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Les enquêtes de Jonathan Argyll tome 2 sur 7

Georges-Michel Sarotte (Traducteur)
EAN : 9782264032799
313 pages
10-18 (04/12/2003)
3.36/5   133 notes
Résumé :
Après l'affaire Raphaël, voici le deuxième roman de la série policière consacrée par Ian Pears au monde de l'art : où l'on retrouve la virtuosité et l'ironie qui ont fait le prodigieux succès de l'auteur.

Quand Louise Masterson, membre du prestigieux comité Tiziano, est retrouvée morte à Venise, poignardée dans un parterre de lis, les autorités italiennes exigent des réponses immédiates. Le général Bottando dépêche donc sur place son adjointe, Flavia,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Après l'Affaire Raphaël, le comité Tiziano est le second roman de la série policière consacrée au monde de l'art et plus particulièrement à la peinture. Les faits se déroulent à Venise, siège du comité Tiziano, comité dont la tâche est de confirmer ou non l'authenticité des oeuvres du Titien.
Louise Masterson, Américaine et dernière arrivée au sein du comité, est retrouvée assassinée dans la serre d'un jardin public de Venise. C'est Flavia, assistante du général Bottando de Rome, qui est envoyée à Venise pour suivre l'enquête diligentée par le commissaire Bovolo. Au fil des jours, les cadavres et les complications se succèdent. Flavia devra faire preuve de beaucoup de diplomatie vis-à-vis du commissaire local. En compagnie de son ami Argyll, acheteur pour une galerie d'Art de Londres, Flavia retrace les faits et gestes des membres du comité Tiziano. Qui a tué qui ? et pourquoi ?
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J'ai exhumé ce roman de la bibliothèque... il y était depuis l'époque où mon mari, fraîchement diplômé en archéologie, s'était passionné pour les romans policiers de Iain Pears, aux intrigues liées au monde de l'art. Il avait lu toute la série, je m'étais arrêtée au premier... allez savoir pourquoi... sans doute pour les mêmes raisons qui me laissent un peu partagée après avoir refermé "Le Comité Tiziano".

Le roman de Iain Pears a une petite saveur rétro... Point de téléphone portable : on utilise en téléphone fixe et on n'envoie pas de sms ni d'émail mais des télex. Point d'appareil photo numérique : on fait encore développer les photos. Point d'internet: on fait des recherches en bibliothèque. Et pourtant, le roman a été écrit en 2000, une période pas si éloignée de nous que ça finalement... ce n'est pas désagréable, au contraire.

Et c'est un vrai roman policier "à l'ancienne", dans le style Agatha Christie (mon mari m'a suggéré Colombo...). L'intrigue est simple : un simple assassinat (puis un deuxième, puis un troisième), un duo d'enquêteurs perspicaces, cherchant et analysant les indices, utilisant leur force de déduction et leur flair pour répondre à une seule question : qui est le coupable ? Avec, en dénouement, la traditionnelle scène où l'on rassemble tous les suspects pour confondre l'assassin. Situer l'action dans le domaine de l'art, au beau milieu de Venise, apporte un petit plus à l'intrigue qui est, il faut bien l'avouer, un brin linéaire. Ca ressemble presque à un huis clos. Il n'y a pas vraiment de suspense sauf en approchant de la fin : de manière subtile, les enquêteurs suggèrent qu'ils ont découvert le coupable mais pas le lecteur qui a dû forcément louper des indices... les enquêteurs sont attachants mais un peu coincés et leurs échanges m'ont parfois paru un peu artificiels.

Bref... je suis mitigée... j'ai apprécié la lecture mais elle ne me laissera pas un souvenir impérissable... peut-être que, d'ici quelques années, je lirai le suivant en me demandant pourquoi je m'étais arrêtée au deuxième...
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"Venise : ses canaux, ses ruelles, ses musées... et son comité Tiziano chargé par le gouvernement de recenser et d'authentifier les oeuvres de Titien. La vie serait belle et douce dans ce décor somptueux si l'un des membres du comité n'avait pas été retrouvé assassiné dans les Giardinetti Reali, au beau milieu d'un parterre de lys. La séduisante Flavia di Stefano se rend à Venise où elle retrouve Jonathan Argyll, négociant en art. Nos deux complices vont tenter de percer le mystère du comité qui s'épaissit à mesure que sont perpétrés de nouveaux crimes et que des tableaux de valeur disparaissent. Crimes passionnels ? Affaire d'état ? Vaste trafic international ?
Une intrigue inquiétante se joue dans le monde de l'art, monde dont Iian Pears, historien de l'art, est plus que familier. Ses connaissances précises de la peinture servent admirablement ce roman où humour, charme et suspense forment un cocktail détonant."
Page des libraires - Quatrième de couverture 10-18 de 2003.

Je trouve agréable de plonger dans un policier, de prendre plaisir à découvrir une énigme tout en apprenant plein de petites choses sur l'art, une période, un artiste...
Un mix qui tout en s'appuyant sur des bases très érudites, réussit à ne pas nous ennuyer, voire à nous captiver et donner envie d'aller plus loin dans la connaissance du sujet.
Cela reste un très bon "policier"
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A Venise, l'un de membres du comité Tiziano qui vient pour authentifier les oeuvres du Titien, est assassiné. le général Bottando, Flavia et son ami Jonathan, que nous avions découverts dans le premier tome des aventures de la brigade nationale italienne chargée des vols d'objets d'art, vont essayer de dénouer cette pelote de fils. Faite de nouveaux meurtres et de quelques vols de tableaux, comme il se doit pour que la brigade intervienne, cette nouvelle intrigue nous permet de connaître un peu mieux les rouages du monde très fermé de l'art et de ses marchands, et qui sait, de réécrire l'Histoire ?
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Deuxième tome de la série sur le monde de l'art écrite par Iain Pears, le Comité Tiziano plonge la belle policière romaine Flavia di Stefano et l'expert en oeuvres d'art britannique Jonathan Argyll dans le fonctionnement à Venise d'un comité d'experts chargés d'authentifier les oeuvres de Titien, et où manifestement les rivalités sont exacerbées, au point qu'une de ses membres est morte poignardée. Et ce n'est que le début...
L'art de Pears consiste ici à associer l'érudition de l'historien d'art à une enquête policière, dans une une narration très plaisante. Un excellent divertissement.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Venise n'est pas réputée pour son amour de la nature; en fait, toute l'histoire de la ville a été dominée par la nécessité d'empêcher les éléments de la gêner dans ses affaires. Un pot de fleur accroché à une fenêtre constitue le plus souvent le seul contact avec les joies de la nature sauvage que connaissent les Vénitiens. La plupart d'entre eux sont même incapables d'apercevoir un espace libre sans l'imaginer soigneusement recouvert d'un dallage. Si vous désirez planter quelque chose, allez sur la terre ferme ! Les vrais Vénitiens ne bêchent pas le sol.
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Si l'Américaine était morte, s'enquit-elle d'un ton pointu, qui allait payer ça ? "Ça" se révéla être une liasse de photocopies que Louise Masterson avait commandées le soir de sa mort. A l'entendre, on avait nettement l'impression que c'était le comble de l'impolitesse de se laisser assassiner avant d'avoir payé ses factures.
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Pour le jardinier, l'ordre des priorités d'Argyll était parfait. Il était certes regrettable d'être assassinée, semblait-il penser, mais ce n'était pas une raison pour se montrer sans-gêne. Ce n'est pas parce qu'on est en train de mourir qu'on a le droit de saccager un parterre de fleurs.
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Les divers membres du comité encore en vie commençaient à ressentir le stress dû à leur implication dans une affaire de meurtre. Au début, ils avaient presque tous pris les interrogatoires d’assez haut et, à part Van Heteren, la mort de Louise Masterson n’avait pas semblé beaucoup les affecter. Mais maintenant que la faucheuse s’était pour ainsi dire, lancée dans une campagne de recrutement intensif, choisissant en particulier les historiens de l’art, ils devenaient manifestement de plus en plus nerveux.
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Flavia fit une grimace de dégoût et s'empressa de passer à un objet de réflexion autre que le mauvais fonctionnement des égouts de Venise. Bien qu'elle n'eût pas éprouvé une énorme sympathie pour l'homme, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il méritait une fin plus digne que celle-ci.
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L'écrivain Iain Pears confie ses méthodes d'écriture.
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