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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un autre Pagnol et un autre Bijou... (oui avec une majuscule, alors que chou et hibou n'en prennent pas je sais...)

C'est comme à chaque fois doux et chaud, ça sent bon la lavande et l'anis, et le vieux port est plein de ces personnages espiègles mais toujours avec un bon fond, affublés de sobriquets également toujours aussi beau tel Escartefigues ou cesariot.

Vous l'aurez compris c'est toujours aussi magnifique, et je me pose ici une question : que serait la littérature Française sans Marcel Pagnol? Que serait la littérature mondiale sans Marcel Pagnol? Et une dernière, n'ayons pas peur, osons nous la poser : Que serait le Monde sans Marcel Pagnol?????
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https://www.youtube.com/watch?v=n83fKi85Iiw
Vous connaissez cette partie de cartes ? César et Escartefigue contre Panisse et Monsieur Brun.
On ne joue pas à la « parlante », LOL 😊
Cette scène fait partie de « La trilogie marseillaise ».
Alors que Marius (1929) et Fanny (1931) sont conçus pour le théâtre, César (1936), le dernier volet de la trilogie, est directement écrit pour le cinéma, avant d'être adapté pour le théâtre.
.
« César » est donc le troisième volet, cela se passe vingt ans plus tard.
C'est un classique plein d'humour !
Malgré la mort d'un homme, Marcel Pagnol réussit le tour de force de faire de cette pièce une comédie (avé l'assent de Marseilleuh, Peuchère ! )
Vingt ans ont passé. Césariot, polytechnicien à Paris, fils de Panisse et Fanny est rappelé d'urgence à Marseille, car son père a une sérieuse crise cardiaque.
L'humour de Pagnol est au top.
La tirade de César sur les différents dieux qu'on risque de rencontrer là-haut est sublime ;
L'échange entre le curé Elzéar et le docteur Félicien à propos de l'extrême onction est une franche rigolade, malgré le sérieux du sujet ;
Dans la partie de cartes de ce volet, avec le 4ème joueur, « l'absent », Pagnol rend bien le détournement des sentiments : la tristesse devient colère : ils se rendent vraiment compte qu'il n'est plus là…mais, je dirai, une sorte de « colère comique » à lire ou entendre.
Et puis, il y a le secret….
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Comme prévu j'ai fini ma trilogie marseillaise avec une impatience : celle de voir sa version filmée avec Raimu dans le rôle de César.
Ce dernier tome est toujours une pièce de théâtre mais j'ai plutôt l'impression qu'elle a été conçue uniquement pour être filmée. La variété des décors me parait rendre difficile sa version dans un théâtre....
En tout cas, de nouveau j'ai apprécié les mots, les phrases de Pagnol. C'est drôle, amusant alors que fondamentalement l'histoire racontée est plutôt triste.
Allez mon objectif : trouver les films (et reprendre le pavé que j'ai mis de côté : je quitte Marseille et retourne dans le farwest....)
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La saga se clôture avec beaucoup d'émotions.
Faire taire 20 ans de ressentiments, de secrets et mensonges. J'ai cru au départ que ce tome serait consacré à César le père râleur mais j'avais oublié qu'il y avait un autre Marius-César. cesariot qui avait des choses à dire et un couple enfin à réunir.
J'adore comment Marcel Pagnol aborde certains thèmes comme la pression social, les "ont dits", la mauvaise réputation…
IL nous offre un joli happy end tant attendu.
Une jolie trilogie qui ne prend aucunes rides malgré les décennies qui passent.
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Belle clôture pour cette trilogie que ce film que Pagnol a fini par réadapter à la scène où étaient nés les deux autres volumes. Car c'est bien de théâtre qu'il s'agit ici aussi, avec encore des moments d'anthologie (la confession de Panisse, la discussion Marius-cesarion sur le bateau, les colères De César). le théâtre de Pagnol est... théâtral comme le sont ses Marseillais qui ont fixé du coup dans la mémoire collective de la France le stéréotype des habitants de la deuxième ville de France.

La clôture est belle car elle répond aux questions ouvertes par les deux autres tomes, en égratignant tous les protagonistes et en les épargnant tout à la fois. Et le lecteur en finit ravi, car il fait à la fin, lui aussi partie de la famille, et que s'il se délecte des disputes, il préfère quand tout le monde finit par s'entendre.
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Nous retrouvons tous les protagonistes de cette remarquable trilogie avec quelques personnages au chevet de Panisse qui se meurt : le médecin et le curé. Les dialogues entre ces deux derniers autour de Panisse et de César sont pleins d'humour alors que la scène pourrait avoir des airs tragiques. Césariot a grandi et revient près de son père adoptif. Il va falloir qu'il apprenne le secret de sa naissance.
César : “Je ne peux pas vous le dire à tous à la fois, et si vite que ça. Parce qu'un secret, ce n'est pas quelque chose qui ne se raconte pas. Mais c'est une chose qu'on se raconte à voix basse, et séparément”.

J'ai trouvé toujours aussi jouissifs les dialogues entre les différents personnages mais il m'a semblé que le passage où Césariot s'absente en prétendant aller retrouver Dromard, un camarade de Polytechnique alors qu'il va à Toulon rencontrer Marius, bref, il m'a semblé que ce passage pouvait casser le rythme de ce troisième volume et nous éloigner des personnages qui font l'intérêt de cette histoire.
l'ensemble de cette trilogie restera un très agréable moment de lecture qui m'invite à relire prochainement les autres oeuvres de Marcel Pagnol.
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C'est avec un pincement au coeur que l'on s'apprête à quitter cette trilogie et ses personnages riches en émotions.

Dans ce volet, on va faire un bon dans le futur de vingt ans et se concentrer sur Césariot le fil de Fanny. Césariot est un enfant d'une vingtaine d'années calme et sérieux il s'apprête à rentrer à polytechnique. Mais il devient un enfant sans repère quand il apprend que l'homme qui l'a élevé n'est pas le père qu'il pensait avoir. Pendant vingt ans César et la mère de Fanny ont gardés le secret. Mais ça ne fait pas de doute, le père de Césariot c'est Marius !

Dans ce troisième volet on se concentre sur ce personnage, sur sa recherche de ses racines. C'est une belle fin d'histoire pour une pièce qui nous a montré l'évolution de ces vies. Un livre qui nous montre la vérité sur l'importance de ces origines. Sur les mensonges que l'on est prêt à croire pour se prouver que l'on avait raison ou pour se rassurer tout simplement.

Dans cette pièce on nous montre avant tout l'état de pensées que l'on pouvait avoir dans les années vingt. Par un manque évident de soutient de sa famille, Fanny a été obligée de se marier, de mentir et de cacher un secret lourd de conséquence.

Cette trilogie est belle car elle nous fait passer par un grand nombre de sentiments. On s'accroche à tous ces personnages et on apprend à les aimer ou les détester. La tournure des événements rappelle une tornade qui d'un simple coup de vent entraînerai et détruirai tout sur son passage.

On est content que la promenade s'arrête car on est à bout de souffle. Mais pour nous, pour ces personnages qui sont devenus nos amis et dont on espère qu'ils pourront enfin vivre pleinement leurs choix et le reste de leurs vies.
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« César » tient une place particulière dans la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol : d'abord film, puis adaptation au théatre, une comédie en trois actes, qui sera donnée au théâtre des Variétés en 1947 ; alors que le troisième « volume papier »date , lui de 1937.
Marcel Pagnol est devenu, fortune faite, le cinéaste que l'on connaît…

« César », les mêmes vingt ans plus tard : Césariot alors élève à Polytechnique, apprend àla mort de Panisse que celui-ci n'est pas son vrai père et que son père biologique est le fils de son « parrain » César, le fameux Marius, qu'on lui décrit plus ou moins, sinon comme un voyou, pour le moins comme une sorte de marginal aux fréquentations douteuses. Césariot décidera de le rencontrer incognito…

« César », un troisième volume, tant au cinéma qu'au théâtre, plus faible que les deux premiers. Marcel Pagnol semble chercher une happy end… Néanmoins, on retrouve quelques fulgurances auxquelles « Marius » et « Fanny » nous avaient habitués.
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Eh voilà, l'histoire est finie. La fin d'une trilogie qui m'a séduit, même si je dois avouer que j'ai préféré les deux premiers épisodes, Marius et Fanny, et ce notamment à cause de cette "happy end" trop... prévisible, dirons-nous. Petit bémol donc, mais sinon rien à dire sur cette Trilogie marseillaise qui arrive à être drôle, touchante, mais toujours très agréable à lire.
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La troisieme piece de la trilogie theatrale de Pagnol qui est devenu un classique theatral et cinematographique :les personnages sont devenus mythiques sous les traits de leurs acteurs tous plus celebres les uns que les autres et cette piece recele un rythme et un soleil remarquabe !
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