Sixième épisode des aventures de Jonathan Argyll. le mic -mac commence avec le vol annoncé d'un Caravage au monastère San Giovanni, où disparaît plutôt une simple icône. Argyll se plonge dans les archives pendant que sa conjointe Flavia di Stefano tente de faire la lumière sur cette aux multiples suspects.
Comme d'habitude, les connaissances artistiques de Pears s'immiscent au sein d'un scénario plutôt rocambolesque.
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Passé directement du deuxième, qui m'avait bien mis l'eau à la bouche, à ce sixième opus ne fut pas une déception. Bien au contraire, un déroulement et des dialogues parfaitement savoureux m'ont procuré une très agréable lecture. Érudition, suspense et humour sont très bien accommodés. Il fallait un anglais pour nous parler si bien de l'Italie.
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Un polar un peu décevant. il ne se passe pas grand chose... L'intrigue tourne autour des tableaux dans un monastère... Je l'ai lu jusqu'au bout mais le 4ème de couverture était plus prometteur que le contenu...
P.D. du coup, j'ai de la peine à atteindre les 250 caratères d'une critique...
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Pas « Notre-Dame ». Était-ce une habitude romaine ? Il ne l’avait jamais remarquée auparavant.
« Elle possède de grands pouvoirs.
— Ah oui ?
— Elle protège ceux qui sont bons avec elle et châtie les méchants. Pendant la guerre, les habitants du voisinage se regroupaient dans l’église pour prier et lui demander son aide au moment où les troupes approchaient. Pas une seule bombe n’est tombée sur le quartie
Au Moyen Âge les moines se flagellaient avec des verges, nous, c’est avec les copies, lui avait déclaré, philosophe, le chef du département, également spécialiste de la Renaissance. Cela revient au même, en fin de compte : c’est douloureux et humiliant, mais ça fait partie du boulot. Et, d’une certaine façon, ça purifie : on prend ainsi conscience de la vacuité de l’existence.
Les réunions de travail se ressemblent toutes plus ou moins, dans le monde entier, et ce depuis l’aube des temps. Il y a l’homme qui dirige effectivement, celui qui est censé diriger, celui qui voudrait diriger, ainsi que leurs hommes liges, leurs ennemis, et enfin les hésitants qui se laissent porter par le courant, tout en espérant que la traversée ne sera pas trop agitée.
La restauration du prétendu Caravage était seulement une façon de s’occuper. Une œuvre de charité, le genre de travail susceptible de susciter des commentaires favorables. Et un excellent prétexte pour se trouver au bon endroit et parler aux décideurs. S’il décrochait cette commande, ce serait le sommet de sa carrière. Pas question qu’on tente de lui barrer la route.
Elle avait l’impression d’être seule au monde et de devoir compter sur ses propres forces, qui, elle le découvrait aujourd’hui, n’étaient plus à la hauteur.
Elle devenait agressive, inutilement sans doute, mais il lui fallait passer ses nerfs sur quelqu’un. Si elle avait été un homme, elle serait allée se soûler dans un bar et aurait fini par déclencher une bagarre.
L'écrivain Iain Pears confie ses méthodes d'écriture.