AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9780765358714
176 pages
Tor/Seven Seas (04/10/2010)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Halloween, 1963. They call him the October Boy, or Ol’ Hacksaw Face, or Sawtooth Jack. Whatever the name, everybody in this small Midwestern town knows who he is. How he rises from the cornfields every Halloween, a butcher knife in his hand, and makes his way toward town, where gangs of teenage boys eagerly await their chance to confront the legendary nightmare. Both the hunter and the hunted, the October Boy is the prize in an annual rite of life and death.
... >Voir plus
Que lire après Dark HarvestVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La première lecture très Halloween est finie ! J'ai sélectionné Dark Harvest de Norman Partridge pour son ambiance de saison. Pour le Pumpkin Autumn Challenge, il faut s'y mettre tôt, surtout pour la catégorie Les mystérieux habitants de Pottfield. Comme il s'agit d'une novella, c'est une lecture rapide parfaite pour passer une soirée sous la couette avec un chocolat chaud. le livre n'existe pour l'instant qu'en anglais.

L'histoire est particulièrement adaptée à la période : à chaque Halloween, tous les adolescents de 16 à 17 ans se lancent dans une chasse à l'October Boy. C'est une créature étrange qui surgit des champs de maïs, couteau de boucher à la main, tête de citrouille au sourire grinçant. Nous retrouvons également notre lieu favori, une petite ville du fin fond des États-Unis qui semble s'être dégoté un monstre / malédiction. Nous assistons donc à une chasse au monstre dans la petite ville. Les parents et les enfants sont cloîtrés chez eux tandis que les ados se lancent en quête du monstre. Pourquoi le font-ils ? le seul moyen de quitter cette ville est, pour eux, de tuer l'October Boy.

S'ensuit alors une nuit de traque pour éliminer la tête de citrouille souriante. On se retrouve avec des bandes de gamins prêts à en découdre, d'autres qui se cachent… Et gare à eux s'ils se loupent ! L'October Boy n'a aucune pitié. le récit installe un rythme souvent soutenu dans les scène d'action. Écrites au cordeau, elles sont plutôt visuelles et bien ficelées. Mais surprenamment, Norman Partridge crée également un récit d'ambiance. Il installe les scènes clés avec soin, notamment la création de l'October Boy ou la scène finale, ce qui favorise l'immersion. Comme c'est un roman d'horreur, il y a plusieurs scènes sanglantes et violentes.

J'avais d'abord pensé lire un récit de chasse à l'homme classique, mais l'auteur propose des twists intéressants qui apportent de nouvelles dimensions à l'histoire. Dans un premier temps, l'October Boy est autant traqueur que traqué, ce qui fait de lui un personnage ambivalent dont l'histoire dramatique est dévoilée au fil des pages. Dès lors, il en devient presque attachant. Ensuite, l'auteur prend beaucoup de soin à travailler ses personnages. Beaucoup de détails sont donnés sur leurs sentiments, leur passé et leurs motivations. En réalité, la traque d'Halloween est un drame qui se répète chaque année et déchire les familles. le récit illustre la façon dont il est difficile de quitter les petites villes, malgré les familles dysfonctionnelles, sans faire de sacrifices.

Cette volonté de s'appesantir sur les monologues intérieurs des personnages cassent malheureusement parfois le rythme. C'est un roman très court, c'est donc perceptible, et le style de l'auteur dans ces moments se fait assez répétitif. Ensuite, l'histoire manque un peu de contexte en certains points. Si les origines de l'October Boy sont explicitées, on ne saura jamais vraiment le pourquoi de sa présente ou des étranges règles qui régissent la nuit de la traque. le roman aurait donc gagner à travailler un peu plus son lore et les origines pour gagner encore plus en profondeur malgré un développement des personnages bien creusé.

Dark Harvest marque évidemment des points grâce à son ambiance d'Halloween qui sent la tarte à la citrouille et les soirées sous la couette à lire des romans terrifiants. La créature est un mélange d'un personnage enfantin et d'un slasher, invitant les souvenirs les plus étranges. L'october boy est un personnage bien construit qui évolue avec soin au fil du des pages. de même, le récit s'étend beaucoup sur la psychologie des personnages, pour apporter de la profondeur aux événements en parlant de familles dysfonctionnelles, de communautés étouffantes et de la difficulté de quitter son milieu. Cependant, cette tendance dégrade le rythme. Il manque également des éléments de contexte autour des origines de la traque pour apporter un peu plus de sens aux enjeux de l'histoire.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
Commenter  J’apprécie          100
Halloween 1963, fin fond du Midwest. Depuis toujours, c'est la nuit d'October Boy, un monstre à tête de citrouille et au bidon rempli de friandises. Il sort des champs de maïs muni d'un grand couteau et doit se frayer un chemin jusqu'à l'église parmi des gamins affamés par leurs parents pendant cinq jours. Bienvenue dans une bourgade où le vainqueur de "The Run", à savoir, celui qui survit et dépèce October Boy, pourra quitter cette ville pourrie et aspirer à un meilleur avenir, ailleurs.

C'est ce qu'espère Pete McCormick qui a atteint l'âge pour participer. Mais qui a instauré ce rituel? Qui est vraiment October Boy? Et qui chasse qui finalement?

J'avoue que je cherchais un roman sur Halloween, en anglais, pas trop long et que la couverture m'a vraiment tapé dans l'oeil! Je m'attendais à un roman gore, un citrouille boy sorti de l'enfer qui pourfend et découpe du teenager. J'étais plutôt contente...Et bien ce n'est pas vraiment ça! du coup...surprise...mais plutôt bonne en fait! Quoique je me suis doutée de quoi il retournait assez rapidement. Difficile de vous parler de ce livre sans ruiner LE gros truc de l'histoire...

J'ai eu quelques frissons, pas tant à cause d'October Boy le monstre mais plutôt de ce qu'il est en réalité. Pas tant de frissons devant un monstre mythique que devant la monstruosité humaine. J'ai pensé à la créature de Frankenstein créé par l'homme et poursuivi par l'homme mais qui finalement n'a rien demandé...et là, c'est encore pire!

L'action est tout de suite présente, Partridge ne met pas dix plombes à présenter les personnages, la ville, le pourquoi, le comment. Il le fait en même temps que l'histoire se déroule de façon fluide. J'aime ça, beaucoup. Parce que finalement, à force, quand je trouve que ça traîne dès le début, mon intérêt s'émousse et ça fini mal entre le livre et moi. Ici, tout se passe sur quelques heures, c'est intense et on plonge dedans. L'utilisation d'un narrateur omniscient qui s'adresse parfois à nous met aussi dans l'ambiance...oui, oui...du genre "tu connais cette ville, tu sais bien ce qui s'y passe...puisque tu y est née!!" ah!!! misère!!! Ça va, The Run, ce n'est que pour les garçons mais du coup, que vais-je faire de ma vie? Ah mais non, ce n'est qu'un livre...ouf...

Au niveau des personnages, j'ai aimé en détester certains! le flic, bien tordu, sadique, violent, immoral oserais-je dire! Les parents n'ont pas la part belle dans ce roman, tous des faibles m'a-t-il semblé...Et October Boy mon chouchou. Partridge ne prend pas vraiment le temps de les développer mais tant pis, ça aurait ralenti la cadence et on en sait suffisamment. Ca va vite, aussi vite qu'October Boy conduisant une Chrysler volée!

Une histoire qui tient la route et qui a d'ailleurs remporté le Prix Stoker en 2006. Mais je reste un peu sur ma faim car on ne sait pas grand chose à la fin et j'ai encore plein de questions : à quoi sert The Run finalement? Et quelle société secrète ou je ne sais quoi l'a institutionnalisée? Pourquoi les habitants ne peuvent/veulent pas quitter la ville? Ah làlàlà...(une suite peut être, siouplé? non? bon.)

Point négatif : ça jure pas mal, enfin, c'est l'impression que j'ai eu, peut être parce que certaines expressions étaient...euh...tellement yurk que ça m'a marqué (non, je ne vous les mettrais pas ici). J'avoue que j'ai moins de mal avec le gore/humour noir qu'avec le grossier-sale-vulgaire-très imagé-gras. Parfois, les grossièretés participent au comique ou font les personnages et ça passe, comme Deb dans Dexter mais là, definitively not.

Pas vraiment d'humour car c'est assez noir mais quand même, celle là mérite d'être remarquée :

"It's like staring up at Santa Claus, or the goddamn Easter Bunny...but only if Santa was the kind of guy who'd strangle you with your own stocking, and only if the Easter Bunny was the kind of rabbit who'd stomp you dead and peel your cracked skullcap like a hardboiled egg."

Une belle surprise! J'avais hésité entre celui ci et "Johnny Halloween, Tales of the Dark Seasons" du même auteur. Suffisamment convaincue par Dark Harvest, je lirai l'autre également.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
It's like staring up at Santa Claus, or the goddamn Easter Bunny...but only if Santa was the kind of guy who'd strangle you with your own stocking, and only if the Easter Bunny was the kind of rabbit who'd stomp you dead and peel your cracked skullcap like a hardboiled egg.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
autres livres classés : halloweenVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus

Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}