AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Métier de vivre (353)

L’origine de tous les péchés est le sentiment d’infériorité –autrement dit l’ambition.
Commenter  J’apprécie          100
Si l’on doit perdre une personne très chère, qui ne préfèrerait pas qu’elle meure plutôt qu’elle s’en aille simplement pour recommencer à vivre autre part ? Peut-on tolérer que celle qui était toute votre vie, cesse de l’être pour nous et commence à l’être pour autrui ou pour elle seule ?
Commenter  J’apprécie          90
Balzac a découvert dans la grande ville une mine de mystère, et le sens qui, chez lui, est en éveil, c'est la curiosité. C'est sa Muse. Il n'est jamais ni comique ni tragique. Il est curieux. Il s'engage dans un enchevêtrement de choses avec l'air de quelqu'un qui flaire et promet un mystère, et qui vous démonte toute la machine pièce par pièce avec un plaisir âpre, vif et triomphal. Regarder comment il s'approche de ses nouveaux personnages : il les toise de toutes parts comme des raretés, les décrit, les sculpte, les définit, les commente, en fait transparaître toute la singularité et promet des merveilles. Ses jugements, ses observations, ses tirades, ses mots ne sont pas des vérités psychologiques, mais des soupçons et des trucs de juge d'instruction, des coups de poing sur ce mystère que, bon Dieu, on doit éclaircir. À cause de cela, quand la recherche, la chasse au mystère se calme et que- au début du livre ou au cours de celui-ci (jamais à la fin, parce que, arrivés à ce point, avec le mystère, tout est dévoilé) - Balzac disserte de son ensemble mystérieux avec un enthousiasme sociologique, psychologique et lyrique, il est admirable. Voir le début de Ferragus ou le début de la seconde partie de Splendeurs et Misères des courtisanes. Il est sublime. C'est Baudelaire qui s'annonce." (2 octobre 1936
Commenter  J’apprécie          80
L'amour a la vertu de dénuder non point les deux amants l'un face à l'autre, mais chacun d'eux face à soi-même.
Commenter  J’apprécie          80
Tout le problème de la vie est donc le suivant : comment rompre sa propre solitude, comment communiquer avec d'autres. C'est ainsi que s'explique la persistance du mariage, de la paternité, des amitiés. Parce que, ensuite, voyons, là serait le bonheur. Pourquoi on devrait être mieux en communiquant avec une autre qu'en étant seul, est étrange. C'est peut-être seulement une illusion : la plupart du temps, on est très bien seul. Il est agréable de temps en temps d'avoir une outre où se déverser et où boire soi-même : étant donné que nous demandons aux autres ce que nous avons déjà en nous. Pourquoi il ne nous suffit pas de regarder et de boire en nous-mêmes, et pourquoi il nous faut nous ravoir dans les autres ? mystère.
Commenter  J’apprécie          80
Vivre au milieu des gens, c'est se sentir comme une feuille dans le vent. Le besoin de s'isoler vient, le besoin d'échapper au déterminisme de toutes ces boules de billard.
Commenter  J’apprécie          80
Tentation de l’écrivain.
Avoir écrit quelque chose qui te laisse comme un fusil qui vient de tirer, encore ébranlé et brûlant, vidé de tout toi, où non seulement tu as déchargé tout ce que tu sais de toi-même, mais ce que tu soupçonnes et supposes, et les sursauts, les fantômes, l’inconscient –avoir fait cela au prix d’une longue fatigue et d’une longue tension, avec une prudence faite de jours, de tremblements, de brusques découvertes et d’échecs, et en fixant toute sa vie sur ce point –s’apercevoir que tout cela est comme rien si un signe humain, un mot, une présence ne l’accueille pas, ne le réchauffe pas- et mourir de froid –parler dans le désert –être seul nuit et jour comme un mort.
Commenter  J’apprécie          80
Et soyons justes : qu’est d’autre l’amour en soi que la libido d’un gros singe ?
Commenter  J’apprécie          80
Celui qui n’est pas jaloux même des slips de sa bien-aimée, n’est pas amoureux.
Commenter  J’apprécie          80
Tout le problème de la vie consiste à savoir comment rompre sa solitude et comment communiquer avec les autres.
Commenter  J’apprécie          70






    Lecteurs (660) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Grandes oeuvres littéraires italiennes

    Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

    Si c'est un homme
    Le mépris
    Le désert des Tartares
    Six personnages en quête d'auteur
    La peau
    Le prince
    Gomorra
    La divine comédie
    Décaméron
    Le Nom de la rose

    10 questions
    834 lecteurs ont répondu
    Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}