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3,7

sur 518 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je pense n'avoir pas su apprécier ce roman à sa juste valeur. J'ai été, au début, décontenancée par les multiples interventions de la narratrice omnisciente, sous forme de parenthèses que j'ai trouvé digressives, comme l'intervention d'un tiers inopportun s'immiscent trop souvent dans une discussion entre deux personnes , mais il est vrai que, peu, à peu, je me suis habituée à cette écriture, à ces parabases souvent ironiques apportant, effectivement des informations, des précisions intéressantes.
Par ailleurs, j'ai eu du mal à situer l'époque de ce récit (décennie soixante, soixante dix, plus tard ?) et si finalement, l'histoire se déroule de nos jours, plusieurs indications permettent de se repérer dans cette contemporanéité (karcher, écran tactile…) ces données me sont apparues comme autant d'anachronismes tant la vie dans l'île de Lazza semble être enserrée dans une gangue sans datation, une vie faite d'atavismes, de traditions qui empêchent toute modernité. Et pourtant, les femmes de l'île ont gagné quelque liberté…
Les relations familiales, celles des trois soeurs Aïda, Violetta, Gilda, celles de la mère Silvia et d'Aïda, sont décryptées avec un réalisme exacerbé.
Augustin Trapenard a dit de ce roman qu'il « était solaire, plein d'allégresse », j'ai ressenti, pour ma part, une grande tristesse à vivre, à s'épanouir, même si la fin laisse présager un horizon plus serein.
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Une histoire de famille sur une île au large de Palerme en Sicile. Quatre soeurs, nées à un intervalle régulier de deux ans, Violetta, Gilda, Aïda et mimi vivent sous la dure autorité d'un père passionné d'opéra qui ne tolère pas la moindre incartade de sa progéniture. Aïda, la troisième s'est éloignée de sa famille pendant quinze ans et vit à Palerme. Un coup de fil qui lui apprend le décès de sa seigneurie la décide à retourner sur l'île familiale ou le passé et ses secrets vont ressurgir. La plume alerte et incisive de l'autrice explore de façon subtile les méandres des tensions familiales exacerbées par une tragédie suggérée pendant tout le roman et magnifiée par un grand talent de conteuse de l'autrice.
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Une île au large de la Sicile. Quatre soeurs. La plus jeune, Mimi, 6 ans disparaît alors qu'elle était partie, en cachette, avec sa soeur Aïda, 8 ans, au carnaval auquel leur père leur interdisait d'aller. A 16 ans, la mère d'Aïda, l'envoie à Palerme afin qu'elle échappe aux brimades de ses soeurs, à la condamnation populaire et à la rancune et la colère du Père. Quinze ans plus tard, sa soeur aînée l'appelle pour lui annoncer la mort de leur père et lui proposer de venir aux funérailles. Que va déclencher ce retour?
Véronique Ovaldé dépeint avec justesse et une certaine ironie les relations familiales, qui sont sous sa plume, loin d'être idylliques. Elle en fait un creuset d'amour parfois mais surtout de haine, de jalousie, de mensonges, de duplicité, de culpabilité.
Elle présente l'histoire douloureuse de cette famille avec l'aide d'un narrateur extérieur omniscient et omniprésent qui explique, complète, commente, un peu comme les choeurs des tragédies antiques. Mais ce narrateur ne se limite pas au registre dramatique puisque il a également recours à un humour décalé, à l'ironie. le lecteur oscille sans cesse entre drame et burlesque, entre tragédie et conte, entre réalité et onirisme.
Le roman manque de rythme et l'usage intensif des parenthèses qui, à mes yeux, n'amènent la plupart du temps rien de particulier, m'a agacée et parfois perdue, obligée de relire pour reprendre le fil de la narration. J'ai trouvé également certains personnages caricaturaux (la Gandolfi, Gilda...) et n'ai pu m'attacher à aucun protagoniste à part la petite Mimi, proche de la nature, fantasque, libre, trop tôt disparue.



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Le début était mieux.
Pourtant je l'ai vue à LGL du mercredi soir, et elle m'avait donné envie de lire son livre.
Elle a style bien particulier.
L'histoire était prenante mais au milieu, j'ai commencé à m'ennuyer.
Je ne saurai dire pourquoi précisément.
C'est une sorte de thriller psychologique.
Mais où est donc Mimi ?
Nous le savons près de la fin.
Je l'ai lu sans grand enthousiasme.
Pire, j'avais hâte de le terminer.
Allez, je commence le dernier Pierre Lemaitre.
J'espère qu'il me détournera de mon humeur chagrine...

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Fille en colère sur un banc en pierre : le titre du dernier roman de Véronique Ovaldé installe déjà une certaine ambiance et promet de retrouver le romancière dont on a appris à aimer l'originalité et la singulière fantaisie depuis déjà deux décennies. Ce n'est sans doute pas son meilleur livre car il n'est pas exempt de quelques longueurs, surtout à partir du moment où les secrets de la famille Salvatore ont été en partie révélés (quoique le dernier, le plus terrible, n'arrive qu'à la fin), mais son écriture, toujours aussi élégante et narquoise, ne fait jamais défaut. Et puis c'est un ouvrage qui a une vraie gueule d'atmosphère, localisée sur une petite île (fictive) au large de la Sicile, et dont les personnages, notamment trois soeurs, sont joliment dessinés par une plume qui semble s'adresser parfois au lecteur, en le prenant à témoin du caractère instable mais cependant touchant de la nature humaine. Avec cela, l'autrice sait parfaitement agencer les différentes temporalités d'une histoire marquée par une tragédie qui a changé à jamais les relations entre les soeurs Salvatore. Fille sur un banc en pierre pourrait certainement être adapté au cinéma mais il y perdrait à coup sûr une qualité essentielle de l'écrivaine, à savoir sa manière, à la fois légère et intense, de nous embarquer dans un récit où le romanesque ne se déprend jamais d'une lucidité profonde, parfois cruelle, mais le plus souvent indulgente, pour les imperfections et les aspirations, plus ou moins déçues, de l'être humain et aimant.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Fille en colère sur un banc de pierre de Véronique Ovaldé m'a beaucoup intéressé au début, ensuite moins et la fin est plutôt réussie également.
C'est une histoire de famille italienne avec des secrets, des mensonges survenu après un drame familiale. Mimi, quatrième fille d'une famille disparait un soir de carnaval. Aïda, la troisième se sent responsable et est tenue pour responsable par le reste de sa famille, et quand elle peut, elle s'éloigne et part vivre à Palerme pendant 15 ans. Elle va retourner sur son île natale après un coup de fil qui lui apprend le décès son père tyrannique.
C'est une histoire intéressante mais j'ai senti un désintérêt et des longueurs pendant les 150 pages du milieu environ. Dommage.
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Parce qu'elle a été estimée responsable de la disparition de sa petite soeur, alors qu'elle même n'était qu'une enfant,Aïda a été ostracisée par son père et ses deux soeurs ainées, puis exfiltrée par sa mère.
La paria sera néanmoins contactée par ses soeurs lors du décès du père de famille, le Vieux. L'occasion de se confronter au passé et de peut-être trouver la vérité...
L'action se déroule sur une île italienne écrasée de soleil, au sein d'une famille atypique comme les affectionne Véronique Ovaldé, tout à la fois baroque et tragique.
Malgré l'atmosphère très réussie, je n'ai pas vraiment apprécié ce rom an dont l'intrigue m'a rappelé celle d'Une souris bleue de Kate Atkinson et j'ai trouvé le temps long.
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Je suis restée sur ma faim en refermant le livre. Peut être attendais-je autre chose du titre: une expression de la colère où il y aurait eu plus de bruit . je n'ai pas trouvé cette fureur là mais au contraire, des sentiments rentrés, des non-dits, du silence. Dès les premières pages, l'auteur installe le lecteur dans le drame de la disparition annoncée de Mimi, mais ensuite, le drame se perd dans les méandres du temps. Ce propos là n'est pas impossible, mais au fil du récit de Véronique Ovaldé je n'ai pas senti comment la douleur d'Aida a pu peser ,puis doucement prendre sa place dans le fil des jours. le récit, quinze ans après m'a paru pesant. Dans le portrait des personnages, trop allusifs et donc peu convainquant, ceux de tous les membres de la famille, y compris Aïda elle même. Dans le contexte qui souffre à mes yeux de cette île-mirage, il y manque un semblant de vérité, un souffle, une réalité plus tangible. Peut être est ce dû au mode narratif utilisé, qui crée une distance avec un propos décliné à la troisième personne qui contribue à laisser le lecteur loin du récit. Une lecture un peu décevante donc qui fait s'interroger sur le sens et la portée d'un titre.
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Je pense que c'est le 3ème Ovaldé que je lis, je sais que j'avais bien aimé "Ce que je sais de Vera Candida" il y a un paquet d'années,
ici, comment dire ? J'aime toujours beaucoup le style de l'écrivaine, son rapport à ses personnages, mais
pfff, ce roman est trop long pour ce qu'il est; rapidement on se traîne, on se démotive.
Il y a (pour moi) une très grosse surprise vers la fin, mais la fin en elle même est juste frustrante.

C'est l'histoire d'une vie écrasée par le poids d'une culpabilité...
Lorsqu'elle avait 8 ans, Aïda a perdu Mimi, sa petite soeur de 6 ans, une nuit de carnaval dans la petite île sicilienne où elles vivent. Pendant 9 ans, elle reste subir la colère de son père; puis sa mère l' "extrade" à Palerme. 15 ans plus tard Aïda revient sur son île pour enterrer son père. Comment sa mère, et surtout ses 2 soeurs aînées qui n'ont jamais pris de ses nouvelles vont-elles l'accueillir?
Réveil de souvenirs toujours en embuscade, la petite Mimi est plus qu'omniprésente dans les esprits ..
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Azia revient à Iazza 15 ans après son départ de l'île pour l'enterrement de son père Salvatore salvatore.
Sombre histoire de famille menée de telle façon qu'on veut connaître la fin : qu'est-il arrivé à Mimi, 8 ans, le dernier soir du Carnaval ? Cette nuit-là, alors que le père, vrai despote, interdit à sa femme et ses 4 filles toute sortie la semaine du carnaval, Azia rejoint la fête et emmène avec elle sa petite soeur qui s'est réveillée. Les filles se séparent, Mimi ne rentrera jamais à la maison.
Azia rendue responsable de sa disparition devient la paria de la famille et à 16 ans part seule à Palerme sans plus de liens avec les siens.
Le récit procède par flasches sur un des personnages principaux : les 2 autres soeurs, le gendre, la mère et un être "simple", Pipo.
L'autrice intervient directement pour commenter, annoncer, rythmer le texte, procédé que je trouve parfois lassant.
J'ai bien aimé le titre et l'intrigue mais les personnages me semblent un peu caricaturaux.
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