Imagine un monde où la nature ne serait qu'un lointain souvenir. Samaa vit dans le désert avec sa tribu nomade. Pour survivre, les hommes partent de plus en plus loin pour couper les rares arbres qui restent debout, et revendre le bois à prix d'or. Mais la doyenne de la tribu raconte qu'autrefois la vie était différente : les arbres sont source de vie. Et Samaa va en faire la douce expérience en bravant un interdit. Elle part derrière les hommes pour participer à leur aventure… et se perd. Comment sa vision du monde va-t-elle changer ? Pourquoi ses convictions vont-elles tant vaciller ?
Ce roman est un cri d'alerte sur nos ressources naturelles qu'il faut préserver, choyer avant qu'il ne soit trop tard.
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Magnifique. Je n'ai pas d'autres mots.
J'ai commencé ce livre sans en avoir lu le résumé (tant mieux, parce qu'il spoile tout).
Ce n'est assez qu'assez tardivement dans la lecture qu'on comprend que c'est notre futur et pas un univers parallèle. Après avoir usé et abusé de toutes nos ressources, le désert a tout recouvert. Et même après cette catastrophe, l'Homme n'a pas appris de ses erreurs puisqu'il continue de détruire sans se poser de questions. C'est un magnifique roman dystopique et écologique.
La narration est douce mais puissante, elle m'a fait pleurer. Les phrases sont belles, poétiques. Ca redonne envie de croire.
Une magnifique bouffée d'air, une bouffée d'espoir.
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On m'avait conseillé ce livre comme "un roman jeunesse à mettre entre les mains de tous les lecteurs, même ceux qui se tourneraient à priori vers d'autres genres". J'avais vaguement compris que c'était une dystopie et qu'il était question d'écologie. Ca m'avait donné envie de le lire, mais je ne savais pas à quoi m'attendre, surtout d'un livre aussi court (240 pages en format papier en "grande police" et seulement 90 pages en format epub).
Eh bien, ce livre fut une très belle surprise ! J'ai tout de suite été immergée dans le monde futuriste dépeint par Marie Pavlenko : les continents ont laissé place à un immense désert, avec quelques rares villes faites de bâtiments bétonnés et de dédales souterrains. Il n'y a plus d'eau : les quelques sources restantes sont asséchées et l'eau et l'oxygène sont transformés en bouillie gélifiée, rationnée pour chaque habitant. Les hommes chassent les derniers arbres contre un peu de gel d'oxygène et de protéines, sans quoi la famine et l'asphyxie tuent une grande partie de leur village. Les femmes tissent les quelques fibres ramenées de la ville en échange du bois coupé. Mais les arbres et les sources disparaissent petit à petit. Que deviendront les humains ?
Ce livre est une très belle ode à la nature, qui soigne, nourrit les humains mais aussi les animaux, offre de l'ombre quand le soleil tape trop fort, et se reproduit seule, lorsqu'on lui en laisse le temps. Contrairement à certains livres beaucoup plus engagés où on se dit que c'est exagéré, c'est seulement un scénario catastrophe, l'autrice nous emmène par la main dans un monde où les humains ont simplement oublié qu'avant, on protégeait les arbres et les animaux car ils étaient nécessaires à notre survie. On se rend compte petit à petit de toutes les "petites" conséquences qui impacteront les générations à venir si la planète ne se refait pas une santé rapidement. de la chance qu'on aura eu, de se faire mordre par une fourmi rouge, ou de pouvoir boire quand on avait soif.
J'ai adoré les trois personnages de femmes qui portent ce roman : Samaa, l'héroïne au coeur sincère, qui rêve d'avoir les mêmes droits que les hommes, mais aussi sa maman, qui la laisse en secret acquérir des compétences masculines (grimper haut, savoir lire) et la renseigne sur la fonctionnement de la communauté, et enfin l'Ancienne, vieille femme centenaire, qui a connu le monde "d'avant", et qui raconte à qui veut l'entendre comment c'était avant : les animaux, les nuages qui pleuvaient, les racines qui portaient l'eau...
Je pense que ce livre peut plaire autant aux jeunes qu'aux adultes, tant la narration est fluide et belle. J'ai été moi-même surprise d'avoir les larmes aux yeux lorsqu'il est question des souffrances des arbres... On est loin du manifeste écolo grossièrement déguisé en roman.
J'ai appris à la fin du livre que Marie Pavlenko est engagée auprès de diverses associations écologistes. Une raison de plus pour lire d'autres livres de cette autrice !
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J'écris un livre sur l'écologie et je devais donc acheter quelques livres sur ce sujet. Je suis allée dans une petite boutique où il vendent des livres de sortes pas cher. Quand je suis tombé par hasard sur ce livre.
Je l'ai pris pensent à un livre barbant sur pleins de gens qui meurent tous à la fin.
Comment vous dire que j'ai été surprise !
Samaa vit dans le futur dans un camp où les hommes abattent des arbres (qui se font rares) puis les vendent. Elle a toujours rêvé d'être chasseuse comme son père décédé mais elle est une fille. Un jour elle partira avec les autres chasseurs en cachette mais se perdra dans le désert. Elle fera la rencontre de quelqu'un ou de quelque chose qui lui sauvera la vie et sauvera le monde.
J'ai beaucoup pleuré à cause d'un arbre du livre. C'est fou de dire ça ! Mais c'est merveilleux c'est un livre très simple et selon moi assez court mais qui vous donnera beaucoup d'émotions. Je le conseille à tout le monde pour tout les ages !
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