Surmontant la peur instinctive qui s'était emparée de lui, Tarakoul , l'œil rivé au viseur de la mitrailleuse, commença par courtes rafales à faucher les Allemands qui filaient dans la rue. Ceux qui s'étaient retranchés en face, ouvrirent le feu. Mais, derrière le briquetage, Tarakoul se savait invulnérable. Et parce que les balles de mitraillette, soulevant de petits nuages de plâtre et faisant ricochet avec des sifflements suraigus ne lui faisaient aucun tort, sa peur s'évanouit.