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3,35

sur 212 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mazarine Pingeot nous livre une partie de sa vie d'enfant puis de jeune fille longtemps cachée car « fille illégitime de… », un lourd secret qui lui a fait connaître une vie coupée du monde due à son ascendance peu banale. Elle décrit « son histoire », une vie particulière avec ses deux parents, dont beaucoup parlent sans vraiment savoir. Le côté père plus ou moins présent, toujours discret, continuellement secret, l'a manifestement déstabilisée. On retrouvera les questions de transmission et de filiation dans ses futurs romans.

Le livre se lit vite et ne présente pas vraiment d'intérêt car la situation de l'auteur est d'une extrême banalité, excepté le fait que le père soit un homme connu et que la situation financière soit particulièrement aisée. On n'apprend rien sur François Mitterrand qu'elle s'autorise à partager à travers ce court livre, et défend au-delà des polémiques concernant l'homme publique.
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J'étais curieuse d'avoir sa version de son père que j'ai aimé quand j'étais jeune, mais qui m'a beaucoup déçu par la suite.
Peut être comprendre comment on peut avoir deux vies parallèles…
Toute la première partie du livre m'a laissé un peu sur ma faim, froide.
Mazarine / Marie écrit ce livre souvenirs, portrait de son père, pour l'enfant qu'elle a envie d'avoir… sur son grand-père donc… enfant qui finalement, viendra plus vite qu'elle ne pensait, mais à peine pour s'en aller avant de naitre. Respect pour sa souffrance d'alors complètement médiatisée à l'inverse (annonce d'un heureux évènement par Paris Match, alors qu'elle et son compagnon perdent leur enfant avant la naissance : bêtise et cruauté des médias). Très dur !
Donc sa façon d'écrire, trop alambiquée, je trouve, compliquée, « intello », pas assez « personnelle » à mon goût m'a un peu étonné, dérouté et déçu… une bonne grosse moitié du livre.
Et puis ensuite, une sorte d'empathie et de compréhension se sont installées.
À l'arrivée, j'ai peu appris sur son père… juste un peu… et un peu aussi sur elle. Par contre, il est évident, que je ne l'envie pas. Etre ainsi, dans le secret, le déni pour les autres. Puis à la merci des médias, cruelles au possible. Ce n'est pas facile de se construire dans ce contexte. Pour info, livre écrit en 2005. Il commence donc à dater. J'espère qu'elle s'est « trouvée » depuis, qu'elle s'aime un peu plus et qu'elle tend vers une sorte de bonheur.

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Longtemps, Mazarine Pingeot a vécu «bouche cousue». Aujourd'hui, elle rompt le silence et tente de percer sa mémoire emmurée par une histoire trop lourde à porter.

Depuis que son père est mort, Mazarine a perdu l'un de ses deux principaux témoins et acteurs de son enfance. Et tandis que les historiens et les journalistes continuent de s'approprier le personnage public de François Mitterrand, sa jeunesse, déroulée dans le secret le plus total auprès de cet homme, semble perdre peu à peu de sa réalité. Tout cela a-t-il bien existé ? Ce François Mitterrand des journaux et des livres d'histoire a-t-il bien été son père ?
Pour lutter contre l'oubli, elle doit faire revivre, à tout prix, la petite fille heureuse qu'elle a été, ses paysages et ses jeux d'enfant, ses parents amoureux, le trio idéal, jalousement gardés dans un coin de sa mémoire... Tissant les instants magiques, banals ou cruels d'une enfance pas comme les autres, passée auprès d'un père président de la République, Mazarine fait surgir la figure étonnante de l'homme qu'elle a connu, celle d'un père aimant et exclusif. Et c'est cette image émouvante, salvatrice, qu'elle s'autorise enfin à partager.
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Mazarine Pingeot, fille « cachée » de François Mitterrand, écrit pour son enfant à naître.
Dans ce témoignage, Mazarine voudrait expliquer à cet enfant - loin du portrait du personnage public dont s'emparent encore les historiens et la presse, et inquiète du brouillage de sa mémoire à cause du temps qui passe -, qui était ce grand-père (et père). Qu'en est-il du portrait psychologique intime de ce père ? Quelles furent les relations intimes que Mazarine entretint avec lui ? Cet homme dont on parle encore, 15 ans après sa mort, était-il bien le même que celui auprès de qui elle a passé sa jeunesse?
Cette confession dévoilée, l'héritage sera-t-il, alors, moins lourd à porter ?

Pour lutter contre les distorsions de la mémoire et l'oubli, Mazarine évoque, tour à tour, la petite fille heureuse qu'elle a été, ses parents amoureux, les « autres », la famille, les petits déjeuners à trois, ses jeux d'enfant, le musée d'Orsay, la littérature, les chiens,… tous ces souvenirs jalousement gardés dans un coin de sa mémoire… Relatant les instants magiques, banals ou cruels d'une enfance hors du commun, Mazarine renoue le dialogue avec ce père aimant et exclusif. Et c'est cette image émouvante, salvatrice, qu'elle nous livre.

Un livre touchant qui dévoile, la vie privée d'un homme public, mais surtout, l'amour d'une fille pour son père. Un beau texte intuitif et sensible où sont abordés avec finesse, tendresse et justesse des questions importantes relatives à la construction identitaire : les racines, l'image de soi, le rapport aux autres, la notoriété, le mensonge, la mort, la descendance, l'oubli.
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Avant de lire ce témoignage, j'ignorai totalement que François Mitterrand avait « une fille cachée » et qu'il a révélé son existence qu'au bout de vingt ans. C'est ainsi, que Mazarine nous raconte son enfance mais aussi son présent, à travers elle nous faisons connaissance de cet ancien Président de la République en tant que père. Bien que Mazarine ne devait pas dévoiler sa véritable identité, elle a eu quand même des beaux moments de partage avec son père, on ressent une certaine complicité entre eux. Mais, pour Mazarine cela a été aussi dur de ne pas révéler qui elle était et donc de vivre en quelque sorte deux vies et du coup, de ne pas pouvoir s'exprimer ouvertement sur les joies qu'elle ressentait envers son père quand il a été élu président, de devoir cacher ce secret envers les autres élèves….
Ce témoignage que j'ai trouvé intéressant et touchant m'a tout de même un peu dérouté à cause de l'écriture de l'autrice que j'ai trouvé alambiquée et froide aussi, ce qui est vraiment dommage. Malgré ce point négatif, je reconnais tout de même que c'est un récit qui vaut la peine d'être lu puisqu'il aborde des sujets importants comme la notoriété, le mensonge, l'identité de soi, la perte d'un enfant et bien d'autres sujets… Quand on termine la lecture de ce livre, on espère qu'une chose : c'est que Mazarine vit enfin dans le bonheur.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Ouvrage tout en émotion sur la vie d'une enfant issue d'adultère, puisque le père a refusé de divorcer de son épouse légitime. Puis enfant cachée, car ce père est devenu président de la République alors qu'elle avait 6 ans. Situation qui dure à nouveau les 7 années suivantes. Quelle image de soi donner à l'école, en société ? Comment se construire sereinement, même avec tout l'amour de ses parents, quand on doit cacher ses origines ?
Malgré le lot de sacrifices intimes, bel hommage au père dans ce livre. Mazarine est forte, elle a de qui tenir !
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Si une petite fille reste cachée trop longtemps, elle risque de parler comme une petite souris :
La plume se trempe dans l'encre mais l'encre est invisible.
Et on aura du mal à comprendre ce qu'elle veut nous dire.
Le livre est à l'image d'un filet de voix entendu derrière une porte, il en manque des parties pour qu'on appréhende le tout.
Le président a caché une partie de sa vie alors qu'il n'y avait pas lieu de le faire, comme s'il vivait dans un siècle révolu.
Le président et son dernier amour ont joué perso, égoïstes et ont calfeutré, étouffé l'amour de leur amour comme dans "L'écume des jours" de Boris Vian.

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J'étais intriguée par la vie de cette femme qui a eu malgré elle une vie à part, remplie de secrets.
Certes, on apprend un peu, elle nous dévoile par petites touches quelques souvenirs, quelques moments choisis mais c'est davantage ses impressions, ses sentiments, ses réflexions actuelles qu'elle nous livre.
Je suis donc restée un peu frustrée, même si certains passages m'ont étonnée, interpellée, l'ensemble est un peu trop redondant et insuffisant pour m'avoir pleinement satisfaite.
Reste que j'ai trouvé que c'est une femme assez admirable pour vivre ce à quoi elle a fait face et subit encore.
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Une enfance volée et trahie qui m'a laissé une grande part de compassion pour Mazarine Pingeot, c'et le semtiment dominant que j'ai eu en refermant ce livre.
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Mazarine. Il est des prénoms qui se suffisent à eux-mêmes… A peine prononcés, ils disent presque tout. Enfin le croit-on. Parce que longtemps, la fille (très) longtemps cachée de François Mitterrand n'avait oeuvré qu'entre littérature malhabile et présence télévisuelle anecdotique. Avec la sortie chez Julliard en 2005 de Bouche cousue, la jeune femme décide de se livrer et de s'adresser à cet enfant qui naîtra prochainement… Parce qu'un jour tu ouvriras des livres qui parlent de lui. Avant que tu ne découvres ce qu'on a fait de cet homme, mon père à moi, je dois réveiller ma mémoire, et te protéger de notre histoire en clarifiant la mienne...


Lien : http://lirevoirentendre.blog..
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