La famille de Polina a quitté la Russie pour Saint-Etienne dans les années 90, juste avant que Polina rentre à l'école pour la première fois. Plus tard, Polina a été autorisée officiellement par l'Etat français, à s'appeler Pauline.
Le temps passe, l'adolescence, l'âge adulte, et lors d'un simple formulaire à remplir pour obtenir un passeport, Pauline veut faire figurer son prénom de naissance, Polina. C'est à ce moment-là, qu'elle apprendre que la loi lui interdit !
Pauline se lance alors dans une vraie bataille judiciaire avec son avocat pour demander qu'on lui rende son prénom de naissance. Pauline veut reprendre Polina, veut retrouver son patronyme russe au nom de ses racines.
Entremêlé entre sa bataille judiciaire,
Polina Panassenko nous raconte l'histoire de sa famille qui quitte Moscou, son arrivée en France, ses souvenirs familiaux en Russie, l'apprentissage de la langue française, l'URSS, la vie avec les grands-parents, la transhumance à la datcha en famille durant l'été..
Tel un voyage, on se laisse vite guider par
Polina Panassenko dans un récit à la fois nostalgique, tendre, teinté de beaucoup d'humour, avec parfois quelques désillusions.
Un premier roman remarquable entre deux vies, deux pays, deux langues, d'inspiration autobiographique. Un roman remplit d'ironie sur un sujet grave qui interroge sur l'administration française et sur l'identité.
Bref, un premier roman dans l'air du temps, contemporain, intelligent, drôlissime, un livre qui se dévore, un roman à recommander !