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3,14

sur 118 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aime beaucoup la verve, la plume et l'imagination d'Arto Paasilinna, mais j'ai été un peu déçue par ce roman. Il démarre avec de magnifiques prémisses, l'improbabilité poussée à son maximum (cet éléphant de cirque qui se retrouve errant avec sa "cornac"-dresseuse), servie par un style d'écriture tranquille, régulier et ne s'étonnant de rien, tout en dévoilant des situations absurdes et comiques.
Néanmoins, l'intrigue - disons plutôt l'histoire - est diluée dans tout un ensemble de péripéties annexes, certes instructives sur la Finlande et sa géographie et sa sociologie, qui m'ont fait penser par moment plutôt à un recueil de notes et de personnages qu'à un récit suivi. Je ne parlerais pas de remplisssage ou de répétitions (j'écris les mots quand même ...), mais j'ai décroché et posé le livre à plusieurs reprises, ce qui ne m'était jamais arrivé avec cet auteur.
Ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi pour lire ce roman, mais il m'a semblé moins "ramassé" et abouti que d'autres.
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Lire Arto Paasilinna, quand on se trouve en Finlande… ça va de soi.
Lire « un éléphant, ça danse énormément », quand on visite la côte ouest de la Finlande … ça va de soi.
Ce que nous raconte Arto, Emilia, éléphante, née en février 1986, destinée à travailler dans un cirque … et … la loi finlandaise, la même année, interdit le spectacle d'animaux vivants.
Ce que nous raconte Mejesaistout tout, en Finlande, l'interdiction d'utiliser des singes, éléphants, hippopotames, rhinocéros, marsupiaux, phoques, crocodiles, oiseaux de proie, autruches, ruminants sauvages et équidés dans les spectacles est en vigueur depuis le 2 août 1996.

En parcourant les environs de Pori, j'ai guetté derrière chaque bois, à la lisière des champs, dans les granges disséminées dans le paysage si j'apercevais un drôle de convoi …
En visitant Tampere, j'ai cherché les traces que n'avaient pas dû manquer de laisser ce drôle d'équipage …
Je n'oublierai pas dans quelques jours lorsque je passerai dans la Carélie (si le soi disant grand frère russe se calme …) de goûter le särä, la recette de mouton typique de la région.

Lire « un éléphant, ça danse énormément », pourquoi pas … mais … vous en apprendrez beaucoup plus sur l'élevage des éléphants que sur l'élevage des rennes ou des élans qui sont tout de même beaucoup plus nombreux.
L'histoire est drôle, burlesque, sans aucune prétention scientifique ou même littéraire, Arto s'amuse et nous amuse !
Il m'a toutefois rappeler l'existence de la ligne verrou (1), qui tout comme notre ligne Maginot n'a pas servi à grand chose et m'a permis de rajouter quelques visites supplémentaires lors de mon passage dans certaines des villes dans lesquelles elle a été construite

(1)
La Ligne Salpa (littéralement la « ligne-verrou ») ou encore sous son nom officiel Suomen Salpa (« Verrou de la Finlande ») était une ligne de fortifications se déployant le long de la frontière est de la Finlande.
Elle fut construite durant la Grande Trêve (1940-1941), soit entre la guerre d'hiver et la guerre de continuation. La Salpalinja s'étendait sur 1 200 km depuis le golfe de Finlande jusqu'à Petsamo en Finlande septentrionale. La ligne ne servit jamais puisque l'offensive soviétique de 1944 fut stoppée sur la ligne VKT dans l'isthme de Carélie. 728 ouvrages bétonnés divers, 315 km d'obstacles barbelés, 225 km d'obstacles antichars, 130 km de fossés antichars, plus de 3 000 fortifications, 254 abris d'infanterie bétonnés, des tranchées interminables, des trous d'homme et des tranchées-abris, etc. composaient cette ligne de défense.
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Cet auteur m'avait été conseillé il y a déjà fort longtemps.
C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je suis partie sur la route avec Emilia, adorable éléphante de trois tonnes et Lucia sa dompteuse. J'ai passé un excellent moment à travers ce road movie très éloigné il faut bien le dire de celui de Thelma et Louise. Les péripéties cocasses se succèdent à un rythme soutenu. Les personnages n'ont certes pas inventé l'eau chaude mais se révèlent conciliants, débrouillards et dotés d'un fort caractère quand la situation le nécessite. Une lecture plaisante et distrayante fort appréciable en ces journées caniculaires!
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Lucia et Emilia en cavale ! L'éléphante danseuse et sa belle dresseuse traversent la Finlande pour que le pachyderme puisse regagner en bateau son Afrique natale.C'est original , amusant ,léger . On constate que les finlandais sont vraiment de braves gens . Bien sûr une histoire de bisounours ça repose mais là elle manque un peu d'épaisseur .
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Emilia est une éléphantelle née 1986. Là même année en Islande est promulguée la loi interdisant l'exploitation des animaux sauvage à toute fin commerciales et artistiques.
Sa soigneuse entreprend un Road trip à travers l'Europe et l'Asie : Kasakstan, Russie, Arménie, Turkménistan...
Un récit aussi loufoque que cocasse qui vous fera passer un agréable moment !
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J'adore Arto Paasilinna, j'ai lu beaucoup de ses romans , avec un faible pour petit suicide entre amis ou encore la cavale du géomètre. Arto Paasilinna est né dans un camion , en exil pendant la guerre de continuation en 1942. Cette naissance marquera sa vie d'auteur, le thème de l'exil étant récurrent dans chacun de ses romans.
J'étais parti pour faire une chronique un peu décalé, voulant stigmatiser la redondance de l'auteur dans son aptitude à faire circuler dans sa Finlande un animal (ici un éléphant, mais ce fut un ours ou un lièvre) et le mettant dans des situations cocasses . A faire des rencontres insolites qui permettent de tancer l'Union européenne ou les russes. C'est le cas ici , l'éléphant étant interdit d'évoluer dans un cirque d'après l'UE, sa maitresse part avec lui dans un road trip cocasse, mais déjà vu dans d'autres romans.
Je vérifie toujours ce que j'écris sur un auteur et là, stupeur, j'apprends la mort de Monsieur Paasilinna à l'automne dernier.
Je vous avoue mon désarroi et ma tristesse. Cet auteur m'a donné goût à la lecture "d'ailleurs " et "Petit suicide entre amis " restera gravé dans ma mémoire.Je l'avais laissé un peu de coté ces dernières années, ses romans étant toujours ciblés sur les mêmes thématiques , road trip, nature , loufoquerie, humanisme, écologie.
Je vais me coucher triste ce soir , mais surtout un peu plus seul.
Merci Arto.
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Un personnage principal original qui nous mène dans une histoire toute en drôlerie et tendresse comme sait toujours le faire l'auteur. Ici, c'est Emilia, une éléphantelle qui nous séduit, nous fait sourire avec ses péripéties en compagnie de sa maîtresse et de ses amis.
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Paasilinna, c'est un mélange subtil d'humour, de remarques bien senties et d'une extrême tendresse pour ses personnages déjantés. Ses meilleurs romans sont ceux où le dosage est équilibré.
Ici, le personnage est de poids puisqu'il s'agit d'une éléphante. le 12 septembre 1986, la Finlande promulgue une loi interdisant la mise en scène d'animaux sauvages. Lucia Lucander, soigneuse dans un cirque décide de sauver Emilia, un éléphanteau et de partir avec elle en Russie. Là, elle embauche comme palefrenier, Igor, chef de wagon sur le Transsibérien. Igor apprendra à Emilia à danser le gopak, une danse fougueuse cosaque. Succès garanti. Lucia épouse Igor, sans amour, histoire de ne pas gâcher la fête organisée par la famille du garçon. Mais, lors de la réquisition des trains par le gouvernement, Lucia et Emilia rentrent en Finlande.
Nouvelles aventures, nouvelles rencontres et nouvelles randonnées dans le sud de la Finlande pour finalement emmener Emilia sur un bateau en partance pour l'Afrique.
Bien sûr, c'est dans ce contexte que tout le talent de l'auteur se déploie. Personnages débonnaires et atypiques, les grands chemins où la nature invite à toutes les libertés, des situations rocambolesques, en partie suscitées par l'insertion d'un animal de plusieurs tonnes dans un environnement non adapté.
Mine de rien, on apprend plein de choses sur l'anatomie des éléphants.
Ce que j'aime chez Paasilinna, ce sont tous ces braves gens que rien ne choque, heureux dans la simplicité. Et l'oeil attachant de l'éléphante les rendent tous ( sauf peut-être ces écolos dont l'auteur se moquent gentiment) serviables malgré les dommages qu'elle cause. Ou peut-être est-ce son poids qui n'engage guère à la confrontation ou la plastique de la belle Lucia….
Un humour et une légèreté qui n'empêche pas l'auteur de glisser ses petites remarques habituelles sur l'Union européenne ou la Russie.
« L'Union européenne se mêlait de décider de leur vie. »
« Les Russes ne s'inquiétaient pas trop de savoir où traînaient les gens. En URSS dans les années 1930 et jusqu'à la mort de Staline, des milliers de personnes avaient disparu dans les innombrables camps de prisonniers de Sibérie sans que les autorités s'intéressent à leur cas. L'absence d'un aide-chauffeur pendant quelques jours d'été, pour cause de séjour en Finlande, ne pesait pas lourd dans ce contexte. »
Alors, bien dosé ce roman de Paasilinna? Beaucoup de belles rencontres mais peut-être pas suffisamment d'empathie pour les personnages principaux.
Pas le meilleur de Paasilinna mais un très agréable moment de lecture.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Tout ce qu'on a toujours voulu savoir sur les éléphants, et bien plus encore, puisque celui-ci est une femelle, se balade en Finlande et favorise de drôles de rencontres. Une drôle d'épopée, faussement naïve et pleine de sagesse (tant humaine qu'animale) derrière le fantasque des rencontres et la douce folie des humains qui croisent la route du pachyderme.
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Je connaissais de nom Arto Paasilinna, mais je n'avais encore jamais lu un de ses romans. Je ressors plutôt mitigée de ma lecture.

J'ai été déstabilisée par la narration qu'a choisi l'auteur. Il nous raconte une histoire, un peu à la manière d'un conteur, avec très peu de dialogues. Ce choix donne, je trouve, de la lourdeur au récit. Pendant les premiers chapitres, j'ai cru que l'auteur voulait établir un contexte, comme une introduction, avec la naissance d'Emilia et notre première rencontre avec Lucia. Or, il continue sur le même ton jusqu'à la fin. Je dois avouer qu'à partir du milieu du roman, j'ai eu un peu de mal.

Malgré ce petit point noir concernant la narration, j'ai beaucoup apprécié l'histoire en elle-même. le périple d'Emilia et Lucia m'a conquise. Il est ponctué de moments pas toujours faciles et d'autres complètement farfelus, qui redonnent foi en l'humanité.
Les personnages, quant à eux, m'ont parfois bien fait rire. Leurs traits sont exagérés, leurs caractères exaltés. Ils ont tous ce côté qui penche vers l'absurde que j'ai bien aimé.

Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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