Les dix femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi

C'est la première fois que je m'attarde du côté de cet auteur finlandais, et je dois dire que ce n'est pas une franche réussite.

Le résumé avait de quoi me plaire, un homme, genre de Casanova de bas étage, décide de rendre visite aux dix femmes qui ont compté, et comptent encore, dans sa vie. Je passe le côté improbable de la situation (pour un homme de 60 ans, on peut dire qu'il tient la forme le Rauno), la temporalité du récit qui semble quelque peu fantaisiste (et cela revient au fait que pour un homme de 60 ans, on peut dire qu'il tient la forme le Rauno), les situations plus que délicates et rocambolesques dans lesquelles il se trouve.
Je passe aussi sur certains propos qui ont heurté mes yeux (mais bon, on va dire qu'il faut prendre toute cette histoire au 36ème degré).

Mais, malgré que ce soit plutôt bien écrit, je dois quand même avouer que je me suis pas mal ennuyée à la lecture de ce roman. Et sur ça, je ne passe pas. Heureusement qu'il est court, qu'il se lit relativement vite et que certains passages m'ont (légèrement) amusée .

En bref, je ne suis pas sûre de retenter de sitôt un livre de cet auteur, tout comme je pense être passée à côté du burlesque, de la drôlerie et de la dinguerie de ce roman. Mais ce n'est pas bien grave, au final.

Rauno, un industriel finlandais fête ses soixante ans avec son épouse.... puis décide, accompagné d'un chauffeur de taxi, de faire la tournée...de ses maitresses.
Comme souvent chez l'auteur, il ya beaucoup de rythme, des tournures très caractéristiques , comme " Il décida de ne plus se tourner vers la Finlande , même pour pisser", les maitresses ont l'avantage de ne pas se ressembler, mais finalement, on n'a pas trop de surprises devant cet inventaire. Peu de rebondissement, la trame est perceptible dès le chapitre deux et définitivement écrite au début de la partie 2.
Cela n'enlève rien au coté plaisant, facile, burlesque du roman, mais on est quand même éloigné d'autres ouvrages , comme "Suicide entre amis" ou "un homme heureux.".
Toutefois, on s'étonnera des capacités physiques de notre industriel, qui a soixante ans, peuvent rende jaloux beaucoup de jeune homme !

Bonsoir,
🎄🎄Loufoque, déjanté, voire jubilatoire et très souvent des situations improbables, c'est ainsi que je décrirai le roman d'Arto Paasilinna, les dix femmes de l'industriel Rauno Ramekorpi.
⛄️Le personnage principal , un riche industriel, sexagénaire, de mauvaise foi, "un cochon" d'après ses nombreuses maitresses, son chauffeur et son épouse, est amené à faire le tour de ses "10 femmes" afin de leur offrir bouquets, champagne et de s'offrir, en passant, quelques plaisirs charnels! La rencontre entre cet"homme au grand coeur" et "ses garces" au caractère bien trempé, feront tout au long du roman des étincelles.
❄Ce n'est pas "le meilleur" d'Arto Paasilinna, le roman souffre de mon point de vue de quelques longueurs, et j'avais de loin adoré le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison . Il reste toutefois à découvrir.

L'auteur nous plonge au coeur de cette histoire fantaisiste avec un humour grinçant. Un personnage détestable que l'on adorera suivre.


Dans un style caustique, un très bon moment de lecture !

Sans doute pas son meilleur. Mais délicieusement charnel et irrévérencieusement sensuel. La morale ne sera pas sauve. Et on s'en fout.

L'effet "Impulse" vous connaissez? Un inconnu vous offre des fleurs et vous voilà entre les bras du séducteur.
Rauno Rämekorpi, un bûcheron devenu prospère décide d'offrir les fleurs reçues pour ses soixante ans à ses ex maîtresses ou ses employées. L'aide de son chauffeur de taxi Seppo Sorjonen lui sera une aide précieuse pour attirer les nombreuses femmes qui lui tombent dans les bras. Le nouveau riche promet des largesses pour arriver dans le lit des donzelles. Mais comme l'ex patron du FMI revenu en France après ses frasques aux Etats-Unis , Rauno va déchanter.

Cette comédie humoristique truffée de railleries nous plonge dans Helsinki que l'on parcoure de long en large.
Paasilinna se moque avec délectation de notre société dénonçant les travers des humains. Les portraits brossés par l'auteur sont réjouissants de vérité même si parfois l'exagération est à son paroxysme.
Malheureusement la chute trop brutale m'a laissé pantoise car j'aurai aimé me délecter devant la décomposition du Casanova découvrant la terrible vengeance de ses dix femmes.

Légèrement répétitif mais le style toujours aussi efficace, les histoires loufoques et déjantées, des anti-héros attachants.

Curieusement, il y a parfois un stade de trop avec certains auteurs, un stage au-delà duquel on se dit qu'il aurait mieux valu qu'on arrêtât la lecture. Parce qu'il est temps de changer de gamme, de passer un peu à autre chose. J'ai eu ce trop plein avec Aux fruits de la passion de Pennac, avec la Fondation foudroyée et maintenant, je le découvre avec ce livre de l'auteur. Un auteur que j'estime et que j'ai suivi avec intérêt, mais qui m'a au final écoeuré comme un trop plein de chocolat. Bref, je crois que ce livre sonnera pour moi le glas de notre relation.

Ce livre fut celui de trop. Peut-être pas la bonne période, peut-être pas les bonnes conditions, peut-être trop proches des autres lectures. En tout cas, je n'ai pas apprécié ma lecture comme autrefois, et j'ai fini par être lassé avant la fin du roman, souhaitant qu'il se finisse bien vite.

C'est d'autant plus dommage que l'idée est intéressante, notamment sur le personnage principal qui est un odieux connard et que l'auteur se plait à nous présenter sous un jour assez peu reluisant. le périple qu'il connait dans les deux parties du livre est plutôt rocambolesque, mais il m'a peu intéressé, et je me sentais las des multiples références qui reviennent sans cesse dans sa bibliographie. Après 7 livres lu, je me sentais un peu trop pris dans des références régulières, et je me lassais de l'effet comique redondant.

Clairement, le livre de trop pour moi. J'apprécie toujours autant la plume de l'auteur et son ton volontairement mordant avec les Finlandais de manière générale, mais je trouve que c'est un peu trop d'avoir dévoré autant de ses livres. J'aurais dû déguster la chose de manière plus délicate, et je vais maintenant faire une longue pause que j'espère non-définitive avec lui. C'est un bon livre, soyons honnêtes, mais il est venu au stade du trop. Dommage, les idées étaient intéressantes. C'est moi qui n'était plus en état de le recevoir.

Drôle mais un peu redondant dans le style (ou est-ce la traduction qui est lourdingue ?) et le récit et lourd (10 femmes, ça fait un peu beaucoup, non ?).

Le plus inconsistant des romans de cet auteur, dont j'ai lu la plupart.
Pas drole, situations redondantes et ennuyeuses; même lui ne semble pas y croire.