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Citations sur Le château de ma mère (145)

C'est dans les vieux livres, me dit-il, que l'on trouve le plus de bon sens et les recettes les mieux éprouvées.

C'est pour le garde, dit-il froidement. S'il vient pour étrangler papa, moi je passe par-derrière, et je le tue dans les fesses

Tel est le peuple : ses défauts ne viennent que de son ignorance. Mais son cœur est bon comme le pain, et il a la générosité des enfants

Comme on est faible quand on a tort.
La vie m'a apprit qu'il se trompait, et qu'on est faible quand on est pur

Tu fais un petit trou, tu places l'haricot au fond, tu le recouvres de terre, et tu pars en courant ! Sans ça, il te rattrape.
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Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants
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...Et il répétait sans cesse : "Comme on est faible quand on a tort."
La vie m'a appris qu'il se trompait, et qu'on est faible quand on est pur." (191)
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Tel est le peuple : ses défauts ne viennent que de son ignorence. Mais son coeur est bon comme le pain, et il a la générosité des enfants. (166)
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Je m'endormis en l'écoutant et, dans un rêve radieux, je vis le garde, défiguré par l'explosion du cigare, hérissé de flèches comme un porc-épic, se tordre horriblement sous l'effet du poison et tomber enfin au fond de la fosse où les six couteaux le transperçaient, tandis que Paul dansant comme un farfadet, chantait férocement :
"-C'est une passoire !"
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[...] lorsque je vis au loin, en haut d'un remblai, une haie d'arbustes... Mon souffle s'arrêta et, sans en savoir la raison, je m'élançai dans une course folle à travers la prairie et le temps. Oui, c'était bien là, c'était bien le canal de mon enfance. [...] Je refis lentement le chemin des vacances, et de chères ombres marchaient près de moi. C'est quand je le vis à travers la haie [...] que je reconnus l'affreux château, celui de la peur, de la peur de ma mère. [...] Mais dans les bras d'un églantier, sous les grappes de roses blanches et de l'autre côté du temps, il y avait depuis des années une très jeune femme brune qui serrait toujours sur son cœur fragile les roses rouges du colonel. Elle entendait les cris du garde, et le souffle rauque du chien. Blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu'elle était chez son fils.
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Les enfants ne connaissent guère la vraie amitié. Ils n'ont que des "copains" ou des complices, et changent d'amis en changeant d'école, ou de classe, ou même de banc.
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Bouzigue rejeta sa casquette en arrière, pour mieux se gratter la tête, et nous regarda tous les quatre.
« Et où c'est que vous quittez le tramway ?
— À La Barasse.
— Pauvres de vous ! »
Il fit un rapide calcul mental.
« Ça vous fait au moins huit kilomètres à pied ! 
— Neuf, dit ma mère.
— Et vous faites ça souvent ?
— Presque tous les samedis.
— Pauvres de vous ! répéta-t-il.
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La phrase qui fait mouche

Nos jours ne sont beaux que par leur lendemain
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Je demandai, d'une voix étranglée :
« C'est fini quand ?
- Il faut partir après-demain matin, dit mon père. Aujourd'hui, c'est vendredi.
- Ce fut vendredi, dit l'oncle. Et nous partons
dimanche matin.
- Tu sais bien que lundi, c'est la rentrée des classes ! » dit la tante.
Je fus un instant sans comprendre, et je les regardai avec stupeur.
« Voyons, dit ma mère, ce n'est pas une surprise ! On en parle depuis huit jours ! »
C'est vrai qu'ils en avaient parlé, mais je n'avais pas voulu entendre. Je savais que cette catastrophe arriverait fatalement, comme les gens savent qu'ils mourront un jour : mais ils se disent : « Ce n'est pas encore le moment d'examiner à fond ce problème. Nous y penserons en temps et lieu. »
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