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Le titre m'était hermétique, l'illustration m'a d'abord attirée. J'ai appris que la cosmologie, c'est la science qui étudie la structure, l'origine et l'évolution de l'Univers considéré dans son ensemble. Voilà.
Une fois cela dit, ouvrons le livre. Il propose des rencontres entre mésanges, entre présidents ou avec Marcel Proust. C'est déjanté, c'est une façon de dénoncer l'absurdité de notre monde. Ainsi Trump et Macron discutent des vertus du gorgeted woodstar ou du bee hummingbird, mettant dans la bataille toutes leurs forces argumentatives pour défendre chacun son poulain -son oiseau devrais-je dire - c'est drôle.
Nous sommes dans un monde nouveau où le concept de nature a disparu, où les animaux et les plantes sont des partenaires sociaux, où l'instant présent prime sur l'avenir.
J'ai aimé cet humour décalé et ce regard incisif sur les politiques. Les illustrations sont superbes.
La postface éclaire sur les intentions et la position de l'auteur : je les ai trouvées ardues, j'y reviendrai.
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Wouaaa génial ! Que c'est drôle et tellement souhaitable ! Les divers sujets abordés dans ce nouveau livre sont vraiment intéressants. Mention spéciale à l'anthropologue jivaro qui étudie les moeurs des occidentaux : ça résonne tellement avec toutes les études éthologiques et anthropologiques...
Une belle découverte ! :)
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Pour mieux comprendre qu'est-ce que la cosmologie du futur, il faut comprendre le terme cosmologie. Wikipedia la définit de la façon suivante : la cosmologie est la branche de la physique qui étudie l'origine, la nature, la structure et l'évolution de l'Univers. Un ensemble d'éléments cohérents qui forment un tout complémentaire et interdépendant. Pourtant, on divise de façon net et précise avec d'un côté l'homme qui est au-dessus de tout et le reste qui doivent être à sa disposition. Alessandro Pignocchi veut que l'on prenne conscience du lien qui nous unis à ce qui nous entoure. La nature va prendre parfois sa revanche si on ne modifie rien. On s'amuse avec une grande délectation de la folie douce qui touche les mésanges et autres petits oiseaux. Comment ne pas s'éclaffer quand on apprend que des politiques sont morts attaqués par des volatiles. Et surtout que cela dissuade d'autres hommes à vouloir devenir président. N'y voyez pas "Les oiseaux" d'Hitchcock d'autant plus quand on observe la délicatesse de la représentation des moineaux par le dessinateur. Par contre, ils sont partout et voit tout. Pourquoi ne pourraient ils pas être des acteurs du changement? le scénariste poursuit sa démarche philosophique avec le regard anthropologique d'un jivaro sur la société française. Par contre, il va aller à l'encontre des principes de cette science. Il va ramener un président dans sa communauté. Les imaginaires se confrontent pour mieux en rire. Une approche originale qui nous pousse à aller plus loin dans notre réflexion sur le rapport à l'autre. La postface est d'une grande éloquence donnant des explications plus approfondie sur la vision de l'artiste.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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L'auteur Alessandro Pignocchi est un ancien chercheur en sciences cognitives et de philosophie. Il s'essaye à la BD d'humour sur un mode totalement décalé mettant en scène des hommes politiques dans des situations cocasses pour parler d'anthropologie de la jungle amazonienne. Certes, voir Macron et Trump à la pêche avec un trident vaut son coup d'oeil.

J'avoue ne pas avoir aimé ce petit cocktail assez déluré qui commence d'ailleurs par un dialogue entre mésanges punk. N'est pas Fabcaro qui veut, je dirais. Cela n'a pas pris en ce qui me concerne mais je doute fort que cela plaise au plus grand nombre. J'étais pourtant assez enthousiaste en commençant cette lecture mais j'ai très vite été déçu. Parfois, on tente des expériences en sortant des sentiers battus mais ce n'est pas toujours gagnant.

Au niveau graphisme, c'est un peu comme des images figés répétitives avec différents dialogues. Là, je dois dire que c'est un long discours ennuyeux sur un mode écologique qui ne fait pas mouche. Sans doute ais-je été décontenancé par ce mélange de genres. Cette cosmologie du futur n'est pas pour moi. Bref, sourire non garanti...
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Ethnographique, sociologique, écologique et barrée, une bd qui dépote, très instructive, avec un humour provocateur proche de Fabcaro mais aussi de belles aquarelles.
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Bien que j'ai trouvé ce tome un poil moins bon que le premier, c'était un véritable plaisir de retrouver l'humour loufoque - mais non moins politique - d'Alessandro Pignocchi avec sa série "Petit traité d'écologie sauvage".

Dans ce monde, les politicien·ne·s prennent à coeur l'écologie, au point de vivre d'une manière qui nous semblerait "alternative". Ici, le concept de "nature" a disparu.

Au travers de quelques histoires amusantes et surprenantes, l'auteur permet une réflexion vis-à-vis de l'état actuel de notre planète (et de la survie de l'humanité et des autres espèces animales !). Ce que j'aime avec cette série, c'est qu'elle a tendance à mettre en avant l'implication (ou plutôt son manque) des politicien·ne·s par rapport au dérèglement climatique.

Contrairement à de nombreux textes sur le sujet, je n'ai pas l'impression que le but soit de faire culpabiliser les consommateur·rice·s en leur faisant croire qu'iels sont responsables de la situation... même si nous le sommes tous·tes, il ne faut pas croire que le colibri, ça fonctionne. C'est une refonte complète de notre système (capitaliste) qu'il faudrait, selon moi.

C'était un plaisir de lire cette bande dessinée puisque les illustrations sont très chouettes et le propos de fond très pertinent, malgré la légèreté de façade.
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La cosmologie du futur est le 2eme d'une trilogie d'A.Pignocchi consacrée à l'environnement, à l'anthropologie, aux changements climatiques et à la biodiversite. 🦎🐿🕷🐦

J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette série et notamment l'aspect humoristique qui se dégageait des planches tout en dénonçant les désastres écologiques et sociaux en cours. Je m'étais promis de continuer cette série et même si j'ai laissé passé du temps c'est desormais chose faite !

Les sujets abordés dans le tome 1 sont approfondis et enrichis d'autres aspects. Dans ce tome les oiseaux deviennent un réel contre-pouvoir ! J'aime beaucoup le concept de renversement ou un bistrot parisien devient sujet d'étude d'un anthropologue Jivaros et « réserve naturelle ».  Ce procède permet de dénoncer beaucoup de choses.
Dans ce 2eme tome l'auteur s'interroge sur les notions de nature et culture. Les dernières pages du livre ne sont plus rédigées sous la forme de BD mais plutôt d'un mini essai philosophique et cela permet de compléter la BD et de pousser le lecteur à s'interroger sur sa vision du monde et ce qu'il prend pour évident.

D'un point de vue graphique j'aime aussi beaucoup le dessin, les aquarelles de l'auteur et le jeu sur les répétitions !  

On peut aussi souligner une apparition de M.Proust
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Après le Petit traité d'écologie sauvage, ce deuxième tome est une BD avec beaucoup d'humour et de philosophie. Elle met en scène des mésanges punks qui s'occupent de politique, nos hommes politiques (Macron, Mélenchon, Fillon, Trump, …) qui deviennent écolo, animistes et un anthropologue indien jivaro qui analyse notre société occidentale. J'ai adoré la conférence de presse entre Trump et Macron. On leur demande s'ils sont parvenus à trouver un accord sur des dossiers importants, ils se mettent à comparer la beauté de plusieurs colibris et Trump fond en larmes. C'est une très chouette BD, les dessins aquarelles sont très beaux, l'humour est très présent et l'auteur nous fait réfléchir sur la nature, l'écologie, la culture, etc.
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Le deuxième tome du Petit traité d'écologie sauvage continue dans la même veine que le premier : on suit un monde politique très différent de celui que nous connaissons, on croise un Marcel Proust activiste et notre société est toujours analysée par un anthropologue Jivaros. le tout est animé par les comiques dialogues entre mésanges et autres petits oiseaux.

A la fin de la bande-dessinée se trouve un texte sur la notion de nature dans notre société qu'il serait bon d'éradiquer et l'explication de "l'analogisme", terme inventé par Philippe Descola pour une cosmologie future du monde occidental. Cette partie ouvre de sérieuses pistes de réflexion.

Ma lecture de cette BD aux lendemains des élections américaines de 2020 lui donne une saveur particulière : ce tome s'ouvre sur l'élection de Trump et se clôt sur ce dernier tentant de se convaincre que l'avènement du monde utopique de ce tome lui est dû.
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Toujours aussi drôle
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