AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 513 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici une jolie découverte que cette auteure Line Papin avec son roman « Les os des filles ». Entendue à "La grande librairie", sa prestation m'avait donné envie de la lire. Elle avait l'air si fragile. Tellement jeune ! 23 ans à peine et déjà si douée !

A dix ans, Line doit quitter précipitamment le Vietnam pour suivre ses parents en France. Line est métisse, née d'un père français et d'une mère vietnamienne. Ce départ, c'est une déchirure, une terrible rupture dans la vie de cette petite fille. D'un coup, elle perd tous ses repères : sa famille, sa nourrice, ses amies, son pays avec ses us et coutumes. Pour quelle raison ? Elle n'en voit aucune et ne comprend pas. du jour au lendemain, la voilà propulsée dans un environnement qui lui est totalement inconnu et à mille lieux de son univers. Tout est si différent ici : le temps, les gens, la nourriture…. Un vrai choc psychologique et culturel qui passe totalement inaperçu par ses parents. Un profond déracinement qui va la dévaster et la conduire durant son adolescence à une anorexie mortifère.

Lorsque l'on est au plus profond du gouffre, deux choix s'offrent à nous : sombrer donc mourir. Lutter donc vivre. Line va choisir la vie et tout doucement va remonter à la surface.
Pour retrouver définitivement l'envie de vivre et surtout la force pour continuer, à l'âge de 17 ans, elle va entreprendre seule un premier voyage au Vietnam. Retourner dans ce pays qu'elle aime tant. Mais le Vietnam a changé en sept ans. Hanoï ne l'a pas attendu pour évoluer et subir de nombreuses transformations vers la modernité. Troublée pas ces changements, Line s'aperçoit finalement que bien malgré elle, elle est devenue autant française que vietnamienne. Malgré cela, partie à la recherche de ses racines, elle va tenter de réconcilier son passé et son présent. Mais surtout, se réconcilier avec la vie. Mais pour y arriver définitivement, il lui faudra d'autres voyages :
«Où je vais ? Au Vietnam, à Hanoï, comme il y a cinq ans, dix ans, quinze ans, comme toujours, chaque fois différemment , chaque fois seule, pour tenter de réconcilier le passé et le présent, les deux continents et mes membres souffrants – pour tenter de me réconcilier . »

Dans ce roman autobiographique, à travers le destin de trois femmes, qui s'avèreront toutes d'une force incroyable : sa grand-mère, sa mère et elle-même, Line Papin nous raconte l'Histoire du Vietnam et la vie si difficile entre guerres, famines et misère. En partant à la quête de sa propre histoire, l'auteur aborde avec une pudeur extrême deux thèmes graves qui sont l'exil et l'anorexie. Son écriture magnifique, quelque peu singulière, pleine de douceur et d'émotion nous touche profondément et nous emporte avec elle.

«Les os des filles » est un livre magnifiquement bouleversant, lumineux et plein d'espoir. C'est pour moi une très grande réussite pour une si jeune auteure. Quelle maturité ! A 23 ans à peine, la jeune romancière en est déjà à son troisième roman et quel roman ! Un avenir de romancière plus que douée s'ouvre à elle.

A lire inévitablement !

Commenter  J’apprécie          532
Livre bouleversant, Les os des filles de Line Papin, le doit avant à la plume de son auteure. Les thèmes évoqués dans ce roman autobiographique n'ont rien d'original en eux-mêmes. Il y est question de vie et de mort, de naissance et de renaissance, des souffrances de l'exil et des retrouvailles avec le pays de ses ancêtres. Mais Line Papin a su éviter dans son récit tous les écueils du genre : pathos débordant et/ou larmoyant, confession trop intime et fusionnelle pour que la lectrice ou le lecteur ne se sente pas à un moment donné un peu voyeuse ou voyeur.
Miracle d'une écriture qui joue merveilleusement de la distance prise avec les personnages. le je de la narratrice laisse souvent la place à la "petite fille" heureuse qu'elle était dans une ville d'Hanoï vibrante de vie et d'odeurs et où elle est née sous le matricule 396 dans une maternité crasseuse le 30 décembre 1995. Même jeu de distanciation dans le dédoublement qu'elle opère lorsqu'elle entre en dialogue avec la "petite fille" , en recourant à un "tu" jamais intrusif mais qui questionne , qui cherche à comprendre et à démêler les fils de sa propre histoire. Sa famille est évoquée de façon encore plus distanciée, comme dans un théâtre d'ombres. Son père est "le jeune français" tombé amoureux d'une jeune Vietnamienne et sa mère sera "la seconde soeur H" c'est-à dire la deuxième fille de Ba, sa grande mère tant aimée. C'est le seul personnage familial qui émerge de ce théâtre d'ombres et cette femme rescapée des deux guerres qui ont laissé le Vietnam exsangue, est présentée comme exceptionnelle. Non moins exceptionnels seront les liens qui vont se tisser entre l'aïeule et la petite fille. Relation complexe puisque Ba va s'identifier à la narratrice en faisant sienne sa date de naissance et vivre par procuration trois maternités qui n'avaient pu s'assumer correctement en raison des guerres successives. Figure mythique presque, cette grand-mère traverse tout le roman et l'attachement de la narratrice pour cette femme est si fort qu'elle évoque à deux reprises son enterrement dans des passages empreints de nostalgie et d'émotion.
Le deuxième point fort du roman est en effet de jouer avec les tonalités et les émotions. Très factuelle, lorsqu'elle évoque l'histoire de sa famille , l'auteure sait aussi nous faire vibrer lorsqu'elle fait part de son amour pour Hanoï ou sa détestation de la France lorsqu'elle est obligée de quitter sa ville tant aimée à dix ans. Les moments les plus poignants et les plus forts vont être ceux où elle évoque sa chute dans l'anorexie, après son arrivée en France. Ce qui aurait pu être scabreux est sublimé par la grâce de l'écriture comme le passage où elle crie son sentiment d'abandon et son désespoir dans une question qu'elle pose à sa mère en l'appelant, pour la seule et unique fois dans le roman, "maman". Cette phrase claque comme le cri muet du personnage dans le tableau de Munch. Même force, même intensité et violence distanciée lorsqu'elle évoque son entrée dans l'anorexie qu'elle associe aux guerres successives qu'a vécues sa grand-mère. Autre scène tout aussi dramatique et intense celle où penchée sur la cuvette des "chiottes" elle va faire choix de la vie. Ici c'est un humour corrosif qui prend la relève de la métaphore de la guerre. Humour noir dont elle ne se départit pas non plus pour évoquer la souffrance et l'incompréhension que va susciter sa maladie dans son milieu familial. Choix qui peut déplaire mais dans lequel j'ai surtout vu la volonté de ne pas affronter de plein fouet une douleur encore trop vive.
Si j'ai beaucoup aimé ce roman, je crois que c'est avant tout parce que Line Papin a réussi le tour de force de se raconter en même temps qu'elle a ouvert le champ vers d'autres souffrances et d'autres renaissances possibles.
Commenter  J’apprécie          503
Cette autobiographie est une heureuse surprise.

C'est l'histoire, le dialogue de la petite fille blessée d'hier, née le 30 décembre 1995 à Hanoï, et l'auteure d'aujourd'hui...

Line Papin a grandi à Hanoï jusqu'à l'âge de dix ans .
Elle arrive en France avec ses parents , lui français, elle vietnamienne et son frère âgé de 11ans .

En quittant son pays, elle perdait un cocon de chaleur, de douceur, d'amitié .

Faisant le lien avec son ancienne vie et le passé de sa famille , elle conte l'histoire de trois générations de femmes: Ba , sa grand- mère, qui a vécu la seconde guerre d' Indochine, celle de sa mère qui a vécu l'exil et surtout son histoire : elle qui avait vécu son enfance de princesse à Hanoï——surtout celle de son anorexie—— «  Elle était entrée en guerre avec son corps », son organisme atteint, détruit, plus rien ne fonctionnait dans ce corps en guerre , ses lèvres violettes——la France froide, le froid de la France, le récit désabusé de la filiation maternelle brisée, les jambes serrées grelottantes , la maigreur , la mort en héritage, ses genoux la tuaient de douleur, « ses os crissaient ».. son passage durant un an à l'hôpital à Paris, sa reconstruction très lente grâce à la lecture , la littérature lui a sauvé la vie....

Elle reviendra plus tard dans son pays , vers les couches de son passé, étrangère en France, étrangère au Vietnam .....

L'écriture est très travaillée, poétique , grave, intense, douloureuse , précise, les mots touchent Infiniment....

Un très beau livre douloureux , lumineux, sur le déracinement, la guerre, la douleur, la maladie, le retour à la vie grâce ou à cause d' une libération de soi par l'écriture . ...

Récit vibrant de vérité sur l'identité, la rupture, la filiation, la douceur , l'amour à partager, la douleur extrême de l'anorexie, maladie redoutable , souvent incomprise, maladie de l'âme ....

Les os pour réconcilier le passé et le présent d'une âme blessée , trait D’UNION de cette histoire ...
Les os sont la mémoire , une poussière d'os quand l'âme sera partie, lointaine ....
Des os qui s'entrechoquent: le SYMBOLE d'une guerre intérieure . ....
Les os peuvent HURLER de douleur ...

Réparer avec l'écriture salvatrice des choses irréparables .

Comment les événements historiques peuvent- ils influer sur les relations personnelles ?
Un récit bouleversant qui ne peut laisser personne indifférent .

«  Tu as guéri.Tu as retrouvé un corps de vivant, un coeur de vivant , un visage de vivant . La mort est partie . La petite fille est revenue . Et tu as décidé , en ce retour , parce que tu pouvais enfin marcher et vivre , de te rendre toi- même sur les lieux de ton enfance ».,
Commenter  J’apprécie          495
Dans ce court roman, Line Papin se raconte et raconte son histoire familiale : sa grand-mère vietnamienne lettrée et enseignante, sa mère mariée à un français, ses tantes ambitieuses et curieuses du monde. Elle raconte surtout la vie ensemble et la rupture difficile l'année de ses 11 ans, le retour en France et l'anorexie qui a suivi. C'est un texte délicat au coeur duquel la notion d'identité est centrale. Une belle lecture à la plume réfléchie. Merci à Netgalley et à l'éditeur pour cet envoi. #LesOsDesFilles #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          380
L'histoire de Line commence bien avant elle.
Elle débute par celle de son arrière grand mère,
qui, bleuie par les coups de son mari,
le fuit avec ses deux filles, dans ce Vietnam en guerre.
La guerre, la misère, la faim, la terre battue,
la peur au ventre, les balles et les obus qui pleuvent.
Bâ, sa grand mère, quand l'accalmie, va à l'école ,
apprend tout avec ce maître d'école
qui devient son mari et le père de ses trois filles..

Line est "l'enfant accident" de la "deuxième fille" de Bâ.
Une grossesse imprévue, un accouchement
dans la crasse de la maternité d'Hanoï,
où son père" le jeune français"veille sur elle
pour empêcher les rats de la mordre...

Line ne se remettra jamais
des circonstances de sa naissance.
Elle se vit comme un accident .
Son frère ainé, désiré est né en France, lui.
Elle vit entourée de l'amour de sa famille-tribu.
Vie communautaire joyeuse avec les grands parents
les oncles et tantes et cousins...

La famille déménage dans une résidence
plutôt luxueuse et sécurisée pour expatriés .
Là encore, le bonheur, une piscine accueille
tous les enfants de la communauté
qui s'invitent pour jouer les uns chez les autres.

Et puis, le départ pour la France...
Line ne comprend pas ce qui se passe.
C'est un terrible deuil de quitter sa vie, sa famille,
son Vietnam crasseux, chéri.

L'arrivée en Touraine, est un palier avant Paris.
Line essaie de s'y retrouver.
Son coeur est assis entre deux Mondes.
Alors, à 15 ans, stop!
Elle ne peut plus avancer, plus manger,
plus rire..Elle décrit minutieusement sa descente
jusqu'au "guichet de la mort, où elle ne prend
pas le billet aller-simple que lui propose la douane"

C'est un récit stupéfiant où le désarroi
de cette enfant qui arrête de grandir est immense.
Une plongée dans le temps, dans deux pays,
deux cultures, deux sociétés qui bougent très vite ..
A la fin de l'embargo, au Vietnam le pays passe
de la précarité totale à l'univers du gadget.

Une histoire particulièrement prenante et intéressante.






Commenter  J’apprécie          270
Line est née et a grandi au Vietnam. Son enfance n'était que rire, insouciance, amour et liberté. Sous le soleil de Hanoï, la petite fille courait et jouait dans ces rues animées où chaque maison laissait sa porte grande ouverte, où les sourires irradiaient chaque visage.

Hanoï, aux couleurs chatoyantes. Hanoï, terre des ancêtres. Hanoï, gardienne de leurs ossements. Hanoï, terre des mères, des femmes, des filles.

"Des femmes au chapeau conique, courbées, se cassent en deux pour ramasser d'infimes récoltes. Les ancêtres reposent à leurs côtés. Voilà ce que l'on voit, près du cimetière : des femmes les pieds dans l'eau, les mains dans l'herbe, des buffles labourant et des tombes flottantes. L'émeraude épouse le cyan, le travail s'adosse au repos, les bêtes soutiennent les hommes, le soleil tape contre l'eau et le vent contre la terre. Une harmonie maintient l'instant en suspens."

Mais un jour, les couleurs se mélangent, le paradis se brouille pour finir par s'effacer. Poussière soulevée par les roues d'une voiture en partance vers un pays inconnu aux coutumes bien différentes. Les visages s'estompent, les voix se déforment, les bruits s'éloignent, les larmes coulent sur les visages gravant encore plus profondément les souvenirs. On essaie alors de s'adapter, de s'assimiler dans cette France si lointaine. Mais à force d'essayer, on se perd, on s'oublie, on se nie, on se renie.

"Dans ce pays nouveau, dont la petite avait la nationalité, la mère était moins apte à communiquer que sa fille, parlait moins bien la langue. Elle était plus étrangère. La rupture était consommée. La petite ne voulait plus parler vietnamien non plus. Elle avait honte, face aux élèves français, d'être une asiatique. Elle embrassa la culture de son père, se reposa sur cette nationalité qu'on lui désignait. L'aimait-elle davantage? Non, mais elle se fondait dans cette masse différente de son passé, de son amour […] Elles devinrent étrangères. […] Soudain, une femme devenait étrangère dans un pays: soudain, une femme devenait étrangère au coeur de son enfant."

Perdue dans ce nouveau pays, éloignée de sa mère patrie, coupée de ses racines, étrangère à sa propre mère, la jeune fille entre en guerre. Elle se meurt. L'amour dont elle s'était nourrie, gorgée depuis sa plus tendre enfance s'évapore, s'épuise, se tarit. Désormais, elle veut disparaître. Disparaître pour ne plus ressentir cette implacable morsure du manque d'amour.

"Elle gisait, inconsciente, sur ce lit blanc, à attendre qu'on lui serve un peu d'amour en perfusion."

Pour revivre, il faut renaître. Et pour renaître, il faut revenir sur cette terre natale où sont enfouis les os des filles. Il faut comprendre pourquoi l'insouciance de cette petite fille s'est fracassée sur le bitume français.

"Si je reviens au Vietnam aujourd'hui, à vingt-trois ans, c'est bien pour en finir doucement avec ce visage de mes seize ans. J'écris et voyage pour lui répondre. […] Pourquoi est-ce que tu t'es cassé la gueule, petite fille?"

De ses fractures d'enfant, Line Papin en a fait une force. Carapace à terre, la résilience a pu commencer. Les os des filles est un livre fort, puissant. Douceur teintée d'âpreté, amour teinté de rancoeur, nostalgie teintée de colère, éteincelle de vie teintée de mort.

Un vrai coup de coeur pour ce livre au style parfaitement maîtrisé.

Paru aux édition Stock en 2019 et sélectionné pour le prix des lecteurs 2020 du Livre de Poche, catégorie littérature
Commenter  J’apprécie          151
Née au Vietnam d'un père français et d'une mère vietnamienne, l'auteure, Line/Linh, émigre en France avec ses parents à l'âge de 10 ans.
C'est la rupture brutale avec son enfance, avec son pays, et la difficile adaptation à un nouveau pays qui n'est pas, ou n'est pas encore, sa patrie. Elle deviendra peu à peu étrangère à son Vietnam de naissance tout en restant longtemps étrangère en France.
Cette rupture sera la cause d'un terrible plongée dans l'anorexie, décrite dans de longues et émouvantes pages.
Commenter  J’apprécie          130
Ce roman au titre singulier est une biographie poétique et nostalgique. Je devrais plutôt dire un récit du déracinement,
déracinement consécutif aux guerres qui se sont succédé à Hanoï. C'est là qu'on conserve les os - des filles et des autres- " ce que nous avons au minimum, ce que nous avons tenté d'être au maximum"Line Papin se retrouve en France à 15 ans, sans comprendre exactement les choix de ses parents qui ont laisséau Vietnam la grand-mère à laquelle elle était très attachée.
"Puis sans savoir comment, les matins se sont éclaircis, ils sont passés du mauve au parme à l'incarnadin." ..." La vie allait pouvoir recommencer": cette conclusion , pleine d'optimisme, achève ce roman et nous laisse entendre que la jeune Line Papin a trouvé sa voie.
Commenter  J’apprécie          110
C'est l'histoire de Line née par accident à Hanoi, au Vietnam; un pays rendu exsangue par la guerre et les sanctions américaines. C'est aussi l'histoire de trois générations de femmes entre guerre et paix. C'est aussi un récit sur les difficultés de l'exil fut-il volontaire. On ne vit en France comme on vit au Vietnam, là où on a tout laissé. C'est enfin l'histoire d'un long cheminement et d'un retour expiatoire aux sources. Très beau récit.
Commenter  J’apprécie          100
Vietnam, années 60. C'est la fin de la seconde guerre d'Indochine. Dans la famille de Ba, il y a trois filles, les trois H. La deuxième soeur, mère de la narratrice, a épousé un français. Dans une famille vietnamienne, tout le monde vit dans la même maison et les enfants sont élevés par l'ensemble de la famille, grands-parents, tantes, nourrice. La vie s'écoule dans le vacarme de la rue, la chaleur de la famille, l'impatience de l'enfance, les livres, l'école, les sorties, les chagrins et les découvertes. Pourtant un jour, il faut quitter ce cocon et H part rejoindre Tours avec son mari français et ses enfants.

Il faut alors apprendre d'autres coutumes, vivre sous d'autres latitudes, affronter un autre climat, quitter la tribu vietnamienne et tenter de se faire accepter par cette nouvelle famille, cette ville, ce pays, dans lequel H et ses enfants se sentent étrangers. Arrachée à leur cocon familial, mère et fille vont devoir s'adapter, au risque de se perdre.

C'est cette difficile expérience de la vie que raconte l'auteur...

Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/02/17/les-os-des-filles-line-papin/
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (1068) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1726 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..