AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 144 notes
5
5 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
John Stone fait Lord Ravenscliff, magnat de la finance et dirigeant d'une société spécialisée dans l'armement, meurt. Est-il tombé de la fenêtre, l'a-t-on poussé ? Voici l'une des questions que l'on est amené à se poser mais c'est surtout l'une des clauses de son testament qui est le pivot de l'histoire. En effet, l'héritage ne pourra être effectif que lorsque l'enfant caché de John Stone sera retrouvé cependant il n'y a aucun indices pour le retrouver.

Ce roman, divisé en trois parties et raconté par trois différents protagonistes, nous permet de découvrir qui est John Stone et son histoire.

La première partie se déroulant en 1909, à Londres, est racontée par Braddock, jeune journaliste, que nous suivons dans une enquête financière. En effet, bien qu'Elisabeth, lui demande de rechercher l'enfant caché, le journaliste aborde l'aspect financier de l'histoire en essayant de comprendre le mécanisme de fonctionnement de la société de John Stone. Je dois dire que j'ai eu du mal à accrocher à cette partie notamment avec l'utilisation de termes spécifiques concernant la finance. J'ai également trouvé assez lourds l'obsession et les sentiments de Braddock pour Elisabeth, je n'avais qu'une seule envie : le secouer. Quant à la fin de cette partie, eh bien elle m'a laissé complètement insatisfaite.

La deuxième partie se déroule dans les années 1890, à Londres mais surtout à Paris. Il s'agit d'une partie plus centrée sur l'espionnage et est présentée sous la forme des mémoires de Henry Cort. Plus intéressante et moins technique (sur l'aspect financier) quoi que, nous découvrons Elisabeth lorsqu'elle est une jeune femme, sa rencontre avec John Stone ainsi que les relations existantes entre certains personnages de la première partie.

Enfin la dernière partie se concentre sur la jeunesse de John Stone notamment son séjour à Venise, dans les années 1860, au milieu de la société anglaise y vivant. Cette partie s'attache à faire découvrir la Venise de cette période, du goût pour le spiritisme avec une histoire d'amour passionnelle. Mais surtout, nous comprenons enfin quels sont les liens entre tous les personnages ou presque que nous avons rencontrés au fil de l'histoire.

Pour conclure, c'est un roman intéressant qui arrive à associer finance, espionnage et amour avec des personnages complexes que l'on découvre au fur et à mesure des pages. Si l'aspect financier m'a rebuté et m'a parfois fait décrocher, j'ai beaucoup apprécié les aspects historiques avec la vie londonienne, parisienne, la découverte de Venise et de ses charmes à cette période ainsi que la vision peut être plus réaliste de l'espionnage (plutôt que celle véhiculée par James Bond et autres). La fin explique de manière tout à fait logique les évènements même si certains aspects semblent un peu trop tirés par les cheveux.
Commenter  J’apprécie          80
N'étant pas vraiment passionné par le monde de la finance, une grande partie de ce très long roman m'a ennuyé. Mais tout le reste m'a passionné.
Commenter  J’apprécie          10
Avez-vous remarqué combien les artistes ont des prémonitions ? C'est le cas d'Iain Pears qui semble avoir senti la crise de l'an dernier.
Le roman met en scène John Stone – Lord Ravenscliff –, un homme d'affaires richissime qui est tombé par sa fenêtre ouverte, fenêtre dont le vertige le tenait régulièrement éloigné. Nous sommes à Londres, en 1909.
Fidèle à une technique utilisée déjà dans le Cercle de la Croix – et héritier en cela de William Wilkie Collins dans La Pierre de lune –, le roman est constitué de la juxtaposition de témoignages sur l'affaire : chacun des protagonistes détient sa part de vérité, d'éléments de ce puzzle que le lecteur pourra finalement reconstituer. (suite sur mon blog)
Lien : http://artetlitterature.blog..
Commenter  J’apprécie          10
Honestly, I was looking forward to read this book from Iain Pears. I did love "An instant of the fingerpost" and "the dream of scipion". I also like Stone's fall which was much easier to read. Stone's fall can be described as typical of Iain Pears style, giving different perspectives to the same story, or here, the same life. I'm always fascinated to see how reality is not straight forward.
And it is exactly what it can be reproached to this novel. It is at the end to easy to follow and may be less deep that it could have been. Actually, I'm pretty sure that many circomvolutions are missing and were probably taken off. Still very enjoyable.
Commenter  J’apprécie          00
Livre pompeux mais certain passage sont assez bien pour vouloir lire la fin, fin qui en vaut la peine.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (328) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1053 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}