Un livre à lire et à regarder. L'exposition correspondant à ce catalogue a été présentée à Berlin l'an dernier (où je l'ai vue), puis à Zürich et enfin au Musée de Quai Branly à Paris au printemps dernier. Il existe une version francaise, mais je ne suis pas sûr d'avoir identifié le bon livre sur babélio.
Les textes d'introduction sont très instructifs et bien que faisant appel aux spécialistes des Papous du bassin du Sepik, ils ne sont pas rébarbatifs, loin s'en faut. Des peuples passionnannts, car très variés, parfois un brin sauvages (chasse aux têtes et cannibalisme) mais le plus souvent terriblement modernes: rôle(s) homme-femme dans la société, vision de la nature et cosmogonies, rôle de l'art et de la protection intellectuelle de celui-ci! commerce...
Seul problème, majeur il est vrai, les gens dont il est question ici n'existent plus, en tous cas plus comme cela. Les Papous actuels sont passés à la moulinette des colonisations allemande, australienne, japonaise et autres et il est vraisemblablement plus facile pour les Européens et Nord-américains d'admirer les trésors de cette culture extrêmement riche que pour les Papous eux-même sur place. Sombre histoire. J'ai bien envie d'aller vérifier sur place!
Commenter  J’apprécie         110
Au Musée du quai Branly, sur le plateau des collections, Philippe Peltier nous raconte l’histoire d’une sculpture cérémonielle originaire, un emblème de clan, originaire du Moyen Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Océanie et daté du début du 20ème siècle.