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sur 733 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un ouvrage qui mérite bien son titre. Je referme à peine ce livre et me voici confrontée à l'intranquillité! Comment digérer une telle oeuvre? Avec ses questionnements et ses théories Fernando Pessoa nous bouscule. Nous ressentons son malaise, son angoisse. Nous vivons ses contradictions, sa solitude, son absence de bonheur, nous comprenons ses tortures morales.
Je regrette d'avoir emprunté ce livre, car il me faudrait en lire régulièrement des passages pour tenter de comprendre l'auteur, de digérer ses raisonnements. Ce livre de l'intranquillité n'est pas une oeuvre facile. Elle demande de la reflexion de la concentration. Et à moins d'être un grand intellectuel ou un esprit très supérieur, je pense que ce livre ne peut pas être compris dès sa première lecture. Il faut y revenir, s'attarder sur certains passages. Ce livre de l'intranquillité demande a être apprivoisé. Fernando Pessoa est un auteur dont on peut savourer la plume mais qui se mérite. Un texte surprenant qui déstabilise, un texte qui nous confronte à notre propre intranquillité. Je ne regrette pas d'avoir franchis le pas avec ce très grand écrivain portugais et je recommande ce livre à tous les lecteurs qui ne recherchent pas exclusivement les textes faciles. Pessoa nous oblige à penser à nous remettre en cause à revoir nos théories parfois... Un oeuvre qui nous conduit plus loin.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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"Le livre de l'intranquillité" est un ouvrage inclassable. L'ouvrage, tel qu'il nous présenté, est un assemblage de fragments, la compilation de textes retrouvés dans une malle après la mort de leur auteur, et qui y ont été regroupés en quelque sorte par thèmes, en fonction de similitudes dans leur contenu. Sous-titré "autobiographie sans événements", il est celle de Bernardo Soares, l'un des hétéronymes de Fernando Pessoa, qui y livre une suite de réflexions sur sa conception de la manière dont il convient d'appréhender l'existence. Une parenthèse s'impose ici, pour vous préciser que Fernando Pessoa, auteur portugais du début du XXème siècle, signa la plupart de ses oeuvres du nom de personnages issus de son imagination, sortes d'alter ego qu'il dota non seulement de personnalités -et de biographies- propres, mais aussi d'une oeuvre originale, leur conférant une dimension presque réelle. Chacun était-il le reflet d'un aspect de la personnalité de l'auteur, l'addition de tous ces écrivains fictifs composant une mosaïque représentative de la multiplicité, de la complexité de l'individu qu'était Fernando Pessoa ?

Bernardo Soares, à la différence des autres hétéronymes de l'auteur, n'a ni date de naissance, ni date de décès. Il reste, parmi les soixante écrivains nés de l'imagination de Pessoa – celui qui fut considéré comme le plus proche de son créateur. Ce « double » de papier, modeste employé de bureau à la vie insignifiante est l'auteur de quelques textes en prose, et il est surtout celui de ce "Livre de l'intranqillité", resté inachevé.

Résumer un tel ouvrage est par conséquent impossible... tout comme le lire de manière linéaire, ou d'une traite (ainsi que je l'ai fait) n'est pas recommandé, car la récurrence des réflexions qui parsèment ces fragments écrits sur une vingtaine d'années, peuvent provoquer un sentiment de saturation. le mieux est de l'ouvrir au hasard, de se laisser emporter par la beauté du texte, dont chaque paragraphe vous offre des pépites métaphoriques, des trésors de poésie... de savourer le jeu auquel Fernando Pessoa se livre avec la langue, utilisant s'il l'estime nécessaire des néologismes, pour exprimer son propos avec une minutieuse justesse.

"Je considère la vie comme une auberge où je dois séjourner, jusqu'à l'arrivée de la diligence de l'abîme".

Ce que j'en retiens en premier lieu, c'est à la fois le sentiment de désespérance, d'intense mal-être, qui en émane, et la précision douloureuse avec laquelle le narrateur s'y livre à l'introspection.
Il nous entraîne au fil d'une intériorité bouillonnante, prônant tout au long de l'ouvrage le choix du renoncement comme mode de vie, par l'adoption d'une posture contemplative permettant de jouir de l'esthétique d'une vie rêvée plutôt que vécue. Car en privilégiant l'action, l'homme se serait "endormi", aurait perdu toute conscience de lui-même. Il oppose ainsi à multiples reprises le prosaïsme de ce que l'on nomme réalité, la morne banalité du quotidien, à la grandeur de l'imagination, et revendique la légitimité des hypothèses, supérieure à celle d'un réel décevant et insignifiant. Ramenant l'homme à la vanité de sa condition, si l'on considère celle-ci sur l'échelle de ce qui est communément jugé "important" et source de réussite par la communauté (la gloire, la richesse), il revendique à l'inverse l'importance crucial pour l'individu de cultiver sa nature d'être unique et multiforme en se consacrant à sa vie intérieure, qui permet de mieux se connaître.

L'être est ainsi tout autant les vies qu'il rêve, le passé qu'il s'invente, les personnages qu'il imagine, et ses voyages immobiles, que ce qu'il expérimente dans le monde concret. le rêve, mieux que la pensée -car penser, c'est encore agir- est un moyen de sublimer sa vie et son environnement, de renoncer à toute action stérile et à toute implication dans le monde. L'Histoire, les faits, ont donc pour lui une importance relative. Les empires, les révolutions, les idéaux, sont futiles et périssables, contrairement au pouvoir de l'imaginaire. L'amour, même, est vain, car l'on n'aime jamais vraiment... ce qu'on aime, c'est l'idée que l'on se fait de l'autre.

Bernardo se présente comme une sorte d'agnostique, dénué de toute foi non seulement envers quelque Dieu mais envers l'humanité dans son ensemble. Libre de toute croyance, il explore son intériorité, ses sensations, comme "de vastes terres inconnues". Sa perception du monde fluctue ainsi au gré de ce qu'il rêve ou imagine. On comprend pourquoi son autobiographie est qualifiée de "sans événements", puisque, au lieu d'être la transcription de faits, elle est le reflet, à la fois très précis et très imagé, de ces sensations.

Cette attitude d'auto-contemplation le rend comme inapte à la vie en société, le dote d'une sorte d'incapacité à communiquer avec autrui. Car si l'intensité avec laquelle cet homme, se penchant sur lui-même, s'acharne à creuser ses sensations en quête d'une vérité insaisissable comme s'il voulait explorer son essence profonde, est remarquable, il subit aussi la solitude qui en résulte. Pris dans le tourment permanent que provoque cet effort pour se définir, il se ferme au monde puisqu'il le considère comme étant essentiellement à l'intérieur de nous : par la perception que avons de notre environnement, nous le transformons en une réalité qui est nôtre, unique et non partageable.
Et puis il faut dire que Bernardo/Fernando montre peu d'estime pour ses semblables en proie à de mesquines et pragmatiques ambitions. Il admet d'ailleurs ne pas supporter les interactions trop fortes avec les autres, pour ne rien dire des éventuelles liens de dépendance qui peuvent unir les êtres.

De plus, cette apologie du rêve, de l'examen introspectif de ses sensations, s'accompagne de tâtonnements, et d'un découragement qui confine parfois à la dépression.

"Mon incapacité à vivre, je l'ai qualifiée de génie, et ma lâcheté, de raffinement (...). Mais je n'ai pu ni me duper moi-même, ni (...) ma conscience de ma propre duperie".

L'état d'esprit du narrateur oscille entre cet idéal individuel et son incapacité à l'atteindre, auxquels s'ajoute la douleur, malgré tout, que provoque la solitude liée à son insociabilité. Il exprime ainsi de manière sporadique un ennui existentiel insondable, et un douloureux mélange de lucidité et de mélancolie.

"Ma vie a préavorté, car même rêvée, elle ne semble offrir aucun attrait".

D'ailleurs, le laps de temps qui sépare le début du terme de la rédaction de ces fragments, en nous faisant constater certaines contradictions (somme toute naturelles car reflet de la fluctuation de la pensée, de l'évolution de l'être) nous permet de mesurer la difficulté pour le héros à appliquer la philosophie d'existence qu'il professe. Se retirer -psychologiquement parlant- du monde s'avère bien difficile... le besoin de reconnaissance, d'une certaine renommée artistique, se fraient parfois un chemin jusqu'à sa conscience.

Vu de l'extérieur, Bernardo peut passer pour un misanthrope qui à force de vivre d'ombres inspirées de lui-même, a anesthésié sa capacité à considérer l'autre, et qui pense son existence sans la vivre, les raisons profondes de ce "retrait" restant difficiles à définir. Est-il vraiment sincère avec lui-même lorsqu'il prétend que la vraie vie est celle qu'on rêve, car elle est dénuée de limites, de contraintes temporelles, matérielles, morales ? Ne s'agit-il pas d'un subterfuge complexe, par lequel Bernardo, en réalité terrifié à l'idée de vivre, s'auto-persuade qu'il est sur la voie supérieure par laquelle l'homme accédant à une véritable connaissance de lui-même, se réalisera enfin pleinement ?

Je réalise avoir été bien bavarde... mais j'aurais beau en parler pendant des heures, il restera très difficile de vous faire appréhender la richesse, la force et la beauté d'un texte que, vous l'aurez compris, je vous recommande absolument !

Lien : http://bookin-inganmic.blogs..
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L'intranquillité de l'auteur, pourrait bien se propager au lecteur s'il ne sait pas garder une certaine distance avec cette reflexion obsédante sur l'étroitesse de la vie et l'ennui permanent qui gagne l'auteur...
Le malaise dans lequel son âme est plongée est palpable, terriblement bien décrite, trop peut être...On finit par avoir mal pour lui, la tristesse qu'il décrit est terrifiante, une vie solitaire à ressasser sa mélancolie de ne pas être ce qu'il devrait être, à vivre un banal quotidien qui n'élève pas l'âme...Pourtant Pessoa sait nous envouter parfois, quand il se laisse aller à penser la beauté du monde et des sentiments, une finesse, une délicatesse nous enveloppent nous transporte...Un livre noir par moment, éclairé trop rarement, par ces éclairs poétiques qui nous laissent sans voix...
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Titre magnifique tout comme la lecture de ce livre.
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Livre étrange et hybride au titre magnifique, qui balade le lecteur des tréfonds de la nuit à la clarté de la lumière de midi.
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Bernardo Soares est d'un des quelques soixante-dix hétéronymes de Fernando PESSOA. Sa particularité : « personnage » peut-être le plus proche de PESSOA lui-même, et seul hétéronyme célèbre à ne posséder de la main de son créateur aucune biographie. Pour celle-ci, il faudra se reporter à ce livre, le seul de Bernardo Soares.

« le livre de l'intranquillité » est une longue déambulation dans l'âme d'un homme sans vie. D'ailleurs, ce bouquin dont la genèse est elle-même complexe n'a jamais existé en tant que tel, il est le résultat de collages de plus de 450 fragments d'écriture figurant dans la fameuse malle pleine à craquer de feuillets écrits de la main du poète durant toute sa vie et retrouvée à sa mort. Plus de 27000 fragments seront recensés. C'est à partir d'extraits de cette découverte majeure que va être assemblé « le livre de l'intranquillité » dont une première version verra le jour… en 1982, soit près d'un demi-siècle après la mort de PESSOA. Livre inachevé, mais un pareil ouvrage, à l'instar du « Château » de KAFKA ne pouvait l'être.

En France, c'est en 1988 que paraît un premier volet du Livre. Devant le succès, le second sort en 1992. Mais qu'est-ce vraiment que ce livre-là ? Un voyage immobile, une vie non vécue faite de micro non-événements dans une position passive et détachée. Il est une sorte de suites d'aphorismes poétiques égrenés par Soares/PESSOA, des morceaux de textes obsédants par leur noirceur dans laquelle vient poindre un nihilisme non assumé.

« le livre de l'intranquillité » est de ces recueils qui assomment par leur rythme lent et étouffant. le premier volume est en effet tout aphoristique, l'auteur parvenant à suivre méthodiquement et sur une visible ligne de crête son propos du non-être. Vertige littéraire sans pareil, il s'amorce dès la première phrase (plus de 500 pages suivront) : « Je vous écris aujourd'hui, poussé par un besoin sentimental – un désir aigu et douloureux de vous parler. Comme on peut le déduire facilement, je n'ai rien à vous dire. Seulement ceci – que je me trouve aujourd'hui au fond d'une dépression sans fond. L'absurdité de l'expression parlera pour moi ». On a vu débuts plus guillerets…

Et c'est parti pour une lecture en apnée, sans tuba ni moyens de survie, dans une torture psychologique sans précédent que l'auteur, en tout cas son hétéronyme, s'inflige. L'écho du vide lui répond. Sans interlocuteur, sans même de lecteur au moment où il se confie, sa plume d'aide-comptable désabusé est solitaire et sombre. « Je suis saturé de moi-même ». Souffrance et apesanteur : « Je me perds peu à peu, jusqu'à devenir vivant ». L'oxygène n'est pas fourni. Ni la potion miracle.

Pourtant, malgré toute son âpreté et son vertige insondable, « le livre de l'intranquillité » fascine. Par l'écriture magistrale de l'auteur, les mêmes obsessions revenant sans cesse sous des phrases et des images différentes, martelées. Décharnement du style, peu de décor, seulement des pensées dans une fuite de la réalité, dans une aridité extrême des émotions et des sentiments. « le livre de l'intranquillité » est une autobiographie d'une vie non vécue, écrite par un non-être fait d'une pensée quasi unique mais répétée à l'infini. Une philosophie du vide et du rêve.

Car les rêves semblent être les seules joies de Soares dans ce monde ici-bas. Il rêve d'amours, de joies, de tout ce qu'il ne connaît pas dans sa vie. Aucune vérité n'existe dans cette oeuvre crépusculaire pour laquelle PESSOA travailla de 1913 à 1935, oeuvre interrompue par la mort de l'auteur.

Dans le volume 2, un semblant de roman, un semblant de vie, de respiration. Soares durant son travail, avec les relations humaines au bureau, l'attitude de son chef, et puis… Et puis ? Plus rien. Nouveau plongeon dans les abîmes du vide, pour une lecture hautement déstabilisante et même malsaine. « Combien suis-je ? ». On peut imaginer dans quel état de souffrance PESSOA pouvait se trouver en écrivant ces fragments, ils sentent la sueur, le malaise, la solitude (sans doute volontaire) extrême et définitive, ponctuée par un renoncement total.

Il n'est pas interdit de penser à certains personnages de KAFKA, contemporain de PESSOA, ni à certaines pages ultérieurement rédigées par exemple par un Samuel BECKETT creusant l'âme de ses anti-héros. Plus qu'un livre, celui de PESSOA sonne comme un long et tortueux non-sens illusoire dans lequel des pauses s'imposent.

« Moi, en revanche, qui dans cette vie transitoire ne suis absolument rien, je peux savourer l'avenir à l'avance en relisant cette page, car je suis effectivement en train de l'écrire : je peux être fier, comme d'un fils, de la renommée que je connaîtrai alors, parce que je possède au moins de quoi la connaître un jour ».

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Rarement livre ne m'a procuré d'impressions aussi contraires et d'expériences de lecture aussi opposées. J'ai commencé par l'attaquer en le lisant d'une seule traite. Il m'a épuisé, étouffé ! J'ai changé mon fusil d'épaule et je suis passé à une lecture par petites touches, un ou deux chapitres à la fois pas plus. Et cela devient lumineux, me voilà touché par la grâce ! C'est passe-partout de dire que l'oeuvre d'un artiste ou d'un écrivain traite de la façon d'être au monde. Mais cette formule banale ne m'a jamais semblé aussi juste que pour ce livre de l'intranquillité. Qu'est ce qu'on retient de la vie humaine? Une illusion, une promenade dénuée de sens, une rencontre avec des congénères qui me sont étrangers à jamais ... ? Dans une langue poétique, parfois difficile pour le lecteur, Pessoa ne cesse de mettre en mots son expérience de vie. Expérience qui passe bien souvent par les mondes imaginaires, par les sensations, parfois épuisantes. Tout cela n'est pas très gai. Et on a l'impression d'un enfermement dans une prison mentale. Comme l'écrit Pessoa, vivre c'est jouer à cache-cache tout seul, à chercher à tâtons un objet caché on ne sait où, et personne ne dit ce qu'il est.
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J'ai souvent l'impression d'une grande affinité de pensée avec Pessoa, c'est troublant. Son intranquillité m'est très familière. Ses interrogations sur le moi, sa duplicité, son étrangeté au monde extérieur, tout me parle de la manière la plus intime. Cette façon d'être spectateur de sa vie tout en étant très conscient de son état. Sa vie est fantasmée comme un refuge éternel, une dimension à sa mesure, ou plutôt ses mesures puisqu'elles sont multiples, Bernardo, Fernando, Ricardo, Alvaro...Comment être sincèrement l'un de ses hétéronymes, là est la question. Comme un journal intime, ce livre nous plonge au coeur du problème de l'identité et du rêve. Pessoa ne vit pas ses rêves, il rêve sa vie. Certains diront qu'il ne vit pas vraiment, pour moi il existe bel et bien, comme un personnage fictif, à l'absence bien réelle, il le dit lui même d'ailleurs "je suis devenu un personnage de roman, une vie lue".
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Je reste avec lui, n'en déplaise à Montaigne qui jusqu'alors m'accompagnait partout... Sourire, parce que Pessoa n'est pas du genre à vous remonter le moral ! Oups ! Il n'y a pas de narration, les amateurs d'actions passez votre chemin, il n'y a que le vagabondage du personnage sur lui-même, ses réflexions au détour d'une rue, à la fenêtre, pendant l'orage, au café près de chez lui, au bureau, ce lent chemin du "vivre" malgré soi.
Je le savoure, retourne en arrière, prends quelque distance, reviens m'asseoir près de lui.
Un poète qui s'autobiographie en creux, ce vide entre lui et lui.
Autobiographie sans évènement.
J'entends ce vide de l'entre deux, distanciation, l'autre est Je mais Je est un autre. Fabuleux texte, intranquille comme vous l'entendez aussi par mes sensations plutôt que par ma réflexion.
C'est la poésie du vivre.
Il raconte qu'il lève la tête de son existence anonyme, vers la claire connaissance de la façon dont il existe. Où il écrit encore "je n'ai même pas joué un rôle: on l'a joué pour moi; je n'ai pas été non plus acteur: je n'ai été que ses gestes."
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Cet auteur nous donne des pensées réalistes, profondes mais pessimistes et noires sur la vie, le don, le rêve, l'homme.
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