Fille en colère sur un banc de pierre

J'avais vu l'auteur à la Grande Librairie, j'avais du coup très envie de découvrir ce titre.

Malheureusement cela n'a pas été une réussite me concernant, si j'ai beaucoup aimé le début et cette famille en Italie j'ai rapidement déchanté, le récit étant à mes yeux pas mal décousu.

J'ai peut-être également fait trop la comparaison avec le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé que j'ai beaucoup aimé et qui évoque une famille en Italie également.

Certains évoquent même pour ce récit un thriller psychologique mais à mes yeux il n'en est rien. le milieu du récit étant vraiment ennuyeux.

Je ne suis pas sûre de réitérer une lecture de cet auteur.

Un récit court mais j'ai trouvé celle-ci d'un ennui, des personnages creux sans profondeur, un récit aussi vite lu et oublié.

C'est l'histoire d'une fille en colère sur un banc de pierre dans une petite île imaginaire proche de Palerme.
C'est l'histoire d'une fille qui revient chez elle à la mort du père, affronter les souvenirs du passé, les mensonges et les secrets de famille.
C'est un roman agréable à lire, Véronique Ovaldé a la plume légère et fantaisiste sauf que dans ce texte tout sonne faux. Jouer avec les codes du conte et du merveilleux ne fonctionne pas dans ce livre : on ne croit pas au chagrin d'Aïda encore moins à sa vengeance. La terreur inspirée par le père est à peine évoquée, les personnages des autres soeurs sont très caricaturaux, la pingre alcoolique, la fausse douce qui n'aime pas ses filles jumelles, surnommées Lapin et écureuil !
Connaissant un peu l'univers de Véronique Ovaldé qui écrit souvent de beaux portraits de femmes libres, cette histoire de famille me semble vraiment ratée.

J'y ai cru jusqu'à la moitié, puis ça tente trop de briser le mur de la crédulité, ça saute des passages, il y a des trous, des facilités et ça ne se tient que très bancalement. le pire c'est qu'il y avait un bon départ pour s'attacher aux personnages mais soit elle s'arrête trop tôt, soit les mets sur le banc de touche.

Babelio faisait la pub de l'autrice, le résumé me semblait intrigant : je me suis donc lancée dans ce roman. Très vite, j'ai trouvé qu'il n'y avait aucun style ni aucun réel suspens, et le récit m'ennuyait. J'ai abandonné ma lecture au bout d'une soixantaine de pages, il y a tant d'autres livres qui m'attendent!

Je suis bien contente d'avoir terminé la lecture de ce roman. Cela va me permettre de passer à autre chose. Je n'ai pas tellement aimé la façon dont l'histoire est racontée, à la première personne mais qui n'est pas un personnage du récit. le rythme est très lent et parfois je me suis ennuyée.

Eh bien non, je ne saurai pas ce qu'il est advenu de Mimi, j'ai essayé, avec opiniâtreté, avec application, volonté et détermination, reprenant le livre après l'avoir posé, reposé, déposé et rereposé ! Hier soir encore, j'ai essayé, je sais qu'on apprend vers la fin où elle est passée mais je n'irai pas plus loin, je m'ennuie tellement à lire ces descriptions de phrases courtes et bavardes ! Je crois entendre Gilda jacasser sans cesse, emplir l'espace de bruit pour ne pas aborder LE sujet !
Alors ce soir je ne reprends aps le roman malgré la persuasion de l'autrice dont j'avais vu plusieurs interviews qui 'avaient convaincue de le réserver à la médiathèque !
Stop !
Mais allez y, prenez le et appréciez le ! Ce n'est que mon avis, très personnel.

L'histoire de cette famille italienne avec pour point de départ un évènement douloureux et non élucidé bien des années après, à savoir la disparition de la plus jeune des 4 soeurs, encore une enfant, lors d'un carnaval, m'a au départ déconcertée, voire même ennuyée. Je ne sais pas si c'est du au fait que l'auteure se met dans la peau des personnages, avec une sorte de bavardage incessant sur leurs pensées et parfois des banalités. Puis, j'ai persisté et ne regrette pas. Il y a des secrets dans toutes les familles et dans celle-là, on se tait, on ne parle plus de l'absente tout en considérant que Aïda, la soeur qui a amené la petite Mimi au carnaval est la responsable. Elle est bannie. de plus, Aïda est d'un tempérament fort et indépendant. La 2ème partie du roman nous fait découvrir la réalité et relate la revanche (vengeance) bien sentie de l'ostracisée. Je n'ai toutefois pas été emballée par le style.

Je ne connaissais pas Véronique Ovaldé. Jamais lu aucun de ses livres. le résumé était attractif. Je n'ai pas aimé ni le style, ni l'intrigue. le début est laborieux. Les personnages ne sont pas attachants. On ne comprend pas ce qui s'est passé. J'imagine que c'est fait exprès. Pour ma part, je ne suis pas allée au bout.

Je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire qui comporte des longueurs. A l'exception d'Aïda, personnage très intéressant, les profils des autres protagonistes ne sont pas fouillés. Je suis restée extérieure à leurs comportements et sentiments.
Cela étant, roman bien écrit et bien ficelé.