L'être humain goûte à [l'espérance] sous diverses formes dont l'expérience de la lecture et de la transcendance du texte. Il ne revient pas indemne de cette rencontre et plus l'expérience se répète, plus le temps se relativise. La peur est estompée, la mort nommée et affrontée, la souffrance prise en compte. L'espérance se dit et disparaît, s'approche et s'éloigne. Insaisissable, elle demeure.
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[…] L'espérance s'érige en force de résistance et d'action. Celui ou celle qui espère n'est pas un contemplatif, mais un être humain qui travaille, étudie, s'engage, participe à la construction de sa communauté.
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