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Le désespoir du singe tome 1 sur 3
EAN : 9782847894295
47 pages
Delcourt (18/01/2006)
3.59/5   60 notes
Résumé :
LA SÉRIE
Alfred et Peyraud signent, avec Le Désespoir du singe, le digne successeur moderne du Docteur Jivago. Un récit romantique, où souffle le vent de l'Histoire et de l'aventure?

RÉSUMÉ DE L'ÉPISODE
Au bord d'une mer intérieure menacée de disparition, une ville est agitée par un vent révolutionnaire. Josef, fils de commerçant, va se fiancer. Son amie Édith, peintre et femme libre, lui présente Vespérine, épouse d'un opposant politi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Dès le départ, je suis conquis par le graphisme d'Alfred.
Une ville, La Braila de Panait Istrati, Constanta, Sebastopol, Dubrovnik ? Une époque, début du XXe siècle ? Rien n'est dit mais l'atmosphère est parfaitement rendue, les représentations de la ville sont magnifique, justes et sans fioritures inutiles. Jozef oscille entre l'amour sage et l'amour impossible, et il y a les milices, des espèces de fantômes tout noirs, l'ambiance est inquiétante, la guerre civile menace. On est pas loin de Tolstoï, Dostoïevski, épique, poétique, romantique, tragique, tout cela rendu efficacement par le graphisme et la couleur. Un premier tome qui met déjà la barre très haut !
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Avis après lecture des tomes 1 et 2 :

Je ne ferai pas de concession : 5 étoiles, pas moins ! le désespoir du singe offre tout ce que j'aime dans la littérature et la bande dessinée.

Le scénario possède une force, un vrai souffle. Une tragédie romantique sur fond de fresque révolutionnaire, émouvante, exaltante et intense, où chaque vie soudainement bouleversée par les convulsions sociopolitiques d'un état répressif revêt les apparences implacables du destin. On ne pourra que vibrer pour ces personnages d'emblée séduisants dont les chemins imprévisibles vont se fondre ou se heurter au gré des menaces puis bientôt des drames, hasards révélateurs qui les rendront profondément attachants. Un canevas aux rapports humains subtils et si bien exhibés : troublante justesse dans la tonalité des dialogues et virtuosité étourdissante d'une narration qui passe avec brio de la furie de la guerre civile à l'imperceptibilité des sentiments, de la colère tumultueuse du peuple aux doux murmures des tête-à-tête. Une figuration romanesque et quelque peu dramaturgique de l'Histoire qui laisse percevoir à travers ses planches l'aura d'un certain Monsieur Tolstoï.

À l'image de la plume, le pinceau s'exprime en maestro. Une ligne caméléon qui varie le style et les effets pour faire totalement corps avec le récit. Précise, élancée ou ample, elle est affective dans les instants d'insouciance ou de romance, mais se montre beaucoup plus instinctive, torturée et confuse dans les moments difficiles et les visions angoissantes. Capturant l'émotion juste dans chaque situation, elle la restitue intacte dans une éloquence graphique à couper le souffle. En prenant des accents d'expressionnisme dans sa schématisation de l'appareil policier (ombres caricaturales aux yeux rouges), voire de symbolisme dans cette locomotive démesurée ou dans les sensations antinomiques qu'offre la visite de ce désert d'épaves (magnifique spectacle d'une catastrophe écologique), elle ajoute une dimension poétique qui permet d'amadouer un ensemble souvent violent et cruel. Un esthétisme sans fioritures exacerbé par une colorisation en aplats très inspirée, belle et puissamment évocatrice. le résultat est magistral.

La suite de l'oeuvre sera-t-elle du même acabit ? En l'espérant, je lui réserve la place d'honneur de ma bibliothèque.
Lien : http://www.bdtheque.com/main..
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Le désespoir du singe, titre métaphorique d'une série prévue en quatre tomes et qui parle de sentiments dans un environnement à la politique instable.

Un environnement que l'on a du mal à situer, une époque que l'on sent révolue, mais pas nécessairement passée. Une ville de pêcheurs dont la mer disparaît lentement, ainsi que l'espoir. Une ville où le pouvoir en place doit faire face à la rébellion et aux attentats des ‘francs-battants'. Un conflit qui offre un cadre politique à l'amour impossible entre deux personnes dont l'attirance inopinée contraste admirablement avec la haine et la violence qui les entoure.

Un contraste qui se retrouve également dans le dessin d'Alfred qui use admirablement de différents tons pour les scènes de passions amoureuses, celles de foules en ébullition ou lors des apparitions de la milice représentée par des monstres noirs.

Une romance impossible au sein d'une révolution qui gronde, de la poésie dans un monde de brutes. Très beau et assurément à suivre.
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Lecture inattendue d'un ouvrage que j'ai chiné lors d'une balade en braderie dans les hauts de France.


Au bord d'une mer intérieure menacée de disparition, une ville est agitée par un vent révolutionnaire. Josef, fils de commerçant, va se fiancer. Son amie Édith, peintre et femme libre, lui présente Vespérine, épouse d'un opposant politique paralytique, au charme troublant. Quand la répression s'abat sur la ville, les destins de Josef et Vespérine basculent et c'est alors que l'histoire commence enfin...

Et c'est un peu le truc qui m'a légèrement dégoûté en terminant cette bande dessinée. J'espère ainsi pouvoir trouver la suite de ce 1er tome que j'ai dévoré sans difficulté.
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Un non lieu, un futur (ou un présent? un passé?) dévasté. Une nature "amputée". Une petite ville au bord d'une mer intérieure. Des bateaux semblables aux nôtres. Des maisons semblables aux nôtres. Des habitants. Un air du XIXe siècle, du XXe siècle. Des robes longues. du cubisme. Un air de Turquie, aussi. Et une milice, créature mi-humaine, cruelle, terrifiante avec ses dents pointues, ses yeux rouges perçants. Des airs de dictature...
C'est dans ce décor, à la fois beau et hostile, que Josef évolue. Jeune et vigoureux, il hésite encore à prendre la relève de son père dans l'entreprise familiale de bateaux. Il hésite aussi à s'engager véritablement avec Joliette. Il noie ses doutes et ses peurs dans l'alcool, auprès de son meilleur ami, Lazlo, et de sa cousine, Edith, deux esprits libres, ouverts, provocateurs, avant-gardistes en somme. Alors que la répression se fait de plus en plus dure, que les révoltes contre le pouvoir en place se durcissent elles aussi, Edith, Lazlo et Josef se retrouvent pour une chasse aux lucioles. Josef rencontre alors Vespérine, belle intrigante et rebelle... le coup de foudre est réciproque, mais leur amour impossible.

Encore une belle découverte! L'histoire est prenante, riche en rebondissements et en émotions. On ne lit pas seulement une histoire d'amour, mais aussi...
La suite, sur mon blog...
Lien : http://www.carabistouilles.c..
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 juin 2006
Lecture jeune, n°118 - Un vent révolutionnaire souffle sur les destins de Josef, peintre avorté, et d’Edith, sa cousine artiste et collectionneuse d’hommes. Nous sommes au début du XXe siècle, dans une petite ville de pêcheurs, au bord d’une mer intérieure menacée de disparition. Le pouvoir politique entend l’assécher pour alimenter en eau les nouvelles exploitations agraires. Et la milice veille au grain. L’album évoque la Russie de 1917, sans jamais la nommer, et le sort funeste qu’elle réserva à la mer d’Aral et aux villages alentours. Mais, loin de tout réalisme, le dessin d’Alfred anime des lieux et des personnages singuliers, car fantasmés : l’architecture de la ville fait se rencontrer l’Orient (dômes orthodoxes) et l’Occident (maisons de bois au toit pointu); les silhouettes graciles portent des costumes difficiles à dater ; les miliciens sont des créatures fantastiques, ombres chinoises au casque à pointe et aux yeux injectés de sang… Le chaos qui règne n’épargne pas Josef. Alors qu’il s’apprête à quitter la ville avec sa promise, il croise le chemin de Vespérine, muse au charme vénéneux mariée à un révolutionnaire impotent. Cette rencontre bouleversante a lieu lors de la nuit des lucioles : chaque année, à la même période, la tradition veut que les dames chassent ces insectes lumineux pour en orner leurs cheveux, espérant ainsi « un hiver doux, une pêche abondante, et le retour à bon port de leurs hommes ». La flamme de la passion s’allume entre les deux jeunes gens : « Tu vois cet arbre, Josef ? On le surnomme "le désespoir du singe" car il ne laisse aucune prise à l’escalade. Notre liaison est comme cet arbre. Elle ne peut se laisser envahir par les sentiments. » La suite de cette magnifique fresque permettra-t-elle à un amour épineux de croître ? _ Gaëlle Glin
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tu vois cet arbre, Josef? On le surnomme "le désespoir du singe" car il ne laisse aucune prise à l'escalade. Notre liaison est comme cet arbre. Elle ne peut se laisser envahir par les sentiments.
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Lazlo résume très bien la situation : tu fais semblant de ne pas être malheureux...
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Les yeux de mon fils ne sont pas assez usés sur les laideurs du monde pour reconnaître la grâce quand il la croisé !! (pl. 27)
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