Les Gestionnaires de l'Apocalypse est une série, que dis-je, une épopée, qui trouve sa source au Québec, mais qui se déroule sur la planète entière. Elle se compose de 4 fois deux tomes, ce qui, dans les éditions de poche, Alire en québécois, frôle les 5000 pages.
Je l'ai découverte lors de différentes vacances au Canada, sous forme d'échanges de maison, et j'avoue être tombé sous le charme de ses personnages, de leurs aventures, de leurs transformations, évolutions.
C'est difficilement racontable, tellement c'est riche, je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ce n'est pas davantage diffusé, connu, de ce côté de l'Atlantique, peut-être parce que le genre est "étroit" en termes de marché et que le français n'est pas très répandu dans notre monde.
C'est donc un thriller politico-futuriste, mondialisé, où l'Institut lutte contre le Consortium.
Dans ce tome là, le premier du 3ème volet, donc le 5ème au total, nous sommes en pleine violence, vandalisme, attentat, et les "bons" essaient de comprendre et de contenir les "méchants".
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La nouvelle secrétaire écoutait par l'interphone la discussion de l'inspecteur-chef Théberge.
Comme la plupart des gens à l'intérieur du service, elle avait entendu parler du policier qui parait aux morts lorsqu'il était sur une scène de crime. Elle avait même entendu dire qu'il leur réservait un coin dans sa tête pour qu'ils demeurent avec lui jusqu'à ce que les circonstances de leur décès soient résolues. Mais elle ne s'attendait pas à ce qu'il continue de leur faire la conversation à haute voix dans son bureau.