pourquoi on le salirait, pourquoi on ferait de son nom un paillasson sur lequel tout le monde s’empresserait de s’essuyer pour gagner sa place dans le débat sur les faux drames de village, ce sang valeureux, médiateur infaillible, une vie parfaite, exempte de péché dans un monde nouveau de la justice...
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… figurez-vous qu’un jour elle m’avait demandé, oui celle qui m’avait mise au monde, rappelle-moi ton nom déjà, on aurait dit que le seul moyen d’apaiser les frustrations de sa vie conjugale était de m’étouffer, me réduire en miettes, me faire perdre toute confiance en moi-même, plus tard, seule à seule dans la cuisine par exemple, elle me traitait de sauvage, de petite conne, ton oncle il a beaucoup d’affection pour toi, il t’aime, mais toi tu n’as aucun respect pour lui, pour personne d’ailleurs, tu n’as donc aucune limite, elle me parlait ainsi pour que je me sente ridicule, mais ce n’était pas le cas, c’est au frère de père qu’elle aurait dû s’en prendre, je n’avais rien fait, sinon être une jeune adolescente sous les projecteurs d’un vieux dégoûtant, j’avais du mal à imaginer qu’elle n’avait rien compris, ou qu’elle faisait semblant, quel oncle serre sa nièce aussi fort et aussi longtemps dans ses bras, quel parent assiste à ça sans se demander ce qui se passe et redoubler de vigilance… le pire était à venir…
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… s’accapara subitement mon corps, ma tête, puis me remplit entièrement quelque chose comme une terrible chaleur, une conscience démesurée, stérile des platitudes existentielles, quelque chose auquel je tentai vainement de résister, il aurait suffi de trouver un reliquat de lumière quelque part en moi et m’y accrocher de toutes mes forces, laisser passer la tempête, mais cette chaleur devint de plus en plus insoutenable, je ne respirais plus, il fallait que ça s’arrête, et tout de suite, sans réfléchir, je bondis vers le balcon pour me jeter dans le vide, PAUVRE TYPE, PAUVRE TYPE, j’avais crié ces mots tellement de fois, et si fort, à en vomir, lisez ce cahier jusqu’au bout et vous comprendrez peut-être pourquoi, parfois comme une bête blessée, pour exprimer un rien, ce n’était pas moi, ça ne me ressemblait pas, ce n’était pas normal, j’aurais bien voulu pouvoir me contrôler, exprimer avec justesse ma pensée, mes envies, mes conditions, mes incertitudes, mes sentiments, mes fantasmes, je savais pourtant le faire auparavant, j’avais appris, mais depuis ma rencontre avec Makenzy, du jour au lendemain, tout en moi avait fondu, j’étais devenue une source, une rivière, un fleuve, puis une mer de cris, je voulais sauter du quatrième étage pour cette raison aussi, pour éteindre ce volcan dans ma tête, la rage d’être vide, de n’avoir aucune prise sur moi-même, sur lui, sur rien, couper court à l’adversité, qu’aurais-je pu faire d’autre, on n’a pas une définition nette de soi-même, comme on ne peut être positivement à l’origine de tout ce qui découle de notre existence…
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… en partant de chez moi, je me suis regardée dans le miroir, suis-je le personnage d’un rêve fait par quelqu’un d’autre, demandai-je, perplexe, un soir pendant le dîner, à grand-mère, plus pour couper la parole à mère qui avait tendance à la monopoliser que pour transmettre une certaine leçon de morale (elle était bien là pourtant, la leçon, cachée sous une bonne couche de subtilité), elle avait raconté l’histoire d’un homme qui disait connaître tous les gens de son quartier, mais qu’aucun d’eux ne semblait connaître, ils passaient devant lui sans le saluer, comme s’ils ne l’avaient jamais vu auparavant, jusqu’au jour où celui-ci décida de se mêler à eux et se rendit compte qu’il était en fait victime de sa propre projection, une hallucination qui paraissait si réelle… j’avais posé cette question au miroir qui, en dépit de mes efforts pour me prouver le contraire, ne me renvoyait pas mon image, mais celle d’une autre, une illusion d’existence cramponnée à mes os – j’avais maigri au point qu’on aurait pu croire qu’une abominable maladie me dévastait silencieusement…
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… j’étais perdue, je n’avais pas les outils pour analyser les mécanismes de cette vague de violence (tant à la maison qu’à l’école) qui se déchaînait contre moi, ses ressorts inavoués, d’autant plus que le monde dans lequel ces petits scélérats grandissaient n’était ni plus ni moins bourgeois catho que le mien, nous étions partis du même point, censés tout au moins se respecter, mais ce n’était pas du tout le cas, ils avaient fini par m’imposer une vision négative de moi-même, ce qu’aucune de nous, à ma connaissance, n’avait réussi avec un mec, inoculer à celui-ci le sentiment qu’il n’est rien qu’une apparence, rien que ses muscles, son cul, et que ça ne sert qu’à être manipulé, avili, un ornement…
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