Avec ce premier roman, William Polsens entre dans la cour des grands. Coup de maître parce que son style perce la lumière des faits en leur essence. Quelque chose de nouveau vient de jaillir, aussi cruel que jubilatoire, dans cette fiction de guerre mais dans des lieux que l’on imagine bien réels. Écriture en forme d’énergie libératrice, parce que pleine d’ecchymoses et amorale, qui, de toute façon, fera sens chez le lecteur.