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4,09

sur 1070 notes
Un homme qui rencontre un cas à part. Qui l'envie. Qui le côtoie. Un homme qui rencontre une femme. Un insomniaque qui n'est pas malade et qui fréquente les réunions de condamnés pour pouvoir dormir comme un bébé. Quand la schizophrénie est poussée à son paroxysme.
Bonne lecture...
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Le roman Fight club, si je devais vous le résumer en une phrase, c'est l'histoire d'une autodestruction programmée à travers la psychose passionnée et passionnante d'un schizophrène créateur de savons et de clubs de combats underground...
Critique acerbe de notre société de consommation, où finalement on croit pouvoir exister en possédant des choses. Mais c'est aussi une fable contemporaine écologique, où détruire les hommes devient un objectif pour rendre la planète plus "propre". Finalement des sujets toujours très à la mode, 15 ans après la sortie du livre.
Une lecture agréable, malgré quelques coquilles de traduction dans ma version.
Évidemment tout cela est violent, et assez hardcore. La folie destructrice du héros monte en puissance au fil des pages.
L'adaptation cinématographique rend bien hommage à l'oeuvre originale de Chuck Palahniuk en lui étant d'une belle fidélité.
Un livre à découvrir.

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Les choses prennent leur temps pour se mettre en place, mais ça vaut tout de même le coup de s'accrocher. Malheureusement ayant vu le film (de David Fincher avec Brad Pitt et Edward Norton) avant de lire le roman l'on connait la réponse à la véritable question : qui est Tyler Durden (même sans ça je pense que je l'aurai fortement soupçonné) ? Explosera ou pas ? Tirera ou pas ? Ce sont des questions annexes (aucun spoiler là-dedans, le roman commence par la presque fin avant de partir en flashback).
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Salle. Tyler Durden. Combats entre hommes. Paper Street Soap Co. Première règle du Fight Club. Ne pas parler du Fight Club. Si Tyler le dit, Tyler le fait. La vie est morose : le Fight Club soulage. Pas de chemise ni de chaussure pour le combat. Dernière règle : le combat est obligatoire pour les nouveaux arrivants.

J'ai rencontré Marla Singer, cette femme, menteuse parmi les menteuses. Elle fréquentait comme moi les réunions d'anciens malades, des parasités cérébraux. Elle toxicomane, moi imposteur, il fallait bien ça pour survivre dans cette société. Tyler le savait, je l'avais rencontré lors d'un vol improvisé, premier traitement. Il avait eu l'idée du Fight Club, réunion d'hommes qui veulent maintenant exister. Je suivais Tyler, je rêvais de sa confiance : je n'étais rien et il était tout. Puis j'ai emménagé chez Tyler pour me rapprocher un peu plus de son aura de puissance. Toujours de brillantes idées, du Fight Club à la fabrique de savon, Tyler avait le sens des affaires. Je ne savais plus vivre mais Tyler le savait, quand je dormais, lui travaillait, quand je suffoquais, il respirait. Tyler connaissait beaucoup de choses, il avait plus de vécu que les autres, il ne voulait pas vivre à genoux.

Tyler avait conquis Marla comme le désespoir assombrit les malades, ceux dont la seule vie est d'attendre le nouveau traitement. Ceux là-même que l'on retrouvait le soir au Fight Club, qui voulaient extirper leur malheur, aux yeux couvert de bleus. Tyler le disait : « chaque homme doit se battre pour sa propre survie » ; les Fights Clubs s'ouvraient alors dans toutes les villes mortes. Au Paper Street Soap Co. Tyler avait un autre plan, il voulait programmer ce que l'humanité connaitrait de plus beau : l'autodestruction totale. Tyler était un homme de confiance, toute son existence m'était partagée : je le connaissais, il me contenait ; un matin des plus sombres, il disparut.

Je le cherchais partout, dans tous les Fights Clubs, personne ne connaissait le créateur du Fight Club, la première règle était de ne pas en parler. J'ai cru que Tyler m'avait abandonné, comme le reste de mon existence, que devais-je faire devant le vide de son absence, Tyler le repère. Noires étaient mes dernières nuits sans lune, sans Tyler pour me guider de sa philosophie, le chaos me guettait chez moi, peut-être devrais-je aller me battre ? Tyler aurait eu la réponse, il connaissait tout, des bombes artisanales aux recettes pour un braquage réussi et il n'avait aucun doute, tout lui glissait dessus sans aucun accroc. Tyler savait pour la vie, il ne fallait plus rien attendre d'un quotidien monotone : seule la violence entre hommes sauvait la descente aux enfers, le Fight Club était universel.
Lien : https://lethesaurex.wordpres..
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Que dire sur ce roman qui n'ait déjà été dit ? Fight Club, le premier roman publié de Chuck Palahniuk est une grande réussite et instaure les bases de son oeuvre à venir. L'histoire est folle et surprenante, les personnages charismatiques et déjantés.
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Qui l'eût cru ? Je pensais que comme d'habitude avec des adaptations en film, le roman n'en serait que meilleur, plus riche et passionnant...
Erreur !! j'ai, une fois n'est pas coutume, préféré le film de Fincher.
J'ai pensé avec les premières pages que j'aimerai ce style d'écriture direct, instantané... Au bout de plusieurs chapitres ça m'a gonflé.... être happé par ces pensées parfois décousues... au bout d'un moment je n'en pouvais plus et j'ai laissé le livre de côté.
Malgré le propos super original et le traitement du monde capitaliste est puissant et intéressant, le style de Palahniuk ne m'a pas permis d'aller au bout. Tant pis.
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Bon, bon.
J'ai adoré le film, le livre.... beaucoup moins. C'est rare.
Je veux dire, c'est rare qu'un livre paraisse moins structuré que son adaptation ciné. Non ?
Sur de longs passages j'avais l'impression que l'auteur écrivait sous psychotropes tant j'avais du mal à suivre.
Je vais faire court pour ne pas faire une critique trop à charge, mais je reste quelque peu consterné par cette lecture et le sentiment que j'en garderai sera la déception, rien d'autre. J'étais tellement content de me jeter dans ces pages .... et tellement content d'être, enfin, arrivé à la fin.
Je n'y reviendrai clairement pas, contrairement au film.
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Si j'avais bien entendu parlé du film et de la première règle du Fight Club, je pensais vraiment qu'il s'agissait d'un espèce de rambo. Ma surprise fut donc complète quand je fus hapée par la lecture de ce thriller politique et psychologique à la fois fascinant et profondément dérangeant.
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Bon, j'ai lu "Fight Club", je suis un tantinet déçue, le style est bien chaotique, la fin est très différente du film, mais heureusement que j'ai vu le film à de nombreuses reprises car je ne sais pas si sans les images mentales qui me revenaient j'aurai persisté jusqu'au bout.
Je dirai que le style est sans doute trop moderne pour moi, car le côté alambiqué, juste après "Sexus" de Miller, n'était pas si tordu que ça au final.
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Alors bon, j'ai commencé à lire ça en me disant que le film s'étant raté sur un sujet aussi prometteur, le quinbou devait pas être dégueu du tout.
Sur le moment j'ai trouvé ça assez ouf, mais avec le souvenir j'en ai même oublié en quoi c'était différent du truc où que y'a Brad Pitt qui porte des pantalons en Skaï.
Je suis le mot « mouais » dans la bouche de Joe.
Mouais.
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