Grâce à l'opération Masse Critique organisée par Babelio et en partenariat avec diverses maisons d'édition, dont Robert Laffont, j'ai eu la chance de recevoir ce livre. Donc la première chose que je dirais c'est : merci à vous.
Dans un premier temps, je n'aurai pas pu dire que j'ai été déçue de ce livre, ça aurait été un mensonge car contrairement à d'habitude, je n'ai pas passé mon temps à lire des critiques ça et là pour voir ce qu'en pensait les gens, j'ai lu le résumé et c'est tout. Dans un deuxième temps, après lecture, oui c'est une déception.
Commençons par l'histoire, je ne vous ferai pas un résumé en quelques lignes à ma manière, bien d'autres lecteurs le font à merveille et je pense que la quatrième de couverture nous renseigne sur ce qu'il faut savoir.
Autant dire, j'ai trouvé l'histoire longue... à démarrer. Et à finir. Nous suivons les vies de Périclès et d'Aspasie, leur rencontre, leur relation. Personnellement, j'ai trouvé ça un peu maigre et j'ai l'impression que l'auteur à essayé de combler tout ça, j'en reparlerais d'ici quelques lignes. Je n'ai pas reussis à m'attacher à eux. Même si leurs caractères sont mis en évidence (j'ai aimé celui d'Aspasie, une féministe avant l'heure), ils m'ont semblés "lointains", l'alchimie ne prenait pas, je n'ai rien ressentit quant a leurs amours et ça, ça m'a embêté parce que c'est quelque chose que j'aime bien dans mes lectures. Autant être franche, l'histoire m'a ennuyée.
D'autres personnages font leur apparition, certains récurents, d'autres de passage et quoi qu'il en soit, à chaque fois nous avons droit à un ou deux paragraphes sur celui-ci, sur son passé, ses reflexions. Je sais que c'est monnaie courante de le faire mais là, je reprend ce que j'ai dit plus haut, une vilaine impression de combler.
Pour ce qui est de combler "les vides", ceci n'engage que moi et d'autres lecteurs ressentirons les choses différement mais en lisant ce roman j'ai vraiment ressenti le schéma d'écriture/réalisation que l'on suit pour écrire un livre. Je vous explique : pour moi l'histoire d'Aspasie et de Périclès était la colone vertébrale. Et toutes les lignes sur les autres personnages (ou évènements historiques sur lesquels ma culture n'est pas assez développée) étaient les vertébres. Normal me direz-vous, sauf que j'ai trouvé que ça n'apportait rien à l'histoire, juste pour rajouter de la matiére.
Voilà, loin de moi l'idée de descendre un auteur, je n'y prend aucun plaisir, au contraire je culpabilise mais quand il y a une petite bête noire qui ne va pas, je ne peux pas passer au dessus (pour ceux qui lisent mes critiques régulièrement, vous l'avez sans doute remarquez). Pour moi ce ne fut pas une chouette lecture à cause de ces bémols qui m'ont dérangées.
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