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EAN : 9781090998002
Les Editions du Citron bleu (01/01/2012)
3.55/5   11 notes
Résumé :
Un homme crucifié contre la porte de la Citadelle
de Besançon, bientôt suivi d’un second sur le fronton
de la Porte Noire. La commissaire de police Nicole Desvignes
est confrontée à l’enquête la plus compliquée
et la plus périlleuse de toute sa carrière.
Suspens, angoisse et rebondissements qui la mènent
de Besançon à Pouilley les Vignes, de Dijon à Cavalaire sur Mer.
Fabrice Pichon signe ici un premier roman policie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Insatiable quant à la lecture de nouveaux auteurs français, c'est avec son premier roman, VENGEANCE SANS VISAGE, que Fabrice Pichon m'invite à découvrir un peu la région de son enfance, mais pas que …

Besançon : le corps d'un homme crucifié sur la porte de la Citadelle vient d'être découvert, bientôt suivi par un second sur le fronton de la Porte Noire. Deux morts, deux architectes et certainement un seul assassin.

Epaulée par son équipe, la commissaire Nicole Desvignes n'a que trois jours pour boucler son enquête, l'une des plus complexes de toute sa carrière.

De surcroît, elle a bien du mal à accepter à ses côtés la présence de son nouvel adjoint, le commandant Alexandre Pulien. Celui-ci vient de lui être imposé pour suppléer le commandant Victor, avec qui elle travaillait depuis 15 ans.

Soupçonné de proxénétisme, le commandant Victor se serait suicidé après qu'une enquête de l'Inspection Générale ait brutalement stoppée sa carrière. Sa disparition dans les eaux tumultueuses du Doubs semblait donner raison aux conclusions de l'enquête. Son corps n'avait cependant jamais été retrouvé. Mais malgré des preuves bien réelles, la commissaire Nicole Desvignes n'avait jamais cru un seul mot du rapport de l'Inspection Générale.

Puis c'est au tour de son fils, Stéphane de disparaître. Ayant effectué plusieurs stages dans la société des deux architectes retrouvés morts, il est soupçonné du double homicide.

Première constatation avant d'entamer ma lecture : le format. Une taille particulière qui se niche entre le livre de poche et le grand format. J'adore ! Ce qui me chagrine par contre, c'est le côté vieillot que m'inspire la couverture. Mais là n'est pas l'essentiel -me direz-vous- nous sommes bien d'accord, il n'empêche …
Fabrice Pichon, débute son roman par un prologue, dont il se dégage de prime abord une atmosphère particulière jusqu'à en devenir oppressante. Il a choisi l'inoubliable musique du film Midnight Express de Alan Parker pour accompagner cet homme, qui file à bord de sa Porsche 924. Cet homme, c'est Ghislain de Burry. Il est temps pour lui de prendre son train pour se libérer de cette prison dans laquelle on l'a enfermé. Je me suis laissée aller à relire ce prologue avec la musique en fond et force est de constater que le choix de ce morceau est on ne peut mieux approprié !

On entre dans le vif du sujet avec ce double meurtre, aux côtés de celle que son équipe surnomme « la patronne » Nicole Desvignes. Une femme libre, sans attache et sans contrainte. Une personnalité secrète dont il émane toutefois une puissance qui impose le respect.

Fabrice Pichon exploite très bien les différentes facettes de ses personnages, créant ainsi des suspects potentiels qui se succèdent les uns aux autres. Suspense et vengeance sont les maîtres mots de ce roman qui ne nous laisse aucun répit.

Un livre qui s'ouvre sur un prologue du tonnerre, une intrigue menée avec habileté, le tout couronné par une écriture impeccable : bref j'ai passé un très bon moment de lecture.

Une première expérience menée à bien pour un auteur à suivre !

Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
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Ceux qui passent par ce blog doivent savoir que j'aime lire les premiers romans de jeunes auteurs, non encore connus. C'est le cas pour Vengeance sans visage de Fabrice Pichon, un roman policier régional prometteur.

Besançon, de nos jours : On vient de découvrir le corps d'un homme crucifié sur la porte de la Citadelle. Peu après, C'est sur le fronton de la Porte Noire que l'on découvre un deuxième corps. de toute évidence, le même tueur a sévi deux fois. le seul point commun entre ces deux morts : Ils sont tous les deux architectes.

La commissaire Nicole Desvignes va avoir la charge de cette enquête. Elle a trois jours pour résoudre cette énigme. Alors qu'elle vient de perdre son collègue, le commandant Victor, qui s'est suicidé pour éviter de se voir condamné par l'Inspection Générale des Services, elle va subir l'arrivée d'un nouvel adjoint en la personne de Alexandre Pulien.

C'est ensuite Stéphane, le fils du commandant Victor qui disparait. Sachant qu'il a effectué des stages chez les deux architectes morts, il devient le suspect numéro 1, en même temps que cela renforce la potentielle culpabilité du commandant Victor. Les nerfs du commissaire Nicole Desvignes vont être mis à rude épreuve.

Si je vous dis que ce roman est un roman policier régional plein de charme, vous n'allez pas lire la suite de ce que j'ai à vous dire. Vous auriez bien tort de ne pas faire ce petit voyage en Franche-Comté, et à Besançon en particulier, la ville où il fait bon vivre. Et apparemment, il fait bon y mourir aussi. Car ce qui ressort de ce roman, c'est que l'ensemble est étonnamment maitrisé.

D'un roman régional, Vengeance sans visage en a toutes les qualités. Sans être lourdingue, il nous montre cette belle région de Franche-Comté, son architecture, ses bois, ses collines. Il me semble qu'il n'y manque que la gastronomie. Et comme c'est très bien écrit, on dévore ça avec grand plaisir !

Du roman policier, il en a tous les ingrédients et surtout toutes les qualités. L'intrigue est menée avec beaucoup de rigueur, mélangeant l'enquête sur le meurtre des architectes avec le dilemme du commissaire Desvignes quant à sa volonté d'innocenter son adjoint. Comme le titre l'indique, la solution est à chercher dans le passé des protagonistes. Si les moyens utilisés par le tueur sont un peu extrêmes, l'auteur montre son intérêt pour les racines et l'importance ou les conséquences que peuvent avoir certains actes sur le devenir des gens.

Il y a aussi et surtout toute une pléiade de personnages, dont le commissaire Desvignes, une femme qui en a, qui semble bien peu sympathique au premier abord, mais qui, par sa volonté et son obsession, finit par emporter l'adhésion du lecteur que je suis. Et puis, il y a aussi les autres enquêteurs, qui ne sont pas là juste pour le décor, mais qui font partie intégrante de l'histoire. Et l'auteur en dit suffisamment pour laisser présager une suite dans ce commissariat de Besançon.

Que disais-je déjà ? Vengeance sans visage est un roman policier régional. Mais c'est un premier roman fort réussi et prometteur pour la suite. D'ailleurs, la suite s'appellera le complexe du prisme, et sortira l'année prochaine, toujours aux éditions du citron bleu. Je serai au rendez vous.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Vengeance sans visage est le premier roman de Fabrice Pichon et le premier que je lis de lui d'ailleurs…

Bon… je vous avoue que l'étiquette "Série noire franc-comtoise" sur la couverture n'était pas faite pour m'attirer… En effet, je préfère habituellement m'évader loin de nos chères régions françaises…

Mais j'étais curieuse de découvrir tout de même cet auteur…

Je dois bien avouer que je suis agréablement surprise par ce policier de qualité, à l'intrigue bien ficelée et maîtrisée.

En effet, l'équipe du commissaire Desvignes n'a que quelques jours pour résoudre une série de meurtres qui semblent émailler une vengeance obscure… Enquête troublée et opacifiée par la mise en cause du fils de l'ancien coéquipier de Nicole Desvignes, le commandant Victor, qui se serait suicidé à la suite d'une enquête de l'IGS (Inspection Générale des Services) entachant sa carrière et sa réputation.

Pour Nicole, rien n'est simple…

Il lui faut résoudre cette succession de morts, retrouver Stéphane pour le disculper, échapper à l'IGS qui lui reproche son soutien indéfectible au commandant déchu, composer avec son ex-mari et procureur, canaliser son nouvel adjoint peu sympathique Alexandre Pulien, tout en dirigeant l'ensemble de son équipe.

L'écriture est agréable et fluide, l'étude des divers personnages est précise et dense, le suspens est présent et s'amplifie au fil des pages, les retournements de situation font bondir et la description détaillée des lieux prouve que Monsieur Pichon évolue en terrain connu!

Pas de réel temps mort mais un savant dosage entre scènes d'actions et de réflexions. L'histoire se reconstruit au fil de l'enquête pour révéler que chaque action entraîne des conséquences… et pour le coup… de funestes répercussions… Même si les années s'égrènent entre les termes. C'est une illustration impeccable que la vengeance peut être méticuleuse, lente, larvée et arriver pourtant à s'exprimer.

Le seul bémol, pour moi, est le personnage de Nicole Desvignes. Une femme de tête, libre indépendante mais horriblement antipathique. Elle est froide, irrespectueuse, indélicate et tranchante. Un portrait un peu trop caricatural de la femme obligée d'en faire des tonnes pour inspirer le respect de ses homologues masculins.

Je regrette que sa "part d'ombre" ne soit pas plus développée… elle aurait pu la rendre plus humaine à mes yeux!

Je mets tout de même à son actif son professionnalisme et sa pugnacité!

Mise à part ce petit couac, Vengeance sans visage a été une lecture très sympathique et Nicole ne m'empêchera pas de poursuivre ma découverte des écrits de cet auteur!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Elle sait qu’elle devrait arrêter, mais pas maintenant, pas ce soir. Elle a eu peur, elle doit sentir que la vie court dans sa gorge et ses poumons. Encore une bouffée. Elle est en vie.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité!" Cette phrase d’Einstein trottait dans la tête (…)
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