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3,67

sur 13338 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je n'avais encore jamais lu de roman écrit par Katherine Pancol, pourtant fort connue et médiatisée.
Et puis on m'a offert cette trilogie ( Crocodiles, tortues, écureuils) et après une quarantaine sur mes étagères (Ce sont quand même des pavés conséquents…), je me suis attaqué à la lecture du premier volume.
Il s'agit en fait de l'histoire de quatre couples principaux et de leur descendance.
Il faut au départ se repérer dans cette galerie de portraits. J'ai d'ailleurs dû, dans les premières pages réaliser une sorte d'arbre généalogique pour m'y retrouver. Une fois que cela est fait, il n'y a plus qu'a se laisser porter par le récit.
Le style de Katherine Pancol est très clair, simple et fort agréable. L'intérêt du récit réside dans le fait que rien n'est jamais simple pour aucun des personnages.
Si un élément est simple et clair quand il est présenté, il devient une preuve de trahison quand il est découvert par un proche.
Le roman évoque régulièrement la règle de Saint-Benoît et son principe d'humilité.
Cela conduit à suivre et expliquer les destins exposés dans ce livre.
« Les premiers seront les derniers » semble être le principe qui sous-tend les histoires contées ici.

En tout cas, on a envie de découvrir la suite. Espérons qu'elle sera à la hauteur.
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Ce premier opus donne le "la" et promet d'étaler la saga familiale des Cortès sur plus de 1800 pages ! Il s'ouvre sur le départ du mari-prodige, Antoine et s'étale sur deux ans, durant lesquels bien des rebondissements et bien des péripéties agiteront le clan Cortès, à l'image du regard que nous portons tous au moins une fois l'an sur notre propre vie : il y a un an, j'étais...

Soigneusement campés, les personnages et les situations évoluent tout au long du roman, laissant, néanmoins, suffisamment d'espace à leurs clones pour les opus suivants ; ainsi Lucas ou Chaval, non terminés, pourront prendre plus d'ampleur dans les prochains tomes.

Si, en effet, on ne classera pas Katherine Pancol au rang des plumes d'or, on reconnaîtra sa capacité à traduire les petits riens qui font la vie et à leur redonner leur juste valeur. Pancol use et abuse de métaphores, souvent convenues mais très justes, comme celle de la mer ou de la danse pour décrire la vie, métaphores qui ont, au moins, le mérite de donner un ton réaliste à ce roman.

La relation enfants-parents est exploitée avec exactitude, de la mère-poule qui ne vit que pour son nid, à la mère distante imbue de sa personne, en passant par la mère-symbiote qui ne sait se détacher de son enfant, Pancol nous sert avec brio tous les dégradés de cette fonction dont chacun, même les fictifs, recherchent le mode d'emploi.

Par ailleurs, elle décrit parfaitement le méchanisme de l'écriture, mettant avec audace en abîme l'écriture de son propre roman avec l'écriture de Joséphine, permettant à son personnage une seconde vie relancée par le plaisir d'écrire.

La dernière partie, parfaitement orchestrée est le résultat de toutes les pages précédentes, un condensé savamment atelé au reste de l'histoire dans laquelle les sentiments incertains esquissés plus haut prennent toute leur dimension. C'est une explosions de sentiments, un éclatement de joie et d'humeurs mêlées, prometteuse pour la suite, car elle n'exclue pas d'autres bourrasques et d'autres vagues impitoyables.

Bref, une histoire fraîche et riche en rebondissements, constituée de personnages attachants ou agaçants, des péripéties en-veux-tu-en-voilà, un cadre qui laisse rêveur et qui fait mouche à tous les coups : les tentures luxueuses, les musées parisiens, le marbre, les défilés de mode, le fric et le bling-bling plaisent à tous, et surtout à ceux qui n'en ont pas !
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Deux portraits de femmes, deux soeurs que tout différencie ou presque. L'une sûre d'elle, belle, séductrice, riche, ayant accumulé tous les succès mais s'ennuyant ferme, l'autre timide, pas jolie, toujours en train de courir pour boucler les fins de mois, historienne spécialiste du Moyen âge. Ces deux soeurs ont quand même un point commun : les hommes de leur vie ne les font plus rêver.
Bref des personnages qui pourraient être vous, nous... Des situations qui nous touchent, nous font rire ou parfois nous agacent. On se laisse facilement prendre par l'intrigue et on passe un bon moment de lecture.
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Je visite très souvent les bibliothèque, mais aussi les librairies tel que la Fnac, Thèma etc.... A plusieurs reprise je me suis surprise à regarder la couverture de ce livre et son titre tout aussi étrange, mais je n'étais pas assez intriguée pour avoir l'envie de l'acheter, et voila que sur un vide grenier je le vois qui trône sur l'échoppe et à 0,50 cent, oui oui vous avez tout compris, je l'ai acheté et pour mon plus grand plaisir.
Car Katherine Pancol nous fait partager la vie et les turpitudes d'une famille comme les autres avec les bons et les mauvais moments, les trahisons et l'entraide, une magnifique leçon de vie, écrite d'une façon Magistral!
Il y à dans le livre tellement de nous, moi je me suis retrouvée dans la peau de Joséphine la bonne pomme ( j'ai aussi 2 enfants).
je termine par dire que j'ai découvert avec un plaisir immense ce livre et cet auteur. d'ailleurs je vais immédiatement commencer le deuxième tome.
Je m'en réjouie d'avance ;-)
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J'ai adoré ce roman de Katherine Pancol : il est bien écrit, intéressant, captivant, rempli d'émotions et de sentiments divers et variés. On s'immisce dans la vie des différents personnages, on la découvre et on a envie d'en savoir encore plus, de découvrir d'autres parcelles de leur existence, de leur histoire. J'ai beaucoup aimé le fait que les différentes histoires se croisaient , les destins se rejoignaient parfois ou au contraire, se séparaient. C'est un très bon livre, je me suis régalé à le lire ! Je vais rapidement attaquer le second.
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Un livre qui se déguste comme un bonbon. C'est sympa, c'est frais, ça n'a l'air de rien mais dès qu'on y a goûté on ne peut plus s'en passer. Alors bien sûr ce n'est pas de la grande littérature, les personnages sont parfois à la limite de la caricature et l'auteure va parfois un peu trop loin dans son délire mais pourquoi bouder son plaisir? Une lecture parfaite pour se détendre sans trop réfléchir.
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C'est souvent, soit j'ai adoré, soit j'ai détesté... moi j'ai beaucoup aimé !
Il y a des livres qui font réfléchir, d'autres qui divertissent !
Ce n'est pas de la grande littérature, c'est un roman léger, facile à lire, et j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire et à suivre l'évolution de Joséphine, personnage attachant, et de sa petite troupe.
J'ai d'ailleurs acheté les autres tomes de la série.
Le second est de la même facture, le troisième est de trop.
Une série à lire, avec plaisir, pour ce qu'elle est : des romans frais, à lire en vacances.
La série
Les yeux jaunes des crocodiles
La valse lente des tortues
Les écureuils sont tristes le lundi
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Il y a dix ans de ça, j'achetai ce livre en sachant par avance qu'il m'aurait plu! le temps passe... je n'ouvre pas plus le roman...
Je le découvre donc seulement maintenant, et je peux dire que j'ai été enchantée par cette lecture!
J'ai trouvé que "nous avons tous une Joséphine en nous"! J'ai pu facilement m'assimiler à cette femme qui manque indéniablement de confiance en elle! Même si je suis loin d'avoir son caractère, elle représente la faiblesse et la force à elle seule.
Pour le reste des personnage, bien que parfois j'ai trouvé qu'ils étaient trop enfermés dans leur stéréotype "la vieille co**e", "la fille superflue", "l'ado de base", "l'incompris", "l'homme d'affaire", "le réalisateur toqué",... ils n'en restent pas moins tous très attachants...
C'est une histoire de vie qui peux sembler irréaliste, voir tirée par les cheveux mais qui n'en reste pas moins plausible et applicable au quotidien de la majorité des mortels!
J'ai les deux autres tome de la trilogie qui se cache dans la maison... j'ai comme une peur de les lire au risque d'être déçue, car je ne ressens pas le besoin d'une suite tellement ce premier roman et complet et rassasiant... peut être attendrons-ils encore quelques années! :D
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Histoires croisées des membres d'une même famille parisienne qui ont du mal à se comprendre et qui n'ont pas tous les mêmes valeurs.
Entre les couples qui tentent de sauver les apparences et les enfants qui ont du mal à suivre, on se rend vite compte que derrière le vernis présenté au monde extérieur rien ne va.
J'ai détesté certains personnages, j'ai été touchée par d'autres, j'aurais voulu en secouer certains. Au final, j'ai passé un bon moment à lire ce premier tome (malgré quelques longueurs) et j'ai hâte de lire la suite.
En bref : à lire !
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Bien sûr que j'ai été enchanté par ce roman. Quel délice de suivre ces personnages, Joséphine la godiche et Iris la magnifique. le duo que tout oppose et puis finalement que la morale rassemble. Peut-on être à la fois superficielle et érudite ? Peut-on être studieuse et avoir envie de plaire ? Les parallèles avec les autres personnages, Marcel et choupinette face à cure-dent ou encore Philippe, l'avocat, mari, amant , père parfait face à un Antoine si imparfait. Tellement misérable presque et pourtant il est bien attendrissant par la démesure des rêves qui le mènent en bateau.

Bon le but n'étant pas de faire le pitch de l'histoire, je me suis amusé à dévoré les pages quand même, jusque vers la fin. Tiré par les cheveux selon moi. Oui il fallait une morale, que la vérité éclate. Mais de cette façon ? Publiquement ? Tout ça pour réconcilier la mère et la fille ? Qu'il en soit ainsi. Désolé pour le spoil, mais vu que je le lis bien après tout le monde... je ne blesserais personne.

Dans la foulée, j'ai regardé l'adaptation ciné. Bien évidemment bien en dessous du roman. Les détails, qui font tout le livre, ne figurent pas au scénario... dommage et tant mieux. À noter, l'incarnation de Joséphine par Julie Depardieu, très réussie.
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