Autant j'avais aimé ses deux précédents romans, alors que là avec "
Ce qu'il reste d'horizon", mon avis est partagé…
On retrouve toujours cette poésie, cette sensibilité, et cette plume affûtée de l'auteur, que j'affectionne particulièrement mais l'histoire en elle-même ne m'a pas suffisamment embarqué…
J'ai trouvé parfois que c'était trop idéaliste, voir surréaliste, mais je me trompe peut-être…
Dans ce récit, nous suivons le narrateur dont on ne connaît pas le prénom, jeune quadra, célibataire, qui a une vie plutôt bien rangée, trop même. Suite au décès de ses parents, qui ont couru entièrement nu pour faire un bain de minuit, en oubliant malheureusement qu'ils étaient sur une falaise, notre héros va hériter d'un appartement de 500m² situé au 13ème étage d'un immeuble, que ses parents appelaient "la plateforme". C'est un immense plateau nu, sans aucune séparation, avec une vue magnifique surplombant la ville.
Il va démissionner de son travail, quitter son appartement pour s'installer sur cette plateforme, en compagnie du chien de ses parents : Tartuffe, et mener une vie en autarcie, à l'écart des diktats imposés par la société.
Il va même jusqu'à créer un potager "in-door" sur sa plateforme, afin de se nourrir avec son chien.
Il fera des rencontres improbables avec des personnages hauts en couleurs : l'excentrique vieille dame Mme de Marigneau, un joueur de tennis à la carrure d'une armoire à glace Sempras...
C'est un roman fantaisiste, poétique, avec une pointe d'humour.
C'est une sorte d'ode à la vie et au bonheur, pour affronter le deuil et s'émanciper de tout ce qu'on nous a appris, sans jamais oublier le passé et les joies des choses simples…