La valse lente des tortues

Partie trois jours sans livre (oui, ça arrive!), j'ai pas pu résister. dès le 1er arrêt autoroute, j'ai vu un livre de Katherine Pancol et comme j'avais aimé le 1er. En plus, j'adore ces couvertures très colorées aux illustrations très gaies; En fait, c'est la suite de "Les yeux jaunes des crocrodiles", qui nous a valu son interprétation au cinéma (bien en dessous du livre mais pas trop mal tout de même..). Donc, je commence tout juste mais on retrouve avec plaisir nos personnages. Henriette qui rumine sa vengence. Zoé qui a bien grandi. Hortense qui vit sa vie d'étudiante à Londres. Iris qui accuse sa soeur de ses maux. Joséphine qui a changé de quartier... et plein de nouvelles péripéties que vous découvrirez vous-même. C'est frais, c'est léger.

Je l'ai fini pas longtemps après. Vraiment sympa! Plein de surprises! Un peu guimauve aussi mais bon, ça se lit bien! Style très agréable. Et on apprécie les nouveaux personnages: voisin mystérieux et ténébreux, qui semble cacher quelque chose, la concierge qui change de couleur selon son humeur (couleur de cheveux), etc. Et toujours des histoires d'amour compliquées... ;)

La Valse lente des tortues s'ouvre avec une Joséphine qui entame sa nouvelle vie d'écrivain et s'autorise à penser au grand amour. Des événements tragiques vont vite jeter le désordre. Katherine Pancol ne force pas le trait. S'il est question ici de meurtres et de fantômes, on trouve aussi des anges et du désir.
Un vrai filon que cette famille déjantée à souhait, avec la soeur diabolique, la mère cupide (les adjectifs sont interchangeables), le séduisant beau-frère, les adolescentes perturbées, le beau-père généreux...
Un beau moment de détente.

La valse lente des tortues tient les promesses du 1er tome les personnages s'étoffent,on s'y attache.
Il y a du Pennac dans ce roman ...

De bons livres pour un moment de détente.

"ll faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser ''.. .

On retrouve dans ce roman les mêmes personnages que dans les yeux jaunes des crocodiles :
Joséphine, qui pour faire plaisir à sa fille Hortense a déménagé à Paris. Sauf que cette dernière est parti faire ses études à Londres, et elle se retrouve donc seule avec Zoé dans ce grand appartement.
On retrouve aussi Marcel et Josiane toujours aussi amoureux avec leur petit Junior, un bébé très très éveillé (un peu trop peut être pour être vrai). Enfin ça c'est jusqu'à ce qu'Henriette ai l'idée de les « marabouter ».
On va aussi faire la connaissance de quelques nouveaux : les deux Hervé, voisins de Joséphine, qui vont se révéler être bien différent de ce qu'il veulent bien paraître…

J'ai bien aimé aussi cette suite, même si certains passages étaient un peu long à mon avis, mais l'histoire de voisinage nous plonge en plein polar et les pages se tourne rapidement
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Quelques mois après le passage d'Hortense à la télévision, au cours duquel elle a lancé la vérité à la face du monde, Joséphine a déménagé avec ses filles dans le 16ème arrondissement de Paris. Hortense a intégré la plus prestigieuse école de mode de Londres, Shirley et Gary se sont installés dans la capitale britannique, tout comme Philippe et Alexandre. Iris est internée pour dépression dans une clinique de la région parisienne et Henriette ronge son frein en attendant de pouvoir se venger de Marcel et Josiane qui nagent dans le bonheur.

Tranquillement, le lecteur continue d'être le spectateur de la vie des personnages, de leurs coups bas, de leurs caprices, de leurs aventures amoureuses, de leur manque de confiance en soi. Certains sont agaçants, d'autres sont attachants, mais le plus souvent, ils sont les deux à la fois. Les personnages qui, comme Iris et Henriette, ne vivaient que pour le paraître, rivalisent d'ingéniosité pour remonter sur leur piédestal. Les autres tentent de se construire ou de se reconstruire sur la base de relations sincères. Dans un monde où les crocodiles guettent leur proie, il faut du temps pour se reconstruire à l'allure lente et tranquille de la tortue.

Dans son roman, Katherine Pancol met l'accent sur la nécessité, pour se construire, d'être soutenu, aimé par sa mère. Lorsque celle-ci est indifférente, se construire est un combat de tous les jours :
Cette femme, sa mère, avait la toute-puissance de la tuer à chaque fois. On ne guérit pas d'avoir une mère qui ne vous aime pas. Ça creuse un grand trou dans le coeur et il en faut de l'amour et de l'amour pour le remplir ! On n'en a jamais assez, on doute toujours de soi, on se dit qu'on n'est pas aimable, qu'on ne vaut pas tripette. (p.736)

Mais la vraie nouveauté, dans La valse lente des tortues, réside dans l'apparition du genre policier. Une série de meurtres sauvages frappe le quartier de Joséphine et plusieurs d'entre elles appartiennent à ses connaissances. le récit de l'enquête vient s'enchâsser dans le quotidien de Joséphine. C'est l'occasion pour l'auteur de démontrer qu'elle maîtrise parfaitement les codes du roman policier et du suspense, et de montrer que la vie dans les beaux quartiers n'est pas si agréable que cela...

Je dois toutefois émettre quelques réserves sur certains aspects fantastiques qui, selon moi, alourdissent le récit : par exemple, le fantastique qui entoure la véritable identité de Marcel Junior, le fils de Marcel et Josiane, n'était vraiment pas nécessaire, selon moi. Je n'ai pas vraiment compris la motivation d'un tel choix, et j'espère que l'évolution du personnage dans le troisième tome le rendra plus évident.

Comme le premier, ce second tome se lit à une vitesse incroyable, tellement l'intrigue est prenante. J'ai hâte de lire le dernier tome pour connaître la suite des aventures de tous ces personnages ! Et si vous n'avez pas encore lu cette saga, lancez-vous, c'est une superbe lecture d'été !
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Suite du roman «  Les yeux jaunes des crocodiles ». Même si ce n'est pas de la grande littérature, on passe un excellent moment avec Joséphine « la tendre » et ses filles : Hortense qui veut réussir à tout prix et Zoé la petite dernière qui s'éveille à l'amour. Sa soeur Iris qui paye enfin son égoïsme et son beau-frère Philippe dont elle est tombée amoureuse. Une série de meurtres dans le quartier vient pimenter les aventures de nos héros. Un roman comme je les aime, où les méchants sont « punis » et les gentils récompensés!

Et revoilà Joséphine et ses proches dans un second tome.Ce sont un peu des amis, une famille, que l'on retrouve avec grand plaisir. Joséphine affronte la vie, prend de l'assurance, c'est une femme merveilleuse.
Un pur moment de bonheur, cette lecture, et une belle leçon de vie.

Après le succès de son roman, Joséphine a déménagé de quartier avec de nouveaux voisins et d'autres repères avec lesquels elle doit composer. C'est l'occasion pour elle, d'aller encore plus loin dans son cheminement et de savoir qui elle est vraiment. Bousculée par ses pairs et son quotidien, elle va tout faire pour grandir encore et apprendre à s'en sortir. Et si des meurtres sont de la partie, comment y réagira-t-elle ?

Quel plaisir de retrouver la tribu avec ses travers, ses manigances et ses facéties. Catherine Pancol dresse le portrait de famille comme on les aime, imparfait et généreux.

L'imagination de l'auteur est fertile, et elle nous emmène avec une facilité déconcertante dans ses délires les plus fous. C'est souvent poussif et invraisemblable mais totalement divertissant.

J'ai aimé l'évolution de Joséphine dans cet opus, elle gagne petit à petit en confiance. Ses doutes, sa sensibilité nous la rendent attachante, ce qui n'est pas le cas d'Iris ou Henriette pour qui nous nourrissons des sentiments hostiles.

L'amour est ici imprévisible et sur toutes les bouches, mais on est aussi chahuté par beaucoup d'angoisse et de mystères. Complexe et alambiquée, cette histoire nous emporte pour un dépaysement efficace et instantané.

Fantasque, peu sérieuse et éprouvante comme peut l'être la vie à tout moment. Vous vous laisserez bien séduire par ce cocktail surréaliste et affolant !
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On retrouve tous les personnages des Yeux Jaunes des Crocodiles, dont je n'avais pas particulièrement envie d'avoir des nouvelles, ceci dit. Mais cette fois, après "Joséphine en banlieue", voici "Joséphine dans les beaux quartiers", suite au succès phénoménal de son livre. L'auteur nous entraîne dans les mille péripéties de ses protagonistes et c'est vrai que cela se lit vite et de manière fluide. Et pour cause, il y en a du rebondissement ! des voisins riches et dérangés, un amant fuyant, un autre à double personnalité, un mari peut être pas mort qui envoie des lettres, une méchante mère, une méchante soeur, une ado amoureuse, des agressions, des meurtres, des maraboutages... C'est presque trop, j'avoue avoir un peu soufflé lorsque je suis arrivée au bout.

Lu dans la foulée des "Yeux jaunes des crocodiles", que j'avais bien aimé malgré les personnages assez caricaturaux, cette suite m'a plutôt charmée. J'ai apprécié les retrouvailles avec les personnages qui, je trouve, se sont globalement teintés de nuances, sont devenus moins caricaturaux (pas tous mais il y a du mieux), ce qui me les a rendus plus crédibles et aimables. Nouveauté également, dans cet opus : la tournure policière prise par l'histoire avec une série de meurtres inquiétants. J'ai bien aimé cet ajout qui donne un peu de piquant au roman. Encore une fois, moi qui ne suis habituellement pas amatrice de longs romans, je me suis laissée prendre à l'histoire (ou plutôt, aux histoires) et suis allée au bout des 745 pages sans encombre.