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3,6

sur 759 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Que dire, que dire, que dire d'un roman (vraiment, un roman?) qu'on n'a pas véritablement apprécié, mais qu'on n'a pas non plus détesté.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé à la rentrée littéraire de septembre 2022 mais il y a eu pléthore de romans-récits-autofictions, et celui-ci en fait partie. Je n'ai pas d'appétence particulière pour ce genre de livre mais je dois bien constater qu'en ce moment je suis en train d'en lire un troisième... Mais que m'arrive-t-il?

Bon, revenons à Tenir sa langue. J'aimais beaucoup le postulat de départ, soit une réflexion de l'auteure sur ce qu'elle est lorsqu'elle se rend compte, en renouvelant son passeport, qu'elle ne peut plus s'appeler Polina, son prénom de naissance, mais uniquement Pauline, le prénom qui lui a été donné pour s'intégrer lorsqu'elle est arrivée en France au début des années 90, après l'effondrement de l'URSS.
Mais, ensuite, cela s'est gâté, pour moi en tout cas.

Autant je comprends sa recherche d'identité, cette impression qu'on l'oblige à s'amputer d'un bout d'elle-même, autant je n'ai pas apprécié la forme de son oeuvre, j'avais l'impression de bribes d'histoires mises un peu n'importe comment, sans réel relief. Je me suis ennuyée, même si j'ai trouvé la plume agréable.

En bref, un livre oublié aussitôt lu, malheureusement. Je pense être totalement passée à côté.
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Très curieux de lire ce premier roman très remarqué puisque figurant sur pas mal de short-list de prix littéraire 2022.
L'autrice porte le prénom depuis sa naissance en Russie. Au lendemain de la chute de l'URSS, sa famille quitte le pays pour Saint-Etienne.
Lors de sa naturalisation, son père transforme son prénom en Pauline. Adulte, elle va lutter contre l'administration pour récupérer son ancien prénom.
Je n'ai pas été touché par cette partie de son histoire. Qui ne s'est pas heurté à l'administration ? Ce révolter est une chose mais a t'on besoin de le faire de cette façon en "crachant dans la soupe" ? le style de ce début de livre, limite, quelque peu ordurier m'a donc causé beaucoup de difficulté.
Heureusement, la façon dont elle raconte son arrivée en France et ses vacances d'été passées au pays est franchement drôle.
Le livre vaut au moins la peine d'être lu pour le récit de son histoire familiale.
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C'était pourtant bien parti. Découverte, à travers le récit de Polina, ce mouvement d'immigration russe suite au démantèlement de l'U.R.S.S. c'est une lecture rapide par son faible nombre de pages et par un style d'écriture fluide. le récit est ponctué d'anecdotes amenant à sourire ou à l'empathie.
Malgré tout, les deux dernières parties sont brouillons et surtout l'histoire de fond reste assez plate
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Dans Tenir sa langue, l'auteure nous raconte ses états d'âme lors de sa recherche d'identité. Elle est arrivée toute petite fille lorsque ses parents ont quitté Moscou pour s'établir en France, mais tous les ans la famille retourne en Russie voir les grands-parents, en fait faire une espèce de pèlerinage aux sources.
Elle nous raconte sa découverte de la France, les petites anecdotes de l'école où elle ne comprend rien en arrivant, c'est parfois mignon, mais ça devient un peu répétitif.

A propos de se demande de changement de prénom, je cite ici deux extraits :
"Elle a peur que je lui mette ma langue dans la sienne et de ce que ça ferait. Elle a peur de ses propres enfants en fait. Franchement si on se léchait les langues, ça serait tellement mieux. Un bon baisodrome de langues ça détendrait tout le monde. Dans ma tête, il y a de la baise linguistique sur le banc de la salle d'audience du tribunal de Bobigny."

"Est-ce que c'est dans mon intérêt ? Est-ce que c'est dans mon intérêt ? P é t a s s e. Avec ta face de vieux hibou, là. Elle veut du Malraux au Panthéon ? Elle veut son appel du 18 juin ? Les Américains sur les chars qui entrent à Auschwitz. Bim ! Point Godwin ? Rien à foutre. Elle veut du Jean Moulin à Bobigny ? Je vais te les cuire moi tes carottes. Connasse."

Désolé mais je ne peux pas respecter quelqu'un qui s'exprime ainsi, non seulement c'est grossier mais ça ne veut pas dire grand-chose. "Les Américains sur les chars qui entrent à Auschwitz" est une phrase débile vu que c'est l'armée rouge justement qui a libéré le camp. En tant que Russe elle aurait pu au moins savoir ça. Et puis elle oublie que son prénom a été francisé lorsque son père a fait sa demande de naturalisation, c'était bien une démarche volontaire de sa part. Il aurait pu rester russe s'il tenait tant à ses origines.

Le livre est court, mais bien assez long car on s'en lasse avant la fin. Vous l'avez compris, je n'ai pas aimé et je ne conseille ce livre à personne.
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D'emblée déroutée lorsqu'elle demande son changement de nom. En effet, pourquoi utiliser ce langage grossier ? Puis j'ai repris un peu d'intérêt lorsque Polina raconte sa vie en URSS avant son départ pour la France.
Mais j'ai trouvé tout au long de ma lecture que le récit était brouillon, de surcroît son style est confus et désagréable. Bref, je me suis ennuyée et je n'ai pas aimé.
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Qu'il soit question d'identité, de filiation et de lien du sang, je réponds toujours présente, lecteur. Qu'en plus on fasse de la langue un vecteur d'intégration ou de réflexion, et je veux croire que l'auteur n'a écrit son livre que pour moi.

J'ai apprécié la démarche de Polina Panassenko, dont la quête, dans ce petit roman autobiographique, est d'obtenir de l'administration française l'autorisation d'utiliser son prénom non francisé, tel qu'il a été choisi à sa naissance par ses parents. Et voilà pour Polina l'occasion de nous raconter le lent processus qui fut le sien pour passer de son identité russe à son identité française. La langue de l'auteure est un peu brute, incisive et frondeuse. Elle est imagée et sans concession, elle est emplie de touches humoristiques et j'aime ça. Chez elle, la langue est tantôt un personnage véritable, fait de chair et d'os, tantôt une rivière indomptable qui sort de son lit, tantôt un indice qu'un mystérieux enquêteur linguistique s'applique à débusquer.

Mais ça s'arrête là. Je n'ai pas été emportée par cette histoire familiale un peu confuse racontée à la va-vite, de façon elliptique et à hauteur d'enfant. Je n'ai pas compris le choix de retranscrire certaines anecdotes (notamment celle de la copine chieuse) et celui de ne pas éclaircir après coup les messes basses prononcées par les adultes devant les enfants. Bref, si la démarche m'a parlé, le contenu m'a laissée indifférente. Une lecture rapide et qui sera vite oubliée pour moi.

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Polina Panassenko nous raconte ses souvenirs russes et français, souvent truffés d'humour, et sa découverte de la vie en France, en particulier de la scolarité dans un pays où tout le monde parle un langage qu'elle ne comprend pas. Son récit alterne d'un pays à l'autre, car à chaque période de vacances sa famille retourne à la « Datcha » voir les grands parents dans l'appartement communautaire.
J'ai apprécié tous les souvenirs familiaux de Polina Panassenko, et sa façon de décortiquer son appartenance à deux langues. Roman agréable à lire, mais pas inoubliable.
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Hé bien, moi, je n'ai pas aimé. D'un sujet qui aurait pu donner naissance à un récit passionnant, je n'y ai trouvé qu'un récit confus, critique sur tout ce qui n'est pas la famille et les proches. de la maternelle qui ne l'accueille pas bien aux dessous de table pour l'enterrement du grand père, on se demande dans quel pays finalement elle serait heureuse.
Je comprends (et suis personnellement concernée - mari slave et bru russe-) par la double culture, le bilinguisme dès la naissance et il y avait là une opportunité qui à mon avis est ratée. J'ai apprécié la (courte) réflexion sur les accents
Etant donné le niveau d'études de l'auteure, c'est convenablement écrit même si je me suis demandé ce qu'apportaient les quelques mots d'argot, dans le contexte.

Cependant je m'explique mal que le tribunal de Bobigny ,qui voit passer des prénoms du monde entier se formalise de deux ou trois lettres
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