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Cynthia Thiéry (Autre)
EAN : 9782278120833
160 pages
Didier Jeunesse (01/06/2022)
4.53/5   18 notes
Résumé :
Chocolat, une toute jeune chienne labrador, vient d’être adoptée par Gaby et son papa. Elle est aux anges ! Entre elle et le garçon de 8 ans, c’est le coup de foudre… l’inverse, ça ne se passe pas bien avec la belle-mère de Gaby, une mégère maniaque du ménage. Dès le premier jour, elle lui interdit d’entrer dans la maison. Il lui faut se débarrasser de ce maudit chiot qui lui pourrit la vie. Abandonné dans un bois très loin de la maison, Chocolat n’a plus qu’un seul... >Voir plus
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Je remercie énormément Didier Jeunesse pour l'envoi, via net galley et en avant première, du roman jeunesse : Moi, Chocolat, petite chienne au grand coeur de Delphine Pessin.
Chocolat, une toute jeune chienne labrador, vient d'être adoptée par Gaby et son papa.
Elle est aux anges ! Entre elle et le garçon de 8 ans, c'est le coup de foudre…
A l'inverse, ça ne se passe pas bien avec la belle-mère de Gaby, une mégère maniaque du ménage.
Dès le premier jour, elle lui interdit d'entrer dans la maison. Il lui faut se débarrasser de ce maudit chiot qui lui pourrit la vie. Abandonné dans un bois très loin de la maison, Chocolat n'a plus qu'un seul objectif, retrouver son petit maître, et que justice soit rendue !
Moi, Chocolat, petite chienne au grand coeur est un magnifique roman jeunesse qui montre qu'il est important de ne pas offrir un animal à Noël sans avoir vérifié auparavant que TOUS les membres de la famille ne le souhaitent !
Un chien, un chat, un lapin, un hamster et que sais je encore sont des animaux, pas des meubles !!!
Il est vraiment temps que tout le monde prenne cette donne en compte avant de choisir un animal, surtout un chien labrador qui va grandir et pas rester une toute mignonne boule de poil !
On ne le répétera jamais assez : nous devons être responsable quand on choisi d'avoir un animal car les contraintes sont fort nombreuses. Mais l'amour qu'ils nous portent en retour est un vrai bonheur :)
Moi, Chocolat, petite chienne au grand coeur est un roman jeunesse poignant car nous découvrons le point de vue de la jeune Chocolat, un chiot femelle labrador.
Acheté en animalerie, elle va se retrouver dans une famille où la nouvelle compagne du papa n'a pas envie de s'encombrer d'un chien ! Elle va même aller jusqu'à abandonne la petite chienne, quelle honte !
Certains passages font mal au coeur.
Sans spoiler, je vais quand même vous révéler que ce roman jeunesse se termine bien, ouf pour les jeunes lecteurs :)
J'aime beaucoup Delphine Pessin depuis que j'ai lu Deux fleurs en hiver ; Mon cheval de bataille ou Extra et elle ne m'a vraiment pas déçu avec son nouveau roman.
L'écriture est remplie de sensibilité, avec une certaine candeur et naïveté car la narratrice est une petite chienne qui découvre la vie et le monde des deux pattes.
Cet ouvrage est vraiment une très très bonne surprise que je recommande à tous, c'est une excellente idée de cadeau.
Ma note : un énorme cinq étoiles :)
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Chocolat est livrée à une animalerie avec ses frères et soeurs, Chantilly, Cooper, Chanel, Canaille et Calogero. Elle est achetée le soir de Noël par le papa de Gabriel qu'elle baptise le Père Noël et rencontre pour la première fois son nouveau maître qu'elle adore immédiatement, le petit Gabriel qui a dix ans. Cependant, le père Noël a une nouvelle compagne, Magrit que Chocolat baptise rapidement la Mère Javel et celle-ci est obsédée par l'hygiène et la propreté, elle est cruelle et elle est désagréable aussi bien avec les animaux que les humains. Chocolat va évidemment commettre quelques bêtises, elle renverse la poubelle, affolée par les bonnes odeurs, elle déchiquète un coussin du canapé, elle casse le réveil de Gabriel…

“Après des études de lettres, Delphine Pessin devient enseignante puis autrice. C'est avec bonheur qu'elle conjugue ses deux activités (facile, elle est prof de français !). Ses romans parlent du vivre ensemble, avec sérieux ou fantaisie. En 2018, elle est l'une des lauréates du concours d'écriture Emergences organisé par la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse” - source Ricochet. Delphine Pessin a commencé chez Talents hauts en 2017 avec La carotte et le bâton dans la collection Ego sur le harcèlement scolaire puis en 2018 chez PKJ avec Dys sur 10 : Dylan a un secret... il est dyslexique sur la dyslexie. En 2020, elle publie quatre romans, King Charlie chez Poulpe fictions, Une énigme dans ma tirelire chez Thierry Magnier, Deux fleurs en hiver chez Didier Jeunesse, e.Toile chez Gulf Stream. En 2021, elle publie sept romans, Un animal idéal chez Milan jeunesse, Harceler n'est pas jouer chez Alice, Extra chez Didier Jeunesse, Une leçon magique et le robot perd la boule chez Milan jeunesse, La team collège chez Poulpe fictions et Mon cheval de bataille chez Didier Jeunesse.

Delphine Pessin s'attaque au roman d'animaux, un genre toujours fécond en littérature pour la jeunesse et choisit une jeune chienne labrador à la fois comme héroïne et narratrice. Nous retrouvons les thématiques habituelles du genre avec le point de vue du chien qui élève son maître et permet de renverser avec humour les points de vue, l'apprentissage de l'animal qui permet aussi d'évoquer métaphoriquement les problématiques de l'enfance et surtout de multiplier de manière jubilatoire les bêtises, ainsi mises à distance par l'enfant lecteur par le biais de l'animal. Delphine Pessin choisit aussi de parler de l'abandon, non pas tant pour aborder la séparation de l'enfant des parents comme nous en avons l'habitude dans le roman pour la jeunesse mais pour dénoncer, dans un registre d'avertissement, un phénomène de société. L'intention est louable mais il nous semble que ce point de vue didactique nuit quelque peu au genre romanesque. Ce roman va néanmoins facilement trouver son public d'autant que la couverture illustrée par Cynthia Thiery est délicieusement mignonne. Nous pouvons profiter de cette publication pour rappeler les incontournables dans les romans pour la jeunesse avec des chiens comme héros. En tout premier lieu, de manière subjective, nous pouvons rappeler Les mémoires d'un chien de l'illustre Loïs Lowry, Un chien pour toujours de la talentueuse Eva Ibbotson ou Rex le chien de ferme du grand Michael Morpurgo. Dans les séries à succès du moment, nous pensons notamment à Chien Pourri de Colas Gutman ou le journal de Gurty de Bertrand Santini. Et il est impossible d'oublier les grands classiques de la littérature de jeunesse, L'appel de la forêt de Jack London, Lassie chien fidèle de Eric Knight, Belle et Sébastien de Cécile Aubry ou Cabot-Caboche de Daniel Pennac

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Et si l'on commençait ce roman par la fin ? Non, pas en lisant le dénouement, mais en lisant ce qu'écrit Delphine Pessin dans la postface : elle rappelle le nombre d'animaux (toujours croissants) abandonnés en France tous les ans. Elle rappelle aussi que les animaux sont toujours considérés en France comme des objets et qu'il est ainsi facile de les offrir comme cadeau à Noël, et de les abandonner quand ils sont jugés encombrants.
Etre offerte comme cadeau de Noël, c'est ce qui est arrivé à Chocolat, petite chienne labrador, qui a eu la malchance de ne pas avoir la bonne couleur, celle qui est à la mode. Oui, il existe des modes en matière de chiens, il suffit de se rendre dans un refuge pour s'en rendre compte. Elle est donc soldée, comme une robe ou une console de jeux à la limite de l'obsolescence. C'est ainsi que le père Noël, alias le père de Gaby, l'offre à son fils.
Digression n°1 : enfant, j'ai moi-même voulu un cocker, comme Bill, dans Boule et Bill. Il a vécu plus de quinze ans. Mon regret : à l'époque, pour des raisons esthétiques, on coupait les queues des cockers. Regardez à quoi ressemble un cocker maintenant, ils sont nettement plus beaux.
Seulement, rien n'est réellement près pour s'occuper d'un chien dans cette famille, et personne ne semble savoir que laisser un chiot seul toute la journée peut être synonyme de grosses catastrophes, ou de petites catastrophes selon le point de vue adopté. Chocolat ne fait pas exception. Il ne suffit pas d'avoir un jardin pour avoir un chiot, et il est des chiens qui vivent très bien en appartement, à condition de ne pas être trop grand, et de sortir régulièrement (vous vous doutez bien que là aussi, j'ai un exemple en tête, un exemple si âgé qu'elle se promène aujourd'hui dans une poussette adapté, la marche, à presque 18 ans, quand on est un chien, c'est compliqué).

Une première solution est donc trouvée : la niche. Chocolat se retrouve donc... dehors, et c'est là qu'elle fait la connaissance de Saussette (qui a un léger défaut de prononciation) alias le chat du voisin. Je recommence depuis le début : le roman nous est raconté du point de vue de Chocolat, qui découvre e même temps que ses maîtres ce que c'est d'avoir des maîtres, ce que c'est d'être un chien dont tout le monde n'a pas voulu. Oui, la belle-mère de Gaby ne voulait pas d'un chien, elle ne voulait pas vivre dans une maison avec jardin, elle préférait la ville, et les sorties. Et ne pas avoir à prendre soin d'un enfant ? Peut-être aussi. C'est elle, en tout cas, qui abandonnera Chocolat - elle seule. J'ai pourtant envie de dire que ses raisons ne m'intéressent pas tant que cela, parce que nous sommes ici dans un roman, et que, mine de rien, Chocolat aura de la chance. le taux de survie d'un animal domestique dans la nature est extrêmement faible, il est bon de le rappeler aussi. La petite chienne fera des rencontres qui lui permettront de survivre, alors que d'autres rencontres auraient pu s'avérer fatales. Je ne vous dirai pas non plus si elle retrouvera un maître, ou si elle retrouvera son maître. le récit montre néanmoins que tous les humains ne choisissent pas nécessairement la solution de facilité, qu'ils sont capables d'attention et de générosité, et ceci n'a rien à voir avec les moyens financiers, la générosité, c'est consacrer du temps à l'autre, prendre soin de l'autre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Je l'ai lu à l'occasion de l'opération Masse Critique Littérature jeunesse. Ce livre m'a plu.

La narratrice est la chienne, un chiot au début, mais qui grandit, et comme beaucoup d'oeuvres jeunesse, on peut la lirecomme un roman d'apprentissage. La focalisation interne (ici, le point de vue de la chienne) permet une double lecture : la réalité comprise par le lecteur (ce qu'est une animalerie, par exemple) et celle de l'héroïne qui forcément voit les choses d'un point de vue de chien.

L'extrait que j'ai mis et que j'ai trouvé amusant reflète bien ce point de vue : la chienne apprivoise son humain et, en promenade, la laisse sert à ce qu'il ne se perde pas.

Par bien des aspects, ce livre m'évoque Cabot-Caboche, de Pennac où le héros canin fait beaucoup de rencontres humaines et animales (et donne des surnoms aux autres personnages, et apprivoise aussi sa maîtresse).

C'est aussi, comme l'écrit l'autrice en guise de postface, une écriture engagée contre l'abandon des animaux et plus globalement le système irresponsable des animaleries. Les animaux y sont vendus comme des marchandises, on les achète sans réfléchir, et on les abandonne car c'est trop de responsabilité). Est abordé, en quelques chapitres, le sujet des Super Débrouillards Futés (SDF) avec le personnage de la Géante qui est comparée par la narratrice à un os à moelle (air dur, mais grand coeur). On connaît vaguement son passé et on sait qu'elle a tout perdu.

Bien sûr, le tout reste gentil, mais pour sensibiliser un public jeune, pas besoin d'être dans le sensationnel, dans le terrible. Ce roman montre juste ce qu'il faut. D'autant plus qu'au fil des épreuves, le regard de la chienne se fait moins candide, voire un peu haineux envers celle qui l'a abandonnée (c'est elle qui parle d'un peu de haine). .
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Une belle histoire, hélas très actuelle, que les enfants vont lire avec grand plaisir.
Je n'aurais jamais pensé à lire ce roman, vu le titre sirupeux. (Ça me rappelle les romans que je lisais enfant, il y a bien plus d'un demi-siècle, ce titre !!) Les chiens, ce n'est pas forcément mon truc, et j'ai beaucoup de mal avec les histoires tristes d'animaux, qui m'émeuvent encore plus que celles des humains.
Les seuls chiens pour lesquels je n'hésite pas du tout, ce sont Gurty, et Idéfix !! 😃
Mais j'ai vu le nom de l'autrice, et alors, pas question de rater ce roman, même si je n'ai pas encore lu beaucoup de livres d'elle.

Et je n'ai pas été déçue.
Une superbe histoire, très émouvante.
Un début très amusant, puisque Chocolat, petit chiot très naïf, pense que c'est lui qui éduque son petit humain (et c'est sans doute un peu vrai). le texte inverse les situations habituelles avec beaucoup de drôlerie.
Tout de même déjà poignant puisque la marâtre de l'enfant veut absolument qu'il l'appelle maman, ce qui est difficile à admettre. (J'utilise ici marâtre dans son acception de femme du père, sans connotation négative. Je n'ai pas d'autre terme, belle-mère me paraissant désigner autre chose, même si c'est celui le plus souvent utilisé).
Et puis, ce qui était presque idyllique tourne au drame, drame de la méchanceté. La vie de Chocolat bascule, mais il saura en tirer cependant de bonnes choses.

Un seul regret pour ce beau roman : qu'il insiste sur le la non-existence du Père Noël. Je connais des jeunes lecteurs qui y croient ou veulent y croire, même en sachant bien lire. Et ce roman me semble s'adresser aux plus jeunes ?
Dommage surtout qu'une fois de plus, le résumé dévoile ce qui se passe à plus de la moitié du roman. Une habitude vraiment déplaisante des éditeurs.

Un beau roman qui fait réfléchir, et on espère peut-être changer un peu les attitudes.
Et aussi un joli roman jeunesse à lire à tout âge, facile et agréable.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[C'est Chocolat, la petite chienne, qui parle]
Arnold m’avait dit à quel point il était important de bien élever son maître, alors je lui ai enseigné plein de tours. Je lui ai montré comment donner la patte en lui présentant la mienne, et la meilleure manière de me gratouiller derrière les oreilles ou me masser le bas du dos. Je lui ai appris qu’il suffisait de dire « Assis » pourque je m’assoie, et « Couché » pour que je me couche. Il était très intelligent et comprenait vite. En moins de trois jours, il avait acquis toutes les bases d’une bonne éducation. C’était un élève très doué.
Pour le récompenser, je l’emmenais dans le jardin. On jouait à la balle et, à force d’entraînement, il la lançait vraiment très loin. Je la lui rapportais en courant, il ne se lassait pas de recommencer.
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Arnold m'avait dit à quel point il était important de bien élever son maître, alors je lui ai enseigné plein de tours. Je lui ai montré comment donner la patte en lui présentant la mienne, et la meilleure manière de me gratouiller derrière les oreilles ou me masser le bas du dos. Je lui ai appris qu'il suffisait de dire "assis" pour que je m'assoie, et "couché" pour que je me couche. Il était très intelligent et comprenait vite. En moins de trois jours, il avait acquis toutes les bases d'une bonne éducation. C'est un élève très doué.

Pour le récompenser, je l'emmenais dans le jardin. On jouait à la balle et, à force d'entraînement, il la lançait vraiment très loin. Je la lui rapportais en courant, il ne se lassait pas de recommencer.
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Contrairement à mon Gaby, je n'étais pas certaine que je parviendrais à apprivoiser la Mère Javel. Mon instinct me soufflait que cette deux-pattes-là avait le cœur aussi sec qu'une croquette déshydratée, mais, sur le moment, je m'en fichais royalement. Seuls comptaient mon bonheur tout neuf et la certitude d'avoir trouvé un foyer.
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"Est ce que tu sais ce que ça veut dire SDF ?
Moi, je l'ignorais. C'est la Géante qui me l'a expliqué.
Un SDF c'est un Super Débrouillard Futé.
Quelqu'un qui se retrouve tout seul et doit se battre pour trouver à manger, à boire, et un endroit où dormir"
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