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Akira - Edition en noir et blanc tome 6 sur 6
EAN : 9782723428262
434 pages
Glénat (20/09/2000)
4.57/5   131 notes
Résumé :
Néo-Tokyo, an 2019. Nous sommes trente-huit ans après la troisième Guerre mondiale. Le grand cataclysme a dévasté la planète. Depuis, le monde a entamé sa reconstruction. La capitale japonaise n'est plus qu'une espèce de gigantesque poubelle high-tech. Une nuit, une bande de jeunes motards fait une rencontre étrange : celle d'un enfant au visage de vieillard, doté de bien curieux pouvoirs. Ils ne le savent pas encore, mais le processus de réveil d'Akira vient de com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ça faisait un bon bout de temps qu'une amie me tannait pour livre ce "chef-d'oeuvre" pilier du genre, qui est devenu une référence.
Au début quand j'ai vaguement vu de quoi ça parlait (des voyous sur leur moto dans Néo-Tokyo) je me suis vraiment demandé ce qu'il y a avait d'aussi révolutionnaire dans ce manga qui paraissait affreusement banal (et je n'aimais pas les scènes d'action, or ce manga en regorge). Maaaais preuve que le temps fait bien les choses, et voyant cette année que ma bibliothèque en possédait l'intégrale je me suis finalement lancée.

Cette critique regroupera donc l'ensemble des six tomes, il y a des risques de spoilers mais je ferai attention.

Par quoi commencer... j'ai adoré.

Les personnages tout d'abord qui transportent et dynamisent le récit. A l'exception de certaines crapules (qui se sont amusées à tuer certains de mes personnages préférés), ils avaient tous un côté attachant. Même Tetsuo l'antagoniste principal du récit qui au final m'a fait beaucoup de peine. Mention spéciale à la moto de Kaneda, tu n'es pas apparue beaucoup mais tu as marqué mon esprit.
Tous connaissent une évolution de dingue, surtout Kaneda, le voyou insolent et drôle, qui même si il reste tête brûlée tout du long, va vraiment devenir un chic type et ne sombre pas dans le cliché du héros shonen qui réussit tout pour devenir le plus grand [insérer quelque chose]. Oui, au final il réussit, mais à quel prix ? Bravo pour le développement de ses relations avec Tetsuo, Kei et même le "joker". Il restera un de mes personnages de manga préféré.

Petite aparté sur les dessins que j'ai trouvé magnifiques (et les planches couleurs, des véritables pépites visuelles) et très bien détaillés (le niveau de détail pour faire les immeubles, les bateaux ou tout qui explose... j'ai été soufflée).

Quand à l'histoire et le rythme du récit... c'est à la fois la principale qualité du manga et son principal défaut. Même si l'histoire est passionnante, je l'ai trouvée parfois trop complexe, surtout vers la fin avec l'explication de la "force" (ou alors c'est moi qui suis stupide, c'est possible aussi). de la même manière, les scènes d'action étaient parfois trop présentes, notamment dans le tome 2, où à par des gens qui se battent, il ne se passait pas grand chose de plus. Si tout s'accélère au tome 3, il n'en reste pas moins que le tome 2 m'a semblé plus long que les autres. Mise à part cela, les scènes s'enchaînent, transportées par des personnages explosifs (je pourrais encore écrire un pavé sur mon amour pour les personnages mais je le fais déjà un peu plus haut).

En conclusion, est-ce que c'est mon manga préféré ? Non car je ne suis pas plus friande que ça des scènes d'action à répétition (mais ça n'engage que moi).
Est-ce qu'il m'a quand même marqué ? Oui, je n'ai pas pu m'empêcher de verser des larmes plusieurs fois notamment lors de la lecture de ce dernier tome.
Est-ce qu'il mérite qu'on le vante autant ? Oui. C'est un manga dynamique comme j'en ai vu peu avec des personnages hauts en couleur qui m'ont tous convaincus. Et c'est rare que j'apprécie autant un personnage principal mais Kaneda est l'exception qui confirme la règle. Bien sûr que le manga n'est pas parfait et qu'il a des défauts qui m'ont empêché de mettre 5/5 aux tomes précédents (les 5 étoiles ici sont pour la conclusion magistrale, pas la note globale). Mais il possèdent aussi d'innombrables qualités qui font de lui un manga décidément culte.

De la même manière qu'on me l'a conseillé pendant longtemps, je vais faire de même. Lisez-le. Prêtez-le à vos amis et à votre famille. Je regrette presque d'avoir découvert ce manga aussi tard, même si ça m'a permis de prendre mon temps pour correctement le dévorer.
Je suis si triste de quitter Kaneda (et sa moto), Kei, Tetsuo et les autres. Mais merci à eux d'avoir existé le temps de six tomes.
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Saga mythique qui, si elle brille par la finesse de ses dessins et la précision des espaces et détails architecturaux construits ou détruits du Neo-Tokyo, du rendu des motos statiques ou en mouvement, des machineries inventées sur terre ou dans l'espace ou même encore copiées dans l'arsenal de la marine de guerre américaine, le dynamisme constant des personnages très bien cernés autant au niveau du graphisme que par leur caractère, la décomposition des évènements et des batailles - quelquefois d'une grande complexité avec des quantités de participants dignes des poèmes homériques - dans un découpage des actions en vignettes évitant tout verbiage inutile, cette titanesque fresque cyberpunk n'en demeure pas moins un peu répétitive dans ses trois derniers volumes (environs 1350 pages dans la version noire et blanc originale traduite en anglais par Kodansha Comics et reprise par Glenat en France à la fin des années 1990s), pour finir dans une confusion un peu décevante...
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Kanéda, Keisuke, Joker et sa bande, Kei, soutenue par les pouvoirs de Lady Miyako, Kiyoko et Masaru, le Colonel, les partisans du Nouvel Empire de Tokyo, l'armée américaine... Leurs motivations sont différentes, mais ils ont tous le même objectif : tuer Tetsuo !

L'action est menée tambour battant de la première à la dernière page. Katsuhiro Otomo lâche les chevaux et donne tout ce qu'il a pour nous gratifier de scènes encore plus spectaculaires qu'à l'accoutumée. On peut dire qu'à ce niveau, le dernier tome tient toutes ses promesses.

Malgré l'envergure des scènes d'action, l'auteur ne perd pas de vue le facteur humain. Otomo évite tout manichéisme dans l'écriture de ses personnages. Même ceux dont la motivation est la plus discutable ont des raisons d'agir ainsi. Rien n'est gratuit.
Les relations croisées Kaneda/Tetsuo et Kaneda/Kei seront décisives et ces trois personnages prennent de l'épaisseur. Je n'oublierais pas non plus Lady Miyako et son baroud d'honneur mémorable, ni mon personnage préféré, le Colonel qui apparaissait d'abord comme un grand méchant avant qu'on le découvre mieux. Il finira par gagner le respect de Kei, de Kaneda... et du lecteur. Akira gagne également en profondeur. Akira est un être si puissant qu'il est au-delà de l'humanité, quasiment indifférent à ce qui l'entoure. Il est presque plus un concept – l'échelon supérieur de l'humanité – qu'un personnage. Mais l'auteur nous rappelle que, si puissant qu'il puisse être, Akira reste avant tout un petit garçon.

Akira est un manga dont le statut d'oeuvre culte n'a rien de surestimé à mes yeux. C'est un excellent divertissement, avec de l'action, des personnages attachants, et une petite dose de réflexion sur les dangers de la science – comme dans beaucoup d'oeuvres japonaise, le traumatisme de la bombe est encore très présent -, l'expérimentation humaine, la société japonaise, l'écologie... Des questions qui prennent parfois des tournures plus philosophiques que scientifiques.

Une oeuvre phare que je conseille à tout amateur de bande dessinée, et pas seulement de manga. Si vous êtes intimidé par ses 2200 pages, je vous conseille également Dômu, du même auteur. Vous y trouverez presque tous les ingrédients d'Akira, dans une ambiance policière plutôt que SF.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Comme je m'y attendais, Otomo nous livre dans cet ultime tome un final d'anthologie ! Son art de la mise en scène est à son comble, au point qu'on se croirait au cinéma et ça fait d'autant plus regretter que l'adaptation animée n'ait pas été plus fidèle.

Tetsuo a atteint le pic de ses pouvoirs. L'heure est donc venue de l'affronter. A grand renfort de pouvoirs psychiques (merci Kei et les triplés), d'armes à feu diverses (merci les Américains), d'engins mécaniques (merci les copains de Kaneda) et de laser (merci Kaneda), la bataille qui se livre est rude et sans pitié. Ça canarde de partout et on se demande bien comment la ville fait pour résister. Les métaphores autour de ces scènes d'affrontements sont lourdes de sens : sur la course à la puissance voulue à une époque par certains japonais incarnés ici par les scientifiques du projet Akira, mais aussi sur l'ingérence américaine et pour résoudre tout ça sur l'esprit de corps du peuple japonais face à l'adversité. Otomo ne se gêne pas pour critiquer ni pour encourager non plus. C'est émotionnellement fort et visuellement ça claque !

Visuellement justement, c'est du grand art avec un superbe rendu de ce monde post-apocalyptique extrême violent où tout ne tient qu'à un fil. Ça donne un ensemble extrêmement dynamique où l'on passe d'un personnage à l'autre, d'une scène à l'autre en moins de deux. Les courses poursuites et les combats semblent plus vrais que nature et en même temps transcendent l'espace dans un sorte de ballet aérien de toute beauté. Les héros en font de même avec leurs pouvoirs, Kei en tête qui m'a bluffée dans ce tome, car pas facile de se tailler une place face à deux garçons à l'ego masculins si disproportionné, je parle bien sûr de Kaneda et Tetsuo.


Maintenant l'action a beau être menée tambours battants dans cette conclusion, celle-ci n'en reste pas moins perfectible. Il reste encore pour moi trop de zones d'ombre autour d'Akira et de ses pouvoirs, pour lesquelles les brèves explications finales ne suffisent pas à combler ma curiosité. de même, je ne suis pas entièrement convaincue par l'issue politique choisie par l'auteur même si je vois le cheminement qu'il y a eu derrière. En tout cas un véritable espoir est présent et j'aime l'idée de cette fin ouverte.

En conclusion : Akira est définitivement une saga culte magistralement mise en page par Otomo tout au cours de ces 6 tomes. L'univers post-apocayptique créé est culte lui aussi. Les personnages ont un charisme fou et l'auteur a su donner leur place à des figures féminines fortes, chapeau pour l'époque ! Les thèmes développés sont forts et marquants tout en étant très japonais. Un titre à lire pour tout fan de manga et/ou de SF !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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J'ai terminé l'édition Noir et Blanc de Akira. J'ai bien aimé suivre la série, qui m'avait pas mal intriguée lorsque j'étais adolescente car je la voyais beaucoup en bibliothèque. La notoriété du manga attisait encore plus ma curiosité, donc raison de plus… Dans ces deux derniers tomes, on retrouve enfin Kaneda (il m'avait manqué celui-là, j'aime beaucoup son personnage et le charisme qu'il dégage), qui avait disparu lors de la précédente catastrophe ; mais pas le temps pour des retrouvailles affectueuses (que ce soit avec Kei ou avec le chef de gang rival), le pouvoir de Tetsuo grandit à chaque instant.
J'étais auparavant assez sceptique quant à la série, j'avais du mal à me faire aux dessins. Mais ça remonte à 12 ans, mes lectures se sont pas mal diversifiées depuis ; résultats, j'adore les graphismes. Ils peuvent paraître "simples" quand on voit les personnages (et encore), mais au niveau du détail et des décors... C'est très travaillé !
J'ai bien aimé cette suite, mais la fin m'a frustrée. L'auteur nous quitte sur des répliques et mises en scènes qui laissent place à l'interprétation… Et je dois dire que ce n'est pas le genre de fin que j'apprécie le plus, tout comme les fins ouvertes.
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critiques presse (2)
Sceneario
05 août 2019
Il se dégage une telle folie, une telle rage, c'est tellement fluide et dynamique… On ne peut qu'être impressionné par ce qui reste encore l'une des meilleures séries toutes époques confondues.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDZoom
20 juin 2019
Cette nouvelle version, conforme aux attentes des jeunes lecteurs actuels n’ayant connu que des manga en noir et blanc, et dans le sens de lecture japonais, va peut-être offrir un regain de visibilité à ce chef-d’œuvre.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Nous n'avons plus le temps de faire front à la vague ! Inutile de manœuvrer ! préparez-vous à la secousse !
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Vidéo de Katsuhiro Otomo
La Petroleuse présente le livre METAL HURLANT 1975-1987 (Denoël Graphic - 2021 - 304 p. 21 x 26 cm) Dispo/Available here: https://www.la-petroleuse.com/fr/bandes-dessinees/5024-livre-metal-hurlant-1975-1987.html
Créé en Janvier 1975 par une poignée de transfuges de Pilote, ce magazine de bande dessinée devient le vecteur d'une révolution culturelle sous le règne de laquelle nous vivons encore. Plusieurs générations d'Humanoïdes s'assemblent et jettent leurs passions - BD franco-belge, comics US, underground, cinéma-bis, littérature fantastique, SF, roman noir, érotisme SM, rock, mode, design - dans ce grand shaker pour produire un mélange au goût étrange, carburant de toute notre modernité. Pendant treize ans, à coups de numéros spéciaux et d'éditions étrangères, Métal propage sur la planète ses visions incendiaires. Cette French touch soufflera jusqu'à Tokyo ou Hollywood, si bien que trois décennies plus tard, George Lucas, Ridley Scott, Tim Burton, Katsuhiro Otomo, Hayao Miyazaki, pour ne citer que ceux-là, peuvent se réclamer de l'influence de Métal Hurlant et de ses artistes. Voici l'odyssée de Métal racontée par ses acteurs mêmes, illustrée de photos et de documents inédits, suivie d'un scrapbook rassemblant plus de 600 images de légende extraites du magazine et de ses dérivés. Première parution en 2005. Introduction par JP Dionnet.
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