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EAN : 9782749126081
272 pages
Le Cherche midi (10/05/2012)
2.83/5   6 notes
Résumé :
À 40 ans passés, Gilles hérite de la maison d'un père inconnu et part sur ses traces.
Vendeur de chaussures pour femmes au Bon Marché le jour, transformiste dans un cabaret de Montmartre la nuit, il partage son existence avec Lucie, leur fille Honorine, sa mère Monica et les cinq vieux colocs de celle-ci : Blanche, Paul, Kathy, Odette et Jean.
Gilles embarque la troupe au grand complet à la découverte de son héritage et à mesure que le voile se lève su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un livre distrayant qui se lit vite et bien. Pas de la grande littérature, pas un thème très émouvant, un livre gentillet c'est tout... Bien à une époque où il y a beaucoup de noir, un conte des temps modernes.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Un livre-comédie dans l'air du temps : les personnages secondaires mais très fortement présents sont une bande de personnes âgées, toutes colocataires à Paris, dotées d'une énergie et d'une volonté de bouger et faire bouger les autres assez peu communes. Ils dynamisent le récit nettement. C'est un livre léger, amusant, souriant, primesautier. La première partie est vraiment agréable et très légère, puis l'histoire se tend un peu -juste un peu, le sourire et la sensation de bien-être perdurent- lorsque Gilles émet des doutes quant à la paternité de l'homme dont il hérite. Un petit suspense se fait alors jour, qui aura son explication en toutes dernières pages.
On est dans une période idyllique, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" (Jean Yanne) : Paris est un rêve, la campagne un havre de bonheur, un rien kitsch, "comme au bon vieux temps". C'est coquet, joyeux, désuet. Vincent Pichon-Varin plonge la tête la première dans tous les clichés sur les Provinciaux (il met un accent au paysan normand "à y accrocher son pardessus" comme disait Coluche)
Le cafetier n'est pas mal non plus dans son genre qui s'exprime à la troisième personne "Qu'est-ce qu'il boit ?" (p.33) (ce que personnellement, je jugeais être l'apanage des garçons de cafés parisiens, comme quoi, chacun ses stéréotypes). La confrontation entre les Parisiens, artistes et les habitants du petit village donne lieu à des quiproquos, des blagues un peu éculées, au mieux prévisibles, mais qui étonnamment passent plutôt bien.
Voilà donc pour ce livre qui regorge de clichés, d'évidences et de facilités, mais qui dans le même temps vous fait passer un moment de lecture agréable, sans aucune arrière pensée : un livre qui ne prend pas le chou (normal, il ne se passe pas en Auvergne !) L'auteur sait faire passer les faiblesses de son bouquin au second plan : on les oublie (ou on les range dans un coin) au profit de l'histoire, et de la joyeuse aventure.
C'est bon comme une journée ensoleillée à la campagne entre amis, un pique-nique légèrement arrosé d'un rosé frais, une nappe à carreaux, des gens beaux qui jouent et rient et ne se prennent pas au sérieux. Bon comme un pub pour un fromage ou tout autre produit qui veut vanter ses mérites paysans, "de terroir".
Lu -et finalement approuvé- un après-midi d'un temps on ne peut plus pourri : idéal pour rester quand même de bonne humeur !
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Gilles, la quarantaine, travaille comme vendeur de chaussures le jour et se produit au cabaret le soir. Il vit avec sa femme Lucie et leur fille Honorine. Il n'a jamais connu son père. Alors quand un notaire le contacte pour lui dire qu'il vient d'hériter d'une grande maison en Normandie, il est plus qu'intrigué ! Il s'y rend avec sa mère et les collocs de celle ci, un groupe de vieux déjantés et excentriques ! Sur place, il cherche des indices sur son père ... mais il sent que quelque chose cloche ...

J'ai découvert ce livre dans la sélection du Prix Confidentielles (vive le retard de chroniques sur ce blog...) et je dois dire qu'il s'agit d'une lecture plaisante et agréable.
J'ai aimé les personnages assez délurés comme ceux du groupe de collocs et le fait qu'ils vivents tous ensemble m'a un peu rappelé le livre "Et puis Paulette" de Barbara Constantine ! J'ai aussi aimé le côté intrigue et suspense de ce roman alors qu'il ne s'agit nullement d'un polar. le lecteur s'interroge régulièrement : Qui était cet homme ? Est-ce vraiment le père de Gilles ? (et j'en passe pour conserver le mystère ^^)

Cependant j'avais un peu deviné certains éléments de la fin... et d'ailleurs le titre donne un sacré indice ! C'est dommage mais au moins ça prouve que je suivais bien l'histoire ! Néanmoins la fin est assez peu crédible à mon goût, mais peut-être est-ce à cause du fait que j'avais deviné la fin...

Un livre agréable qui se lit assez vite, mais qui ne restera pas longtemps dans mes souvenirs...

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Il est question d'un héritage qui tombe du ciel, d'une colocation du troisième âge qui fonctionne harmonieusement, d'un vendeur de chaussures-transformiste qui retrouve son père et d'une virée en Normandie avec tout ce petit monde...

Mon résumé fait deux lignes, mon avis m'en fera pas plus. Et pour cause : j'ai lu ce livre en diagonale, je l'avoue, ne parvenant pas à trouver grand intérêt à cette histoire d'héritage.

Une histoire rocambolesque et gentillette, une écriture banale, des dialogues un peu creux. Voilà en résumé ma perception de ce roman.
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Il est difficile de dire, en parlant d'un livre, qu'il ne vous a pas touché, et pourtant, c'est le cas ici. Peut-être que si j'avais lu le premier tome des aventures de ces six vieux colocs, j'aurai pris plaisir à les retrouver. Je ne crois pas cependant. le héros est Gilles, qui découvre un héritage inespéré, la Normandie, le vélo, le calva et emmène tous ses colocataires avec lui.
Pour moi, ce livre est une naïve bluette normande, avec des personnages tout aussi naïfs, quelques passerelles entre la Normandie et ses vélos, Paris et ses vélibs, un cabaret transformiste à Montmartre, des costumes dans un grenier, des chambres emménagées comme autant d'hommage à des chanteurs populaires, et les “retrouvailles” avec un père qui a déclaré forfait depuis quarante ans, sans que personne ne souffre de ses curieuses retrouvailles. Même l'allusion à la déportation n'a pas provoqué d'émotion chez moi – et pourtant, ce sujet reste toujours sensible.
J'arrête donc là la rédaction de cette avis, ne voulant pas verser dans la méchanceté. Les personnages, eux, ne le sont pas, pourquoi le serais-je ?
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Gilles siffle son café-calva d'une traite, car le serveur a déjà quitté son bar en direction de la remise. Il plisse les yeux et fait une petite grimace pour tenter d'adoucir les brûlures conjuguées des températures du café et de l'alcool. La gorge en feu, il veut demander au patron s'il doit le suivre ou l'attendre là, mais aucun son ne sort de sa bouche. Gilles se poste sur l'avenue et déjà le cafetier apparaît, poussant fièrement une antiquité dont les couinements sont en parfaite harmonie avec la rouille qui a gagné l'intégralité du guidon et du cadre.
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Le rédacteur en chef de L'Eveil est un vrai Normand, jovial et bon vivant. Ses grosses moustaches en bataille peinent à masquer de bonnes joues rougeaudes, gonflées aux escalopes à la crème, au cidre et au camenbert au lait cru. Il promène sur sa silhouette épaisse toute la définition du mot "bonhomie". (p.211)
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- Vous allez me goûter çô, il faut goûter, c'est moi qui l'ai fait et ce pommeau il est impeccab'. Un an de fût de chêne, c'est pô pour de rien, c'est sûr çô y fait au goût. Allez, à la bonne vot' et bienvenue dans not' campagne. Elle est-y pas belle not' verdure . Gadez-moi çô ! Jolie, hein ? (p.145)
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