La valse lente des tortues

Après le succès de son roman, Joséphine a déménagé de quartier avec de nouveaux voisins et d'autres repères avec lesquels elle doit composer. C'est l'occasion pour elle, d'aller encore plus loin dans son cheminement et de savoir qui elle est vraiment. Bousculée par ses pairs et son quotidien, elle va tout faire pour grandir encore et apprendre à s'en sortir. Et si des meurtres sont de la partie, comment y réagira-t-elle ?

Quel plaisir de retrouver la tribu avec ses travers, ses manigances et ses facéties. Catherine Pancol dresse le portrait de famille comme on les aime, imparfait et généreux.

L'imagination de l'auteur est fertile, et elle nous emmène avec une facilité déconcertante dans ses délires les plus fous. C'est souvent poussif et invraisemblable mais totalement divertissant.

J'ai aimé l'évolution de Joséphine dans cet opus, elle gagne petit à petit en confiance. Ses doutes, sa sensibilité nous la rendent attachante, ce qui n'est pas le cas d'Iris ou Henriette pour qui nous nourrissons des sentiments hostiles.

L'amour est ici imprévisible et sur toutes les bouches, mais on est aussi chahuté par beaucoup d'angoisse et de mystères. Complexe et alambiquée, cette histoire nous emporte pour un dépaysement efficace et instantané.

Fantasque, peu sérieuse et éprouvante comme peut l'être la vie à tout moment. Vous vous laisserez bien séduire par ce cocktail surréaliste et affolant !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..

Que dire... à part que c'est une suite fidèle à son précédent !
On y retrouve une légèreté dans le récit, une envie de continuer de lire pour connaître le fin fond de l'histoire, un suspense qui perdure tel un policier, tout en restant léger de part les récits de vie de chaque personnage. Chaque personnage qui restent, eux, fidèles à eux mêmes aussi, et que l'on voit avancer dans la vie, et réagir à la vie, à leur propre manière. On reste dans le thème du premier tome, chaque personnage est lié mais chacun est vraiment propre à soi avec sa propre vision des choses.
J'ai fort apprécié me plonger dans le premier tome, dont je m'étais précipitée pour le finir pour la sortie de l'adaptation cinématographique. Puis, à peine bouclé, je ne me suis pas faite priée pour entamer La valse lente des tortues, et sans regret ! Car ayant perdu le rythme de la lecture ces derniers temps, je le retrouve grâce à cette série ! Les deux premiers tomes en deux mois, et je ne pense pas traîner pour attaquer le troisième...
En vu de cette appréciation, je ne peux que vous le conseiller. Enfin, en commençant par le 1er tome bien sûr, et seul vous pourrez juger si vous souhaiter lire la suite ! ;)

Les lieux changent, les enfants grandissent et prennent leur envol mais Katherine Pancol garde sa plume bien à elle toute en finesse.
La gentille Joséphine commence à ouvrir les yeux et prend confiance pendant que l'âme d'Iris meurent à petit feu...
Un ouvrage poignant, plein de rebondissement et une fin inattendue et atroce...

En famille
Comme le premier j'ai adoré les hauts et les bas de la vie de famille de Joséphine, j'ai déjà commencé le dernier tome

Cette suite des yeux jaunes des crocodiles m'a tout autant plu que le premier tome. C'est avec plaisir que l'on retrouve les personnages, leurs vies et là ensore de nombreux rebondissements. Les destins des personnages qui s'avèrent ne pas être ce qu'on pouvait croire, les caractères qui s'affirment et les histoires qui s'entremêlent. On s'attachent toujours autant aux personnages. J'attends avec impatience de lire le dernier tome.

Et la vie continue, celle de tous les jours, faite de petits plaisirs, de petites douleurs, de grandes joies et de profondes blessures. C'est le monde qui nous entoure, où l'on vit chacun pour soi, en se croisant tout le temps et sans jamais se rencontrer vraiment ; où la folie se cache sous des façades bien policées ; où la méchanceté, en actes et phrases bien ciblés, fait office de règle de vie ; enfin, un monde où l'amour peut tout, tout vaincre, tout conquérir, tout embellir. C'est un roman qui nous aide à nous aimer nous-mêmes. Et, si on s'aime un petit peu plus, on a le coeur encore plus grand pour aimer les autres:-)

Excellent. Une suite des "Yeux jaunes..." qui ne déçoit absolument pas.

Savoureuse suite des Yeux jaunes des crocodiles.
J'ai eu plaisir à retrouver Joséphine (esseulée dans sa vie terne au tout début des crocodiles) et tout son entourage dans un roman polyphonique qui fonctionne également en 5 actes plutôt qu'en chapitres.
Toujours une plume fluide & légère avec de jolies métaphores/images. Je me suis totalement laissée emporter par cette histoire pleine de péripéties.
La 1ère impression date de 2009, effectivement, comme pour Les crocodiles, certaines pensées-expressions me semblent quelque peu datées, il s'agit juste d'en avoir conscience pour ne pas prendre ombrage.
J'ai hâte de retrouver tout ce petit monde dans Les écureuils de Central Park !

Quelle joie de retrouver cette saga familiale.
C'est un roman choral.
On y croise un bébé surdoué, un chapeau bizarre, un tueur en série, un baiser brûlant au gout d'Armagnac et un chien moche entre autre.
C'est simplement la chronique de gens comme vous et moi avec des hauts et des bas et qui avancent à leurs rythmes.
C'est peut-être ça la recette du succès: la vie et rien d'autre.
La famille, les ami(e)s, les amours, des inconnu(e)s. Tout cela dans un tourbillon aux mille couleurs.
L'identification est irrémédiable. C'est pas la peine de lutter lool.
Comme beaucoup de lectrices, c'est Joséphine qui m'est le plus attachante car on est toutes un peu elle.
Elle est pas très belle, pas très sûr d'elle, a des explications farfelues, elle rame en amour et son dada c'est pas Louis Vuitton mais le Moyen Âge. (j'aurais du demander des intérêts sur la vente lol)
Dans ce tome ci on peut dire qu'elle n'est pas epargnee par les épreuves.
Relation difficile mère - fille a double sens, avec les hommes et avec en plus un tueur a ses trousses. Rien que ça.
C'est 700 pages mais qu'est ce que c'est bon !

La valse lente des tortues :
- la valse : c'est le tourbillon dans lequel on entre en lisant ce roman
- lente : c'est l'inverse de la vitesse à laquelle j'ai lu ce livre
- tortues : c'est tout l'esprit de la carapace qui nous tient en haleine pour nous faire amener dans un univers magique mais ô combien empreint de réalisme