La famine guette Rome, ce qui inquiete Jules Cesar. Les bateaux en provenance d'Egypte n'arrivent plus. Soit disant ils seraient attaqués par des pirates. Qu'est ce que c'est ces carabistouilles, se demande Jules. Mais cela pourrait être une manoeuvre de ses ennemis politiques, le petit roi d'Egypte, Crassus ou Pompée? Pour le moment Cesar est occupé en Gaule mais ne veut pas qu'une révolte éclate dans la capitale. Alors, il demande à Coax/Conan (rapport aux biceps), son espion gaulois, d'aller enquêter à sa place avec l'aide de Titus et de quelques soldats. Pas de logorhée, juste quelques faits bruts. Sans chicaya - je découvre des mots - Coax part sur la mer alors qu'il souffre d'un mal de mer terrible, avec son ami ennemi Titus et rencontre Pompée et comprend rapidement que ce qu'il raconte ce n'est que de la poudre de perlimpimpin.
Un graphisme étonnant, c'et le moins que l'on puisse dire, les femmes sont assez croquignolesques, une histoire tournée vers l'action brute même si cela reste basée sur des faits historiques avérés (la lutte politique entre Pompée, Crassus et Cesar, les pirates en Méditerranée, les velléites des égyptiens).
Etonnant (à nouveau). Dans le style, on dirait du Conan réaliste!
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Rome est devenue une poudrière.
La faim règne en maîtresse absolue sur la ville, et les diverses factions s'accusent mutuellement de cette situation catastrophique.
Pour César, il ne peut s'agir que de Pompée le Grand, de Marcus Licinius Crassus, ou de Calpurnius Bibulus.
Calpurnius Bibulus, c'est normal, c'est le chef des Optimates, les ennemis de César.
Mais tant Pompée que Crassus sont les alliés de César, puisqu'à eux trois, ils forment le triumvirat aux commandes de Rome.
Mais nul autre que César ne le sait que trop bien, pour avoir des ennemis, parfois il suffit juste d'avoir trop d'amis.
Il va donc charger Coax, son espion gaulois d'aller à Rome, voir ce qui s'y passe, découvrir ce qui s'y trame avec pour objectif de mettre un nom sur le responsable à abattre.
Et Coax va bien vite se rendre compte que Rome a en effet bien changé...
Reste à trouver celui qui tire les ficelles de cette trame politique...
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Dans ce tome 2, les affaires personnelles de Coax, notre espion, passe au second plan. Cette fois, nous entrons dans les affaires d'état et notamment les jeux d'influence au sein du triumvirat César, Crassus et Pompée sur fond de famine à Rome.
Le dessin reste acéré. J'aime bien les visages de femmes que je trouve très réaliste alors que ceux des hommes sont très marqués et durs. La fin du tome remet l'histoire personnelle de Coax au centre du jeu à côté des affaires de l'Etat. A suivre...
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Une deuxième partie historiquement et aventureusement bien entreprenante.
Lire la critique sur le site : Sceneario
L'Espion de César confirme les premières bonnes impressions en apportant de l'épaisseur supplémentaire à sa trame. Ave Lecteur !
Lire la critique sur le site : BDGest
Un péplum policier avec enquête, méchants vicieux, une chienne redoutable, Coax et César font cause commune dans une nouvelle aventure bourrée d’action signée Jean-Pierre Pécau et dessinée par Fafner qui a toute la puissance réaliste du trait de l’école croate.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Tu sais ce qui se passe à Rome ?
Comme toujours, on intrigue, on assassine, on baise, pas forcément dans cet ordre.
Le lotus provoque l'oubli, comme la mort....
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie