AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 700 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas réussi ni voulu terminer ce livre. J'ai lu de nombreuses très bonnes critiques, mais autant vous prévenir de suite, je ne suis pas du même avis.
Certes il y a un meurtre, certes il y a une intrigue amoureuse.
Le récit tourne la plupart du temps autour de la confection des miniatures (un peu comme le parfum qui tourne autour des fragrances et des odeurs).
C'est au début fascinant, mais, la répétition encore et toujours des mêmes thèmes a eu raison de mon envie de savoir si le meurtrier allait être confondu ou pas.
Les thèmes récurrents sont :

Un artiste peut-il avoir son style propre ou au contraire imiter les anciens maitres ?
Un artiste peut-il signer son oeuvre ?
Doit-on prendre quelque chose de la peinture occidentale ?
et plus accessoirement devenir aveugle à force de travail acharné est-il l'apanage enviable des grands maitres ?

Les réponses à ces trois questions sont illustrées par de nombreuses légendes, récits et anecdotes.
Je vous exonère de la lecture du roman : la réponse est à chaque fois négative. Elle est simplement répétée encore et encore.
L'enlumineur, l'illustrateur doit respecter ceux qui l'ont précédé, exercer son art dans la crainte permanente de dieu, ne pas copier les infidèles qui osent faire des portraits et des perspectives et des ombres !

Ceci est répété beaucoup trop à mon humble avis.
Cette ambiance de peur et soumission à la tradition, à l'autorité du Sultan, à dieu est écrasante. Les occidentaux, soupçonnés d'idolâtrie avec leurs portraits sont à la fois admirés et méprisés.

C'est bien écrit. D'une grande érudition que je pourrais comparer au "Nom de la rose".

Sans doute m'a-t-il manqué de références dans le domaine artistique moyen oriental du XVIième siècle pour profiter de ce roman.
Commenter  J’apprécie          441
Ce livre est un pavé.
La magie de la lecture, c'est que le livre vous attrape. Vous inonde, vous attache à l'envie de ne plus poser l'ouvrage, jusqu'à ce que les yeux se posent sur les trois lettres FIN.
Autant vous dire que ce n'est pas le livre qui m'a attrapée cette fois, mais moi, qui ai dû lui courir après, pour me l'approprier. Car la bête est difficilement domptable.
En clair : il m'a fallu plus de deux cents pages pour être certaine que j'irais jusqu'au bout de ma lecture. Puis l'attention, voire une certain engouement s'est révélée, pour redescendre … Trop rapidement à mon goût.

Instructif mais lourd, artistique mais long . L'ennui, par la forme, m'a trop souvent happée …
En revanche, le travail de recherche historique de Orhan Pamuk est immense, sur l'Art des peintres et Illumineurs en 1600, période pendant laquelle, l'Art, édicté par l'Islam, prend de plein fouet la vague italienne, éprise de style, de perspectives, et où l'auteur commence à signer ses oeuvres, véritable blasphème en Orient ….
Malheureusement, dans l'ensemble, je me suis ennuyée, car beaucoup trop de longueurs. Vraiment beaucoup trop.
Je ne mets que deux étoiles, car un livre doit donner du plaisir. Et là, je l'ai cherché, en vain ...
Commenter  J’apprécie          60
Voici un livre qu'on m'a recommandé mais je l'ai trouvé vraiment difficile à lire. Quelle peine pour le terminer! J'ai failli abandonner plusieurs fois.
Il s'agit d'un roman qui mélange trois thèmes : un crime d'abord, celui d'un enlumineur jeté au fond d'un puits ; ensuite une intrigue amoureuse assez platonique. Ces deux sujets sont mineurs par rapport au dernier thème qui est la confection des miniatures vers le XVIème siècle.
L'auteur nous abreuve de longs (très longs) passages érudits sur la philosophie de l'art : qu'est-ce qu'un artiste ? Quelle est sa position vis-à-vis de ses commanditaires mais surtout vis-à-vis de Dieu ? Doit-il se conformer aux principes des anciens maîtres ou bien peut-il se distinguer et avoir son propre style ? Que peut-il peindre ? Comment éviter l'influence pernicieuse de l'art occidental ? La peinture à cette époque est considérée comme une hérésie et seules les miniatures qui respectent un certain code étaient admis.
Nous avons droit à des descriptions détaillées de miniatures célèbres mais comme je n'y connais rien de rien et que je n'en ai jamais entendu parler, ces passages m'ont paru obscurs, lents, répétitifs et redondants. Ce qu'un miniaturiste le dit, l'autre le surenchérit, et c'est ainsi pendant plus de 700 pages.
Le style d'écriture est pourtant limpide, clair et riche avec de belles phrases poétiques. C'est dommage qu'il devienne de plus en plus lourd au fur et à mesure qu'avancent les pages à cause des longueurs et de la répétition du même thème. En plus, le roman alterne le point de vue de plusieurs personnages, ce qui est parfois déstabilisant lorsqu'on passe de l'un à l'autre, avec pour seul fil conducteur l'art traditionnel de la miniature.
Si vous sentez que vous n'accrochez pas au bout des 150 premières pages, je vous conseille de laisser tomber ce roman. C'est ma première découverte de la littérature turque et de cet auteur : je suis déçue mais ça ne m'empêchera de tenter d'autres incursions dans cette catégorie.
Un livre que je recommande uniquement pour les amateurs d'histoire de l'art, notamment des miniatures persanes!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          42
Mon nom est Rouge ayant reçu le prix du Meilleur livre étranger en 2002 et son auteur le Prix Nobel de littérature en 2006, je me suis dit que je pouvais y aller les yeux fermés. J'ai parfois cette faiblesse, oui. le roman s'ouvre sur un incipit à l'idée séduisante. D'emblée, alors que vous vous attendez à un polar, la victime du meurtre vous confie l'art et la manière du crime! Tout l'intérêt du roman sera en fait de cheminer en compagnie des personnages, parmi lesquels le meurtrier, et de tâcher de le démasquer, sachant que les personnages n'auront de cesse de se jouer du lecteur. Cette façon qu'a l'auteur de briser le "quatrième mur" et de jouer au chat et à la souris avec le lecteur est de loin ce qu'il y a de plus séduisant et de délectable dans cette lecture. Mais. Vous le sentiez venir ce mais ? L'enquête n'est vraiment qu'un prétexte pour dérouler tout un ensemble de considérations esthétiques et philosophiques, de digressions infinies et répétitives. Conclusion: pour moi malheureusement Mon nom est Rouge m'a paru long et indigeste, avec une répétition ad nauseam des mêmes thèmes : peut-on avoir son propre style ou doit-on respecter la tradition, rester dans l'imitation ? Peut-on signer son oeuvre ? Un peintre est-il responsable des contenus qu'on lui commande ? Etc. Ces questions - certes passionnantes - sont traitées de façon trop artificielles, trop peu imbriquées au récit, aux motifs du meurtre par exemple, et, surtout, trop récurrentes pour être vraiment accrocheuses. Dommage.
Lien : https://bloglitterature.wixs..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1938) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1088 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}