Comme beaucoup d'anglais et d'américains qui se sont lancés dans l'étude des cathares ou des templiers,
Lynn Picknett et Clive Prince n'échappent pas au sensationnel racoleur.
Marie Madeleine dont personne au juste ne sait vraiment qu'elle fut son parcourt faute de toute documentation probante aurait aimé le Christ. Pourquoi pas ? Les templiers, les cathares le savaient et alors, la belle affaire !
Est-ce là l'essentiel de leur doctrine, le fondement de leur action, je ne le crois pas. Ils se sont toujours revendiqués profondément chrétiens.
Les auteurs ne font que suivre de vieilles lunes, ressassées dans certains milieux de la maçonnerie qui a vite oublié ses fondements chrétiens, relookées par le faussaire Pierre Plantard et son faux Prieuré de Sion, reboostées par les anglais de "L'énigme sacrée".
Les historiens du christianisme connaissent eux le rôle joué par les femmes dans la proto-histoire de la secte grandissante, ils n'ignorent pas non plus qu'elles furent systématiquement écartées au profit des hommes et de leur pouvoir.
Le sujet est suffisamment dense et complexe sans que de pseudo-historiens affabulent sans jamais donner le moindre preuve tangible de leurs théories.