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Citations sur La Douce empoisonneuse (91)

" Une avenante petite vieille dans un paisible décor champêtre, quel aimable tableau."
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«  Dans le jardin d’une maisonnette rouge, une frêle grand- mère s’affairait , un arrosoir jaune à la main, aspergeant d’eau sa bordure de violettes .Des hirondelles tournoyaient en gazouillant , haut dans le ciel limpide, des abeilles bourdonnaient , dans l’herbe somnolait un chat paresseux . Plus loin, à l’orée de la forêt , se dressait un petit sauna en bois gris; de la fumée bleue s’échappait de sa cheminée dans l’air de l’après - midi. 
La propriété était ancienne, belle et bien entretenue » ...
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Son heure venue, Linnea prit elle aussi le chemin de l'Enfer -comme en tout temps et à jamais tout membre trépassé de tout peuple d'origine finnoise. (p.255)
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La société finlan­daise et ses crian­tes inéga­li­tés nour­ris­saient leur amer­tume. Comment admet­tre, par exem­ple, que la pension de Linnea Ravaska attei­gne cinq mille marks ? Le seul et unique mérite de cette vieille toupie avait été de vivre avec son crou­lant de colo­nel. La pension de Kake (le neveu) ne repré­sen­tait qu’une infime frac­tion de celle de sa tante. Et il croyait savoir que certains veinards dans ce pays, pouvaient toucher jusqu’à dix mille marks et plus ? Qu’avait-il donc fait pour être condamné à un sort aussi mina­ble ? Rien. L’écart était encore plus abys­sal si l’on compa­rait sa situa­tion et son mode de vie à ceux de Linnea. De quel droit une frugale petite vieille percevait-​elle plus du double de la pension d’un mâle vigou­reux qui dépen­sait pour se nour­rir plusieurs fois autant qu’une maigre veuve ? Sans parler de ses autres dépen­ses : il n’était pas assez caco­chyme pour vivo­ter heureux au coin du feu dans une métai­rie perdue au fin fond de la brousse. Pour un jeune homme écla­tant de santé, vivre en ville reve­nait horri­ble­ment cher, avec les inévi­ta­bles voya­ges, les nuits à droite et à gauche. Il devait aussi déjeu­ner et dîner au restau­rant, puisqu’il n’avait pas de domi­cile conve­na­ble, et encore moins de femme pour lui faire la cuisine. Linnea pouvait faire en chemise de nuit, si elle voulait, l’aller retour entre sa ferme et l’épicerie de Harmisto, mais à Helsinski c’était autre chose, s’habiller coûtait une fortune. Quant à s’offrir des ciga­ret­tes et de l’alcool, il ne fallait pas y songer. La dispro­por­tion des dépen­ses et des reve­nus de la colo­nelle et de son neveu était verti­gi­neuse.
Et si, poussé par le besoin, on se trou­vait contraint de voler un peu pour mettre du beurre dans les épinards, on vous collait les flics aux fesses. La Finlande était un état poli­cier. L’action sociale y était digne du Moyen Âge .
Selon Perti Lahtela (le copain du neveu), la respon­sa­bi­lité de cette triste situa­tion incom­bait aux hommes poli­ti­ques, et en parti­cu­lier aux commu­nis­tes. C’étaient eux qui étaient au pouvoir quand ces misé­ra­bles lois socia­les avaient été votées. Or les cocos appar­te­naient à la classe ouvrière, et tout le monde savait quel­les maigres paies touchaient les prolos . N’ayant aucune idée de ce qu’était un revenu correct, ils avaient fixé les pensions au niveau de leurs salai­res. C’était pour cette raison que lui-​même votait toujours à droite.
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Il semblait en outre assez déraisonnable d'acheter quoi que ce soit de très précieux et durable à un homme qui risquait de mourir bientôt de vieillesse.
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Je me suis régalée de bout en bout. Quel plaisir de suivre les aventures de cette petite vieille : on a peur avec elle quand ses harceleurs lui mènent la vie dure, on se réjouit avec elle quand elle prend plaisir à prendre un bain dans l'étang, on s'inquiète avec elle des conséquences de ces actes involontaires..........ou pas !!!!!!!!!
Hormis la difficulté d'enregistrer les noms finlandais que je n'ai pas pour habitude de maitriser, ce livre m'a apporté beaucoup de plaisir, de joie et je l'ai dévoré. Je le conseille vivement.
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Concocter une mixture mortelle pourrait aussi être une activité beaucoup plus passionnante que le macramé ou la peinture sur porcelaine.
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«  Mais de quel droit une frugale petite vieille percevait- elle plus du double de la pension d’un mâle vigoureux qui dépensait pour se nourrir plusieurs fois autant qu’une maigre veuve? » ....
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Il faut dire ce qui est, le deuxième classe ordinaire, quand il a un coup dans le nez, se met à brailler, tandis que le gradé, même après plusieurs jours de beuverie, rugit tout au plus un peu.
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Concocter une mixture mortelle pourrait aussi être une activité beaucoup plus passionnante que le macramé ou la peinture sur porcelaine.
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