Lu dans le cadre du Challenge Petits Plaisirs 2014-2015 (80 pages)
En moins d'une centaine de pages, on découvre la vie étrange et loufoque du jeune Martin, de sa soeur qui lit dans ses pensées, de sa mère disparue, de son père farfelu, de son voisin violent et du perroquet du voisin, spécialiste pour raconter des histoires, chanter des berceuses et hurler sur les autres. On rencontre aussi d'autres animaux étranges tel d'un requin sans aileron, une fourmi en hibernation ou même une loutre dans le coma.
Oui, c'est avec cette étrange compagnie que l'on fait le court voyage à travers les pages de ce petit livre.
Attirée par la (très) jolie couverture et intrigué par le résumé, je n'ai pas hésité longtemps à emprunter ce bouquin et j'en suis contente. C'est une plongée loufoque dans un univers étrange, et, même si je sais qu'elle ne va pas spécialement plaire à beaucoup de gens, je la recommande tout de même... On ne comprend pas toujours grand chose, il n'y a pas vraiment de fil conducteur, des fois l'histoire est raconté d'un point de vue "je", d'autrefois, "il", mais c'est justement ça que j'ai apprécié : ne pas tout comprendre et se laisser porter. le problème est que l'on se perd un peu dans les histoires, qu'on ne comprend pas toujours le but, la raison de tout cela et le risque est de décrocher avant (ce que j'ai faillit faire à vrai dire...)
Un livre un petit peu déstabilisant et agréable, à lire lorsque l'on veut s'aérer la tête et changer un peu de style de lecture...
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Martin vit dans une famille étrange : sa mère est absente, sa soeur lit dans ses pensées et son père agit bizarrement. Mais ce jeune garçon semble posséder un don, celui de guérir les animaux les moins conventionnels (une fourmi, une loutre, un perroquet du Gabon...) qui vont se succéder entre ses mains.
Un roman très loufoque dont le côté "décalé" ne s'explique que dans les toutes dernières pages...
Je dois tout de même dire que j'ai un avis assez mitigé pour ce livre : l'histoire est très touchante quand on referme ce livre mais il a fallut que je m'accroche pour aller jusqu'au bout me demandant au fil de ma lecture où voulait en venir l'auteur.
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Martin vit vraiment dans une famille loufoque. Son père, plutôt farfelu, ne comprend rien à rien et s'improvise vétérinaire alors qu'il est oto-rhino, sa soeur Margot le suit partout du matin au soir, et leur mère est partie à l'autre bout du monde. Martin soigne tous les animaux qui croisent son chemin, et il y en a beaucoup : une fourmi dans le coma, une loutre paralysée, un requin sans aileron, un lion dépressif... Derrière cette histoire mouvementée et burlesque où il ne faut s'étonner de rien, l'imaginaire de Martin lui permet de s'évader d'une réalité moins drôle.
Un livre court sur comment faire face à une situation familiale désastreuse. En effet, le lecteur apprend avec surprise à la toute fin que toute l'histoire n'est que le fruit de l'imagination de Martin qui écrit pour garder l'espoir que son père sorte enfin du coma. Tout l'intérêt du livre se trouve dans cette fin inattendue ; on passe un bon moment de lecture mais sans cette fin, le récit n'a rien d'exceptionnel.
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Un point de départ basique pour ce court roman : une famille loufoque dont la mère est absente, un père débordé, une soeur foldingue. L'originalité : le narrateur a le pouvoir de sortir des animaux du coma.
Pendant tout le livre, cela va être le centre de la narration, jusqu'à un retournement : la papa se retrouve dans le coma. Et c'est là que le roman, à mes yeux, devient formidable : la fin nous fait relire le roman d'un autre oeil. En outre, j'ai beaucoup ri pendant ma lecture.
Donc finalement ce roman a été une bonne surprise (ne pas se laisser rebuter par le côté loufoque voire maladroit du début).
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J'ai déjà le chapitre suivant en tête : une jolie méduse translucide qui ne se sent pas bien dans ses tentacules et qui va bientôt s'évanouir dand notre baignoire : Margot m'appelle d'une voix stridente, je glisse sur une savonette, me fracasse le crâne contre le bord du lavabo et me retrouve moi aussi dans le coma.
- Pire qu'une fourmi comateuse ? Franchement je ne vois pas ! s'exclame Eliott.
- Peut-être un kangourou qui s'est troué la poche ? demande la jolie Irène (très jolie même). Une cigale enrhumée ? Une girafe prise de torticolis ?
- Pire que ça.
Qui ne tente rien n'a rien. Qui tente beaucoup n'a rien non plus, mais au moins c'est sans regrets.
Là je tente le tout pour le tout. Qui ne tente rien n'a rien. Et comme dit Margot : qui tente beaucoup n'a rien non plus, mais au moins c'est sans regrets.
Quand on veut vraiment quelque chose, on y arrive toujours. Même si ça paraît impossible.