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EAN : 9782290391020
320 pages
J'ai lu (07/02/2024)
3.69/5   495 notes
Résumé :
" Elle aurait pu renoncer. Elle aurait dû renoncer. Elle se le répéta bien un million de fois toutes les années qui suivirent. Elle eut d'ailleurs une hésitation, peut-être valait-il mieux rester, se rallonger dans la chambrée, à écouter ses deux autres soeurs qui gesticulaient dans leur sommeil, pétaient et miaulaient sous leurs draps à cause de leurs rêves lascifs tout juste pubères. Peut-être valait-il mieux abdiquer, enrager, et se délecter de sa rage, puisqu'il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 495 notes
La découverte de la plume et l'univers de Véronique Ovaldé fut un choc. Un uppercut littéraire reçu lors de la lecture de « Ce que je sais de Vera Candida ». Lire Ovaldé, c'est avant tout découvrir un imaginaire, des intrigues à la fois oniriques et tragiques situées dans des lieux qui n'existent pas, mais évoquent tantôt l'Amérique latine, tantôt une île italienne située au coeur de la Méditerranée, où se déroule son dernier roman, dont le titre évoque un poème, « Fille en colère sur un banc de pierre ».

Sur une île qui porte le nom de « Iazza », au sud de la Sicile, vit la famille Salvatore, dont le roman nous narre les contes et légendes. Une courte présentation de cette famille qui vit sur une île qui n'existe pas (petit rappel pour les lecteurs distraits) s'impose : le père Salvatore Salvatore (cela ne s'invente pas), « dit plus communément le Vieux et plus clandestinement Sa Seigneurie », la mère Silvia discrète, voire effacée et quatre filles, l'aînée Violetta, suivie de Gilda, Aïda et Mimi.

L'île de « Iazza » évoque un lieu indolent et figé où règne l'entre-soi, la corruption ainsi qu'une mafia qui ne dit pas son nom. Un patriarcat tenace ainsi que des coutumes étranges évoquent un lieu mystérieux qui n'aurait pas quitté le Moyen-Âge. L'une de ces coutumes, qui a failli coûter la vie à Salvatore lors de son arrivée sur l'île, consiste à placer chaque 1er mai des ânes sur les toits des habitations de l'île. Une autre coutume, plus célèbre, est l'organisation annuelle d'un carnaval haut en couleur, une nuit de catharsis où les participants dissimulés sous leur déguisement se laissent gagner par une liesse troublante. Un carnaval que le Vieux a formellement interdit à ses filles de fréquenter.

Le patriarche un peu aigri de s'être retrouvé coincé sur l'île depuis qu'il a épousé Viola et lui a fait quatre filles, voue une affection attendrie à ses deux petites, Aïda qui a huit ans et Mimi âgée de six ans. Cette dernière a attendu ses trois ans pour parler, se casse la figure plus que de raison, et évoque un petit ange déchu qui n'aime rien tant que se promener sur l'île, découper des yeux dans les magazines ou grimper dans les arbres pour y faire un somme.

« Peut-être aussi que le jeu n'en valait pas la chandelle. Mais le jeu, n'est-ce pas, en vaut rarement la chandelle. le jeu n'est désirable que parce qu'il est le jeu. »

La nuit du carnaval, Aïda entreprend de faire le mur et de braver l'interdit paternel. Elle se fait surprendre par Mimi qui ne la quitte jamais et accepte d'emmener la petite dans son aventure. Cette nuit la marquera à jamais du sceau de l'infamie. Mimi disparaitra mystérieusement et sa grande soeur sera tenue pour responsable du tragique évènement. Une responsabilité trop lourde à porter pour une adolescente à qui son père ne parle plus. Une responsabilité qui la conduira à quitter Iazza pour rejoindre Palerme à l'âge de quinze ans.

« Était-il possible que sa détestation soit l'exact revers de son amour ? ».

Quinze plus tard. Aïda a totalement rompu avec sa famille, lorsqu'elle reçoit l'appel de Violetta qui lui annonce que Salvatore vient de mourir et la convie à son enterrement. Un enterrement qui sera évidemment suivi d'un passage chez le notaire destiné à partager les biens du défunt. le retour de la fille prodigue sur l'île sera plus mouvementé qu'on ne l'imagine et permettra surtout de comprendre enfin ce qui s'est passé, cette funeste nuit de carnaval, la nuit où Mimi a disparu.

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Nous retrouvons pour notre plus grand plaisir la plume alerte, aiguisée et incisive de l'auteure dans « Fille en colère sur un banc de pierre ». Une plume qui n'hésite pas à interpeller son lecteur, comme pour mieux l'intégrer dans le récit qui lui est destiné.

« Souvenez-vous de cet âge où construire un château de sable vous demandait un tel degré d'implication que vous étiez quasiment désespérée à l'idée de sa nature éphémère. »

Au-delà de ce procédé narratif stimulant, c'est encore une fois l'imaginaire de Véronique Ovaldé qui fait mouche. Si l'île de Iazza n'existe pas, on imagine aisément ce petit bout de terre brûlé par le soleil méditerranéen. Pour se perdre dans les méandres de l'imaginaire de l'auteur, il faut plutôt se tourner vers ses personnages. Aïda l'indocile, qui refuse de se draper dans la dignité, la dignité de celle qui a été injustement désignée coupable d'un crime qu'elle n'a pas commis. Et bien entendu Mimi, ce petit ange disparu trop tôt, une enfant qui évoque tout à la fois Saint François d'Assise et l'un de ses petits oiseaux qui venaient, selon la légende, se poser sur les épaules du saint homme. Mimi, l'enfant éternelle, qui conservera à tout jamais l'âge magique de ses six ans.

« Souvenez-vous de cet âge où jamais vous ne marchiez mais toujours sautilliez. »

Mimi, personnage touché par la grâce et délaissée par la pesanteur. Une enfant pour qui la vie sur l'île n'est qu'un jeu qui n'a pas de fin, un présent éternel, sans angoisse ni remords. Une petite fille qui prononce tantôt des phrases dont la sagesse évoque un philosophe grec aux cheveux blanchis par les ans.

« Mimi, donc, prononça avec sa voix aiguë et son zézaiement caractéristique :
- Mais à quoi bon durer.
(...) Aïda se retrouva le coeur fendu et elle se mit à pleurer comme ça, là, devant Mimi, qui arbora tout à coup un air vaguement surpris puis reprit son découpage comme si elle n'avait fait qu'émettre une réflexion sur la vitesse du vent. »

À travers une intrigue finement menée où se joue la possibilité d'une rédemption pour la farouche Aïda, « Fille en colère sur un banc de pierre » nous parle avec une immense délicatesse de l'enfance, cet âge qui semble éternel, et qui est pourtant si fugace, cet instant où se côtoient une inextinguible soif de jeu et une sagesse infinie.

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« Elles étaient quatre soeurs inséparables promises à la plus belle des vies. Il y avait Violetta la reine, Gilda la pragmatique, Aïda la préférée et Mimi le colibri. ».
Mais, Pour leur père, « n'avoir que des filles, c'est ne pas avoir d'enfants ». Et les 4 soeurs subissent au quotidien sa tyrannie, cherchant vaillamment à s'émanciper, jusqu'à ce terrible soir de carnaval, qui va les séparer à tout jamais.

Un roman comme un conte où j'ai retrouvé avec bonheur la plume fantaisiste, incisive et imagée de Véronique Ovaldé. Secrets, regrets, jalousies, culpabilité jalonnent ce texte, esquissant en pointillé le portrait d'une famille meurtrie, complètement minée par la disparition d'un de ses membres.
Un récit âpre, douloureux, à l'image de cette fille en colère sur son banc de pierre.
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« Oui mais ça ne marche pas comme ça. L'Univers ne résulte pas d'une relation de cause à effet. Tous les livres de vulgarisation scientifique qu'Aïda lit indiquent que la relation de cause à effet n'existe pas. La situation présente n'est pas qu'une somme des hasards possibles. La situation présente est à la fois passée, présente et future. Tout advient en même temps que tout. Ce qui expliquerait que Mimi soit là, quelque part, pas très loin. Coincée. »

Les trois soeurs de la famille Salvatore, Violetta, Gilda et Aïda vont se réunir à Iazza, une petite île (imaginaire semble-t-il) au large de la côte sud de la Sicile, après la mort du père (qui était amateur d'opéra, on s'en doute par le choix des prénoms de ses filles).

Aïda n'y est pas retournée et n'a pas donné de ses nouvelles depuis 15 ans. Elle vit chichement de petits boulots à Palerme.

Mimi, la plus jeune des soeurs Salvatore, a disparu un soir de carnaval vingt ans plus tôt. le blâme familial a été porté sur Aïda qui y avait emmené Mimi en cachette. On ne sait pas ce qui est advenu d'elle. L'enfance d'Aïda a été saccagée après ce drame. Elle est devenue une adolescente puis une femme rebelle.

L'accueil de ses soeurs et de sa mère ne se passe pourtant pas aussi mal qu'elle aurait pu le penser. le passé et ses secrets va être au centre de l'intrigue de ce roman à la fois sombre et pétillant.

Le style de Véronique Ovaldé est clair mais souvent un peu tortueux : il a du caractère, à l'image de celui d'Aïda… Les pages se tournent presque toutes seules en lisant ce roman captivant. Il nous tarde d'avoir le fin mot de l'histoire, ce qui arrivera. Mais pas sans frustration à cause d'une fin qui m'a semblé un peu abrupte.
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J'ai bien accroché au début de ce roman familial. Puis, je ne sais pas pourquoi, progressivement, je me suis un peu lassée, puis encore plus.... Finalement l'attrait du livre a décru pour moi page après page....
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Une famille, 4 soeurs. La plus jeune n'aura jamais 7 ans. Les deux aînées, les parents rendent la n°3 responsable. L'histoire commence avec la mort du pater familias. Les 3 soeurs entourent leur mère, toujours persuadée que la benjamine va revenir.
Je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti une lassitude progressive à la lecture de ce roman. Je n'ai en fait pas réussi à m'intéresser aux femmes présentées, à la mère, aux deux soeurs aînées, à la cadette victime du reniement familial.
J'en suis d'autant plus désolée, que ma fille cadette qui l'a lu juste après moi, a dévoré ce roman avec plaisir.
Je ne peux donc que vous inviter à lire ce roman afin de vous faire une idée par vous-même !
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Je pense n'avoir pas su apprécier ce roman à sa juste valeur. J'ai été, au début, décontenancée par les multiples interventions de la narratrice omnisciente, sous forme de parenthèses que j'ai trouvé digressives, comme l'intervention d'un tiers inopportun s'immiscent trop souvent dans une discussion entre deux personnes , mais il est vrai que, peu, à peu, je me suis habituée à cette écriture, à ces parabases souvent ironiques apportant, effectivement des informations, des précisions intéressantes.
Par ailleurs, j'ai eu du mal à situer l'époque de ce récit (décennie soixante, soixante dix, plus tard ?) et si finalement, l'histoire se déroule de nos jours, plusieurs indications permettent de se repérer dans cette contemporanéité (karcher, écran tactile…) ces données me sont apparues comme autant d'anachronismes tant la vie dans l'île de Lazza semble être enserrée dans une gangue sans datation, une vie faite d'atavismes, de traditions qui empêchent toute modernité. Et pourtant, les femmes de l'île ont gagné quelque liberté…
Les relations familiales, celles des trois soeurs Aïda, Violetta, Gilda, celles de la mère Silvia et d'Aïda, sont décryptées avec un réalisme exacerbé.
Augustin Trapenard a dit de ce roman qu'il « était solaire, plein d'allégresse », j'ai ressenti, pour ma part, une grande tristesse à vivre, à s'épanouir, même si la fin laisse présager un horizon plus serein.
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critiques presse (10)
Bibliobs
27 mars 2023
Ecrit comme un livret d’opéra, le nouveau roman de Véronique Ovaldé est aussi un texte qui cache, sous sa tonalité burlesque et son rythme diabolique, une fable subtile sur la famille et la sororité.
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LaCroix
24 mars 2023
Le souffle romanesque y est intact, la prose n’a jamais été plus personnelle.
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Culturebox
07 mars 2023
Dans ce nouveau roman, Véronique Ovaldé décortique les relations familiales, les secrets qu'elle charrie, les passions qui s'y jouent.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
14 février 2023
Véronique Ovaldé embarque le lecteur sur une île méditerranéenne dans une tragédie familiale pleine de mystères, à travers la voix d'un narrateur omniprésent.
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LeJournaldeQuebec
13 février 2023
Après quatre ans de silence – son dernier roman, Personne n’a peur des gens qui sourient, remonte à 2019 –, on était donc ravi de la retrouver avec Fille en colère sur un banc de pierre, qui met en scène une famille déchirée par un terrible malheur survenu deux décennies plus tôt.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeFigaro
06 février 2023
Il fait un temps monstrueux cette nuit de février sur l’île de Iazza. Un temps parfait pour aller au carnaval. Deux petites filles se faufilent hors de leur chambre. Elles savent qu’elles n’ont pas le droit d’y aller, que leur père les grondera, qu’elles seront punies et cætera. Tant pis.
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LaPresse
23 janvier 2023
Peut-on réparer les liens rompus après des années d’éloignement ? Dans son nouveau roman, Fille en colère sur un banc de pierre, Véronique Ovaldé explore le déchirement d’une famille à la suite d’une tragédie – et ses retrouvailles malaisantes.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeMonde
16 janvier 2023
Toute en apparente légèreté, la phrase de Véronique Ovaldé s’avère particulièrement incisive. Variant ses rythmes, au gré des mouvements d’une mélancolie inquiète, elle sait trancher net et viser juste pour dissiper les faux-semblants.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
16 janvier 2023
Une histoire familiale complexe nourrit le nouveau roman de Véronique Ovaldé, « Fille en colère sur un banc de pierre ».
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeMonde
16 janvier 2023
Le thème du roman mis au rebut ? Véronique Ovaldé s’est empressée de l’oublier.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
Depuis quinze ans Aïda s’en tient aux faits. Les faits, en soi, sont sûrs et objectifs. La moralité des faits est une construction. Leur interprétation est un calcul. Leur interprétation est politique. La posture d’Aïda est relativement confortable si l’on ne souhaite pas une sociale très active. En tout cas c’est la manière la plus élégante, la moins indigne, qu’elle ait trouvée pour passer son petit moment sur Terre.
Au fond elle ressemble à un âne philosophe.
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Il y a d'abord l'odeur du chèvrefeuille et les stridulations des mésanges, puis il y a les abeilles bombardiers qui passent en ronflant entre eux deux, leur route était là, leur route est là, elles ne vont pas changer de trajet à cause des importuns, elles n'ont que faire des importuns, ils sont trop fugaces pour être réellement incommodants, et la route des abeilles est immémoriale, on les voit se diriger vers la cheminée de la grange, elles paraissent surmenées, exécutant un ballet complexe autour de leur nid, on aimerait apprendre à décrypter leur danse, il y a aussi le toit de la grange qui s'affaisse, et les poutres qui s'effritent, constellés de minuscules trous parfaitement ronds, le sol est jonché de bois mastiqué, les choses ici s'effondrent sans fracas, c'est une très lente dégringolade, il y a la brise de mer, les pins qui bruissent sans qu'on puisse discerner leur mouvement, il y a les émanations si particulières du sable de la cour juste après l'heure la plus chaude du jour, et la poussière jaune qu'y ont saupoudrée les mimosas, il y a le vol indéchiffrable des hirondelles qui semblent toujours esquiver d'invisibles colonnes, il y a le battement profond du cœur d'Aïda qui retentit à ses oreilles, et puis surtout il y a ce garçon qu'elle connait depuis toujours assis près d'elle, elle se dit qu'il doit bien formuler des opinions mais qu'il les garde pour lui. C'est comme essayer d'imaginer à quoi rêve un nouveau-né.
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La mer est comme un sirop, onctueuse et amniotique. C’est une eau qui vous porte et vous lave de vos douleurs. Aïda n’avait pas nagé depuis quinze ans. Comment avait-elle pu s’en passer ? On est le lendemain de l’enterrement du Vieux. Il est sept heures du matin. Elle s’est couchée tôt la veille, ou du moins elle est montée tôt dans sa chambre, elle a lu son livre de physique quantique pour les nuls, il y avait encore du monde dans la Grande Maison, éclats de voix et quelques rires, on en avait terminé avec les chuchotis et la commisération, dernière phase des obsèques. Elle était montée parce qu’elle avait fini par se sentir comme un scarabée au milieu d’un plat de crème.
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Aïda s'approche de la porte-fenêtre
à côté de l'évier. Elle donne sur le jardin de derrière. Il n'est pas très bien entretenu. Mais c'est une touchante insoumission, les herbes folles sont folles et piquetées de fleurs jaunes, le puits disparaît sous les buissons de myrte, les oliviers arthritiques sont presque blancs, les feuilles clignotent dans la brise. Aïda ouvre la porte-fenêtre et respire l'odeur de cette friche, ça sent la poussière et le miel, ça bourdonne et frémit doucement, ça l'accueille.


( p.90)
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Leonardo et Gilda travaillent tous les deux à la mairie de Iazza. Gilda est à l'état civil, Leonardo est responsable du développement immobilier, de l'aménagement du territoire et de la défense du littoral (vous remarquerez à juste titre qu'entremêler ces diverses fonctions est en soi assez contradictoire et dans une certaine mesure impayable : c'est comme vouloir dépolluer les centres-villes avec des trottinettes au lithium).
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Vidéo de Véronique Ovaldé
Véronique Ovaldé, dont le talent n'est plus à prouver, dévoile une fois de plus son expertise dans la création de personnages saisissants avec À nos vies imparfaites, paru aux éditions Flammarion. Dans ce roman, elle dresse le portrait d'une galerie d'hommes et de femmes confrontés aux défis de l'existence moderne, jonglant avec une solitude parfois écrasante. Avec sa plume délicate et son regard lucide sur la condition humaine, l'autrice nous entraîne dans les méandres de vies marquées par les imperfections et les aspirations. Chaque personnage semble prendre vie sous sa plume, nous invitant à partager leurs joies, leurs peines et leurs quêtes de sens.
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