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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne connais pas du tout cette série de bd et on m'a prété celle-ci pour me faire découvrir ce personnage. Bien que l'histoire fût assez intéressante je ne suis pas vraiment arrivée à m'intégrer à ma lecture. Il faudrait je pense que j'emprunte le premier de la série pour vraiment connaître cette série.
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1924. Corto Maltese, en arrivant à Berlin, découvre qu'un de ses plus proches amis a été assassiné...

Il y a des récits que l'on voudrait aimer. Parce que le personnage central est mythique, parce qu'il incarne l'aventure au sens premier du terme... mais décidément, je n'y arrive pas. Preuve en est ce nouvel opus, sur fond de fortes tensions politiques dans l'Europe de l'après première guerre mondiale, avec la montée des totalitarismes. L'histoire m'est apparue peu limpide, je n'accroche pas sur le dessin. Non décidément, en dépit d'une très belle couverture, il faut que je me fasse une raison : l'univers de Corto Maltese n'est pas fait pour moi...
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Honte à moi, je ne savais pas qu'il y avait des auteurs-dessinateurs qui avaient pris le relai de Hugo Pratt, le si talentueux père de Corto Maltese - lacune personnelle due à de longues années passées dans des contrées éloignées sous le Signe du Capricorne... J'ai donc choisi un peu au hasard ce tome 16, dans une attitude mi-figue mi-raisin allant de 'Super un nouveau Corto' à 'Mais qui peut se permettre de se comparer à Hugo?!'. Au final, j'ai regretté les dessins en noir et blanc, j'ai détesté le papier glacé qui a remplacé le celui mat des premières éditions, je n'ai pas accroché à l'histoire et je n'ai pas retrouvé l'esprit et la magie de l'original. J'essaierai peut être un autre tome, juste pour voir, mais vraiment sans grande conviction...
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Quatrième opus du duo Canales/Pellejero dans la franchise Corto Maltese. le héros se trouve cette fois à Berlin , en 1924. Les vers grouillent sur la mourante république de Weimar , et il y apprend la mort de son vieil ami Steiner ,assassiné. de là il ira de surprises en surprises , de sociétés secrètes ésotériques en sectes complotistes . Cet album confirme mon impression du précédent (Le jour de Tarowean) : peu à peu la dérive avec les oeuvres de Pratt s'accentue , principalement par une invraisemblable surcharge de l'intrigue , la lourdeur des dialogues , de péripéties et de références qui semblent rajoutées pour coller aux Corto classique . Et même le dessin me déçoit , trop chargé lui aussi , loin de la sublime élégance du maître .
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Eh bien, c'est la première fois qu'un album de reprise de Corto Maltese par Juan Díaz Canales et Rubén Pellejero emporte mon adhésion ! Il y a plein de choses qui ne vont pas, au niveau du scénario, des personnages ou du dessin. Mais il y a aussi plein de choses qui fonctionnent.

Tout d'abord, l'époque et les lieux choisis pour l'intrigue sont appréciables : l'Europe Centrale dans les années 1920, plus précisément en 1924. Avec notamment la République de Weimar et la montée du nazisme en Allemagne, la ville cosmopolite et trouble de Berlin, et la cité mystique et romantique de Prague. Une période à la fois terrible, qui a vu advenir la barbarie, et en même temps si riche et si complexe, avec tant d'illustres artistes et intellectuels… le parallèle avec notre monde actuel, pile 100 ans plus tard, où les totalitarismes regagnent du terrain partout dans le monde, n'en est que plus frappant.

Les auteurs ont, pour une fois, choisi peu de lieux où situer l'action, plutôt qu'enchaîner les destinations de rêve à la façon de James Bond. le résultat est double : cette BD possède une vraie atmosphère, sur le ton et visuellement, avec un charme indéniable. Et le rythme, malgré un nombre ridiculement restreint de 72 pages (pour un Corto Maltese), parvient à pleinement s'épanouir en dépit des nombreuses digressions. Ce qui n'était pas le cas des trois précédents albums du duo, qui enchaînaient les péripéties de façon mécanique sans jamais réussir à trouver un (bon) tempo d'ensemble.

Ensuite, j'ai souvent souri et même ri aux punchlines de Corto. Juan Díaz Canales use parfois de facilité dans les dialogues, mais la plupart des répliques de Corto sont réussies et dans l'esprit du personnage d'origine, enfin ! Rien qu'avec ça, on passe un bon moment en lisant l'album. Certes, les dialogues des autres personnages sont parfois un peu ratés, notamment pour les personnages vraiment secondaires, avec un ton trop contemporain ou un vocabulaire trop basique. Mais ceux de Corto et ses interactions avec d'autres personnages tiennent la route, ce qui joue beaucoup dans la perception de qualité de l'ouvrage.

Sur le fond, Díaz Canales a truffé son album de références ésotériques qui, cette fois, ne tombent pas comme une perruque dans la soupe. le début du 20e siècle regorgeait de sociétés secrètes et de factions rivales, d'un bord à l'autre de l'échiquier politique, les choix scénaristiques du scénariste sont donc crédibles. Qui plus est, Prague est par essence une métropole cabalistique, entre alchimistes occultes et mythe du Golem, dans le célèbre ghetto juif. Juan Díaz Canales explore ainsi des lieux peu traités par Pratt, tout en se fondant dans son goût pour la poésie et le mystère (on pense bien sûr à « Fable de Venise », entre autres).

Dommage toutefois que tous les personnages n'aient pas été suffisamment creusés et subtilement traités. le commissaire est trop caricatural pour intéresser ou pour inquiéter. Quant à Lise, elle est esquissée psychologiquement de façon trop superficielle pour sembler un personnage vraiment vivant et auquel on s'attache, alors qu'elle est essentielle à l'intrigue. Les autres protagonistes sont plutôt bien écrits en revanche.

Là où le bât blesse, c'est surtout au niveau du dessin, finalement. Fuyez la version colorisée, elle est hideuse. Les couleurs, pourtant de la main de Pellejero en personne, ont été choisies sans aucun goût et sans aucun sens graphique ou narratif, on dirait qu'elles ont été appliquées de façon aléatoire, tant elles jurent les unes par rapport aux autres. le trait de Rubén Pellejero, quant à lui, est toujours aussi inégal. le visage de Corto est souvent plutôt réussi et dessiné en entier (sic), ce qui me fait préférer un Pellejero à un Bastien Vivès, beaucoup trop paresseux, en dépit d'un coup de crayon plus original. Pellejero s'en sort plutôt bien aussi avec les autres personnages.

C'est dans les décors qu'il déçoit le plus, ceux-ci sont souvent à peine esquissés, et l'on peine à profiter de lieux aussi magnifiques que Berlin ou Prague, quel dommage… le découpage est parfois bancal et les attitudes des personnages sont assez figées, on est donc loin du dessin de Pratt… Et la partie rêvée est dessinée dans un autre style, mais qui hélas ne va pas du tout avec le reste du graphisme de l'album. C'était une bonne idée, mais le traitement est raté…

Pourtant, au total, les auteurs font le job, et cet album est à la fois ambitieux et cohérent. Même si le personnage de Corto Maltese reste en-deçà de ce qu'il était sous la plume d'Hugo Pratt, j'ai trouvé album assez envoûtant, ce que je ne pensais pas pouvoir dire d'un album de reprise de cette série tellement mythique… Allez, Juan et Rubén, continuez comme ça et je vais finir par reprendre espoir en cette initiative insensée de faire revivre Corto !
Lien : https://artetpoiesis.blogspo..
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