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EAN : 9791090998049
Les Editions du Citron bleu (11/02/2013)
3.9/5   15 notes
Résumé :
Présentation de l’éditeur.
Besançon. Commissariat central de la Gare d'Eau.Arrivant de Bergerac, la commissaire Marianne Bracq n'a pas le temps de se familiariser avec sa nouvelle équipe : le corps éviscéré d'une clocharde est découvert le jour même. Un tueur rôde dans la ville. Une image, une seule, a déclenché un flot de haine....
D'étranges marques sur le cadavre écartent l'idée du banal fait divers. Un sombre passé ressurgit, un vieux dossier à rou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
On ne devient pas psychopathe du jour au lendemain. L'inhumain fermente de nombreuses années avant d'être prêt, mûr et redoutable. Lorsqu'il passe à l'action après avoir réfléchi chacun de ses actes minutieusement. L'irréversible hurle, laissant un écho sanglant, enivrant. C'est aussi la naissance d'une libération, d'un accomplissement. Comment est-ce possible ? L'injustice. Une arme invisible, vicieuse, le nid où le côté bestial de la race humaine est couvé. À terme, les créatures engendrées brisent leurs coquilles et sont affamées de vengeance. L'heure de la chasse a alors sonné. Dans la cohue, l'indignation, l'incompréhension même, la tranquillité bousculée cherche le coupable et oublie l'origine du mal. Voici l'histoire d'un de ces monstres qui a la haine. Voici la première enquête du commissaire Bracq, mutée fraichement à Besançon. Elle quittait Bergerac pleine d'espoir professionnel, sans doute. C'était le 15 juin 2012 et plus rien ne sera pareil à dater de ce jour…
Dès le départ, enfin, assez tôt dans le livre, je me disais : aïe, un rassemblement de « clichés » : une secte, un prisme, une policière mutée, une relation de travail froide, plate, avec pression de la hiérarchie... etc. Les éléments qui sont presque toujours présents dans le polar.
Néanmoins, au fil de la lecture, le lecteur est bien embarqué. Grâce non seulement à la maitrise du genre, l'auteur connaît bien les clés de l'élaboration d'un schéma assez complexe. Pas évident de rester crédible dans le monde du roman policier où les auteurs pullulent. Fabrice Pichon à l'avantage de maitriser les connaissances afin de proposer un déroulement d'enquêtes précis sans tromperie, un maintien de l'intrigue efficace et surtout un découpage minutieux, une unité de temps accélérée avec des dates...
C'est pour tout cela que le lecteur malgré la crainte du départ, une légère sensation de déjà vu, filera jusqu'au bout du texte avec plaisir et sans ennui.

La fin suscite le questionnement. Il faut une suite…
Au final, il y a un point principal qui m'a suivi tout au long de la lecture. C'est la retenue de l'auteur. J'ai toujours ressenti cette sensation de timidité relationnelle entre les personnages, dans la description, dans l'atmosphère qui les entoure ainsi que pour le dialogue. En tout cas en partie, pas toujours. Oui, voilà, une espèce d'audace supplémentaire aurait bien coloré les personnages. le décor donne tout simplement envie de visiter la ville de Besançon. Pour l'intrigue, la question de l'enlèvement est l'image que j'ai choisie pour expliquer ce manque d'audace. L'auteur à la possibilité d'aller beaucoup plus loin sans la faire à l'américaine. Il en a les capacités.
Donc, j'ai beaucoup aimé sa plume, claire, c'est fluide, pas de débordement lourd, c'est rapide, froid, tout comme l'enquête. Je me dis qu'on « risque », qu'on aura la chance, de retrouver un auteur talentueux sur un autre roman. Mais plus relâché et sûr de lui dans son écriture. Donc un bouquin encore plus abouti que celui-ci qui est déjà très réussi.

De surprise en étonnement. du très beau boulot. Un agréable moment.

Toujours d'une grande disponibilité, Fabrice Pichon nous partage son avis. Merci.

« Je suis d'accord avec toi sur la réserve. Cependant, dans cette histoire, je voulais une cohérence avec le précédent roman où les personnages se connaissaient depuis longtemps, permettant des relations plus fortes. Là, pas facile pour une nouvelle venue de prendre ses marques en faisant fi d'une hiérarchie pesante, et pas évidente non plus pour l'équipe de trouver ses marques avec la nouvelle patronne. D'où peut-être ce sentiment de retenue que tu as ressenti.
Mais la réserve existe cependant et je constate qu'elle disparait avec un peu plus d'expérience dans l'écriture.
J'espère que l'un des projets sur lequel je bosse me donnera raison… plus libre et moins sur la retenue tant sur le thème, que les actions, les personnages ou les dialogues... mais je ne sais pas quand il verra le jour...
Concernant la fin du livre, j'ai longuement hésité, mais je voulais quelque chose qui soit différent et qui permette une interrogation : parce que comme tu l'as dit c'est une battante, responsable. Mais il existe cette fraction de seconde qui balaye tout....Et j'avais envie que le lecteur se pose la question que tu t'es posée.
Ceci étant, c'est aussi un “cliffhanger” (pas beau comme mot), parce qu'il y aura une suite (également en cours d'écriture) et une évolution des personnages. »

C'est dit, c'est noté. Chères lectrices, chers lecteurs, restez sur le quai, un nouvel arrivage très intéressants se profile à l'horizon. Soyez aux aguets…
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C'est grâce à l'un des groupes de lecture Facebook dans lequel je suis, que j'ai entendu parlé de cet auteur, Fabrice Pichon. Quelle coïncidence de découvrir que l'auteur en question est originaire de Franche-Comté alors que je projetais de me rendre dans cette région au même moment. de plus, l'action de son polar se déroule à Besançon, la ville justement où avait lieu ma journée "découverte". J'étais partie pour acheter son premier livre "Vengeance sans visage" mais, je me suis rabattue sur "Le complexe du prisme", faute d'avoir trouvé le premier en librairie. L'histoire commence dans le square Castan où le corps éviscéré d'une clocharde est retrouvé. Encore une coïncidence puisque lorsque je suis allée faire un tour dans ce joli petit square, je me suis fait interpellée par un clochard. Ce livre ne pouvait que me parler même si l'altercation avec cet individu n'est pas le meilleur souvenir que je garde de la ville. de plus, c'est tellement agréable de pouvoir suivre l'intrigue lorsque l'on connait un peu les lieux. On se sent encore plus embarqué dans l'histoire. C'est donc, munie de mon plan de la ville que j'ai découvert le deuxième polar de Fabrice Pichon. Si la première partie de l'enquête est un peu déstabilisante parce que les morts ne semblent pas avoir de lien les uns avec les autres, la quatrième victime commence à apporter des réponses au commissaire Bracq, dont c'est la première affaire dans la cité Bisontine. Peu à peu, nous finissons par découvrir l'identité du tueur mais nous ne savons toujours pas son mobile et surtout pourquoi la commissaire Bracq semble avoir un lien avec cette histoire. C'est d'ailleurs ce dosage bien orchestré que j'ai apprécié dans ce polar. Fabrice Pichon nous donne les réponses au compte gouttes et nous fait découvrir que Marianne Bracq est, à la fois charismatique mais aussi vulnérable. Les seconds personnages sont aussi très crédibles et donne à l'histoire beaucoup d'authenticité si bien que j'ai pris plaisir à tourner les pages pour connaître la vérité sur cette affaire. Si l'ensemble de l'enquête m'a beaucoup plu par sa cohérence, j'apporte tout de même un petit bémol avec la scène finale que je n'ai pas aimé mais qui ne gâche en rien cette belle découverte et me donne envie de lire le précédent livre de l'auteur "Vengeance sans visage" et j'espère ses prochains polars.
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Après avoir découvert Fabrice Pichon avec Vengeance sans visage, je continue l'aventure avec le complexe du prisme aux côtés de la commissaire Marianne Bracq, nouvellement arrivée à Besançon.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle va se plonger immédiatement dans l'ambiance de cette ville car des corps éviscérés pleuvent.

D'étranges marques évoquant un code l'intriguent, elle et toute l'équipe avec qui nous avions fait connaissance dans le précédant roman.

Mais le plus étrange est ce prisme qu'elle possède et qui semble la relier à ces meurtres atroces…

Sa vie va en être bouleversée…

Autant j'avais trouvé le personnage de Nicole Desvignes antipathique, autant j'ai apprécié celui de Marianne. Elle est professionnelle, un peu rentre-dedans… mais d'une manière tellement plus subtile et intelligente!

Cette fois-ci, nous découvrons l'univers sectaire capable des pires calculs pour nourrir des aspirations et croyances partagées par quelques adeptes et qui cherche à manipuler le commun des mortels. Je déplore que la symbolique liée aux caractéristiques des crimes bien sanglants n'ait pas été plus développée.

Dans ce roman, peu de liens personnels entre les membres de l'équipe policière sont développés… c'est boulot-boulot! L'action est largement centrée sur la commissaire. le mystère autour de Marianne Bracq ne s'éclaircit que dans la dernière partie toutefois. Et de manière quelque peu explosive…

Un condamné à tort… 30 ans d'emprisonnement psychiatrique… 2 enfants perdus…

Et un dénouement insupportable…

Pour une surprise, la fin en est une! Mais d'un point de vue personnel, inenvisageable en l'espèce, avec une femme aussi forte et responsable.

Comprendront ceux qui ont lu le livre, je ne peux en dire plus sans spoiler outrageusement!

Ce terme est un bémol pour moi qui ternit légèrement le reste de l'histoire et c'est dommage.

Mais le doute reste permis sur l'issue définitive… c'est peut-être un côté optimiste qui survit chez moi!

L'intrigue est bien ficelée et déroulée, avec toujours cette écriture agréable, fluide et que je trouve plus aboutie que dans son premier roman.

On retrouve avec plaisir le thème du passé qui prend son temps pour revenir titiller le présent et bousculer les faits depuis longtemps établis. Tout comme on retrouve une femme de tête au creux de la tempête, capable de mener son enquête tout en jonglant avec la pression de l'appareil judiciaire.

En bref, cette lecture a été très agréable, si ce n'est cette petite fausse note finale et cette fausse note n'est qu'un avis tout à fait subjectif! Et puis allez savoir, c'est un cliffhanger, alors tout est permis dans la suite!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Besançon. Commissariat central de la Gare d'Eau.
Arrivant de Bergerac, la commissaire Marianne Bracq n'a pas le temps de se familiariser avec sa nouvelle équipe : le corps éviscéré d'une clocharde est découvert le jour même. Un tueur rôde dans la ville. Une image, une seule, a déclenché un flot de haine....
D'étranges marques sur le cadavre écartent l'idée du banal fait divers. Un sombre passé ressurgit, un vieux dossier à rouvrir, une plongée dans une enquête d'où Marianne Bracq pourrait ne pas sortir indemne. Car malgré elle, la commissaire semble être le trait d'union entre le passé et le présent.
J'ai beaucoup aimé ce livre, que mes amis ont déjà chroniqué sur leurs blogs respectifs, que je vous invite à visiter. Je l'ai trouvé plus « abouti » que le précédent « Vengeance sans visage ». On ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de ce roman. Les personnages sont bien étudiés et très crédibles. C'est écrit d'une plume alerte, qui ménage un suspense habilement entretenu, avec ce qu'il faut de fausses pistes pour nous faire nous fourvoyer, jusqu'au final où l'on pense avoir compris, mais non… L'auteur nous réserve un dernier coup de théâtre dans un dénouement vraiment surprenant…
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Fabrice Pichon est un auteur que j'ai eu le plaisir de rencontrer au salon de Neuilly-Plaisance et à qui j'avais pris ce roman sur son conseil. Je n'avais pas pris le temps de le lire et hélas l'auteur nous a quittés cette année.
Besançon et la Franche-Comté sont inconnus pour ma part mais rien que de lire les descriptions de l'auteur j'ai déjà très envie d'aller découvrir cette région et cette ville.
La commissaire Marianne Bracq a été muté sur Besançon et à peine arrivée elle est confrontée immédiatement à un crime sordide, une clocharde a été trouvée assassinée éviscérée et mutilée dans un square. Des signes étranges ont été gravés sur son corps. D'autres meurtres vont suivre et les policiers du commissariat vont devoir vraiment tout tenter pour arrêter ce meurtrier.
Qui est-il? Pourquoi tous ces crimes affreux? Pourquoi ces signes? Que signifie ce prisme? Et quel rôle va jouer notre commissaire dans cette histoire?
C'est à toutes ces questions que l'équipe va devoir trouver des réponses.

Excellente intrigue pleine de suspense et bien rythmée.
Les personnages sont vraiment intéressants et tiennent toute leur place dans l'histoire.
L'écriture est très agréable et donne beaucoup de limpidité au récit.
J'ai trouvé également que le sujet était original et l'épilogue m'a laissée bouche bée.... il faut absolument que je me procure les autres tomes.

Un auteur que je regrette de n'avoir découvert plus tôt mais heureusement il me reste beaucoup de ses romans à lire.

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mais c'est parfois sous-estimer la puissance du tsunami qui se prépare. D'abord il y a la mer qui se retire doucement, inexorablement avec un mélange d'images qui s'enchevêtrent les unes aux autres, de sentiments opposés qui se mettent à danser ensemble.
Et puis les vagues reviennent, plus grandes, plus grosses, plus fortes et le cœur commence à battre au rythme de la peur qui envahit le corps.
Enfin c'est le chaos qui vous submerge, balayant tout sur son passage et emportant la conscience dans les profondeurs de l'âme.
C'est le dernier voyage, celui qui ne dure que quelques secondes, mais qui semble s'éterniser: un périple qui se termine toujours par la décision suprême.
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Après avoir enfilé les gants et les surchausses que lui tendait le planton au sommet des marches, elle dévala l'escalier et se mêla aux hommes en blanc.
Les projecteurs sur pieds étaient en cours d'installation en arc de cercle autour de la scène, alors qu'un paravent de plastique opaque masquait les lieux.
Ils s'allumèrent au moment où l'équipe franchissait le cordon de sécurité.
La puissante lumière blanche éclaire deux corps inertes.
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- Mon Dieu ! lâcha Goncalves en se signant instinctivement.
Quelle horreur ! jugea Magnin.
Assis adossé à la muraille du quai, un homme, les mains jointes en coupe, tenait un coeur ensanglanté. Son regard vitreux semblait s'étendre au-delà du paravent, pour se perdre sur l'autre rivage
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On se rattrape à ceux qu'on aime, lorsque l'esprit vacille.
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