Le narrateur accomplit un voyage en voiture qui le conduit à Bergame, en Italie. A l'arrière, étendu sur le siège dans sa "petite boîte", il y a son père mort. C'est pour lui que le voyage se fait; pour l'enterrement de cet homme dans ce qui fut probablement sa ville natale; celle où il a vécu une partie de sa vie. Ainsi le narrateur est confronté durant de longues heures à cette fausse solitude, à cette absence obsédante dans son dos. Il ne cesse de parler à quelqu'un qui ne peut plus l'entendre. D'ailleurs, il est possible qu'il en fut toujours ainsi. Les êtres de ce récit n'ont, semble-t-il, jamais été très proches.
Robert Piccamiglio a déjà publié une trentaine d'ouvrages, pour la plupart, aux éditions
Jacques Brémond.
Christophe Fourvel, le Matricule des Anges
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