AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Eugène Onéguine (206)

Amours, démons, dragons factices
Vrillent encore et font des bonds ;
Les serviteurs sur les pelisses
Dorment, fourbus, près du perron ;
On tape encor des pieds, on tousse,
On râle, on hue, on siffle, on glousse ;
A l'intérieur et au-dehors
Les lanternes brûlent encor ;
Les chevaux bronchent, ruent, s'empêtrent
Dans des harnais glacés sur eux,
Et les cochers autour des feux
Battent des mains, grondant leurs maîtres,
Mais Evguéni vient de sortir,
Il rentre chez lui se vêtir.


Chapitre Premier, XXII
Commenter  J’apprécie          140
Oh ! Que vienne ma liberté !
Il en est temps. Je la supplie.
Commenter  J’apprécie          140
Silence soudain. Les mâchoires
Travaillent. De tous les côtés
On n'entend plus que les fourchettes
Et que le tintement des verres.
Vient un moment où le vacarme
Reprend ses droits. In rit, on crie,
Sans rien écouter ; on discute,
On glapit... Mais la porte s'ouvre.
Entrent Lenski et Onéguine.
" Bonté divine ! Enfin ! C'est lui ! "
Commenter  J’apprécie          130
Mon oncle a d'excellents principes.
Depuis qu'il se sent mal en point,
Il exige qu'on le respecte.
L'idée est bonne, assurément !
Et l'exemple sera suivi.
Mais, Seigneur Dieu, quelle corvée !
Rester au chevet d'un malade
Nuit et jour sans pouvoir bouger !
Et quelle vile hypocrisie !
On fait risette à un mourant,
On redresse ses oreillers,
On arbore un air lamentable
Pour lui apporter sa potion ;
Et l'on pense : qu'il aille au diable !
Commenter  J’apprécie          130
Combien de fois, dans l’éloignement
De mon errante destinée,
Moscou, c’est toi que j’évoquais.
Moscou, que de choses dans ce son
Pour un cœur russe sont réunies !
Combien d’échos résonnent en lui.

(traduction de Nata Minor - chez Points)
Commenter  J’apprécie          124
De belles lèvres sans sourire
Me déplaisent comme du russe
Sans quelques fautes de grammaire.
(Chap. III, 28)
Commenter  J’apprécie          126
De belles lèvres sans sourire
Me déplaisent comme du russe
Sans quelques fautes de grammaire.
Commenter  J’apprécie          120
XLI
L'aurore point dans la nuit froide,
La rumeur des travaux s'endort....
Les vaches ne vont plus aux champs,
Le pâtre à l'aube renaissante,
Ne les sort plus ; au soleil lourd
Nul cor ne sonne leur retour.
Dans son isba la vierge chante,
File, et, ami des soirs d'hiver,
Brûle un feu de résine clair.

XLII
Déjà les premiers gels déposent
leurs dais d'argent sur les prairies -
(Le lecteur veut sa rime en "rose" ;
Mais prenez-la, je vous en prie !)
Plus lisse qu'un plancher de lattes,
Luit la rivière blanche et plate,
Le peuple agile des gamins
Fend la glace avec des patins.
Les pattes rouges, l'oie pompeuse,
Croyant flotter sur le courant,
Descend vers l'eau d'un pas prudent,
Trébuche et - pouf... minute heureuse,
La neige , un peu timide encor,
Vole en étoiles sur les bords.
Commenter  J’apprécie          110
Mortels ! vous êtes tous semblables
À Ève, notre bonne aïeule :
Ce que vous tenez vous ennuie.
Toujours le serpent vous attire
Vers les mystères de son arbre.
Il vous faut du fruit défendu.
Sans quoi l'Éden est insipide.
Commenter  J’apprécie          110
Oui ! l'oubli et l'indifférence
Nous attendent dans l'au-delà.
Commenter  J’apprécie          110






    Lecteurs (2364) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Boire un chocolat chez Pouchkine

    Je me suis mis en ménage avec ma logeuses, la Marousenka, une veuve encore jeune, "Quand je me grisais, elle me couchait et me faisait la soupe à l’oignon. Je n’avais qu’à faire un signe : Hé ! la commère !... La commère ne disait jamais non.", parole de ............?............

    Moujik
    Cosaque
    Hussard
    Grognard
    Koulak

    10 questions
    41 lecteurs ont répondu
    Thème : Alexandre PouchkineCréer un quiz sur ce livre

    {* *}